Maitresse Trinity - Théâtre
Le Commentaire
Voici donc les deux premières scènes que j’ai écrites. De l’avis général elles sont bien ficelées. Je l’ai fait lire à des hommes comme à des femmes qui, dans l’ensemble l’ont trouvé excitante. Maitresse Trinity en lisant ces lignes m’avait encouragé à continuer. D’après cette dernière ces scènes sont assez réalistes car ce qui y est décrit serait assez proche de la réalité. Réalité suspecte quand on réalise que la pauvre Charlotte va quand même se faire violer…J'ai joué sur le registre habituel de la jeune fille rangée que l’on voudrait voir dévoyer par une femme. Entant qu'homme, c'est tout ce que j'aime.
Charlotte est donc à nouveau à l’honneur puisqu’elle va découvrir la vraie nature de Maitresse Trinity que j’ai souhaité dure, violente avec un je ne sais quoi de douceur. Il y a aussi ce pauvre Michel qui apparaît pour la première fois (il s’agit de serf Michel de Bordeaux toujours répertorié dans le cheptel de Maitresse Trinity). Il est censé être le mari de Charlotte, ce qui n’est sans doute pas vrai dans la vie quotidienne. En revanche, la scène commence alors qu’il est entrain de se faire copieusement sodomiser, ce qui lui arrive peut-être régulièrement. Ma cette sodomie, bien ordinaire n’est qu’une simple pastille Valda par rapport à ce qu’il endurera plus tard.
Enfin, dans cette scène, la douce Lucy accomplit avec délicatesse son humble tâche en dépit de l'hystérie de la situation tandis que le bon Basil, garde du corps discret, efficace et au verbe rare fait pour la première fois son entrée en scène.
Bonne lecture
Edouardnj
La Scène
Scène (3) - Une sodomie bien ordinaire
VOIX OFF: Le lendemain.
La lumière s'allume sur la salle de torture du donjon. Maitresse Trinity est de dos s’affairant à sodomiser au gode ceinture, un homme dénommé Michel qui est attaché sur le ventre à un chevalet. Michel a le visage enserré dans un masque de fer. Maitresse Trinity quant à elle, est en string et gainée d'un corset de cuir noir à lacets croisés. Elle porte aux pieds de grandes cuissardes en cuir à talons hauts. Maîtresse Trinity, tenant Michel par les hanches le pénètre avec violence. On n’entend que les soupirs de Michel et la respiration haletante de Maitresse Trinity. On frappe à la porte.
MAITRESSE TRINITY
(Tout en sodomisant Michel)
Entrez !
Lucy ouvre la porte et rentre seule dans la pièce.
LUCY
Maîtresse, votre rendez-vous est arrivé. Il s'agit de la jeune femme d'hier. Dois-je la faire entrer ou la faire attendre dans votre boudoir ?
MAITRESSE TRINITY
(Arrêtant sa besogne et prenant le temps de la réflexion)
Humm…Non fais-la rentrer, et ferme la porte à clé immédiatement après l’avoir introduite. Et rappelle-toi, pas d’échanges de regards, pas de sourires. Je te veux froide et professionnelle. (Puis Maitresse Trinity reprend la sodomie). Lucy, je souhaite que la surprise soit totale pour cette jeune bourgeoise. Le choc doit être violent, alors ne dit pas « Maîtresse » quand tu lui parles de moi afin de ne pas éveiller ses soupçons ou d'inutiles angoisses.
LUCY
Soyez sans crainte, Maîtresse. Je fais rentrer la jeune femme.
Lucy sort de la pièce, pour réapparaitre quelques minutes plus tard.
LUCY
Vous pouvez rentrer Madame, Trinity est disposée à vous recevoir.
Charlotte rentre dans la pièce sans vraiment faire attention tandis que la porte est immédiatement verrouillée derrière elle. Elle est vêtue d’un polo bleu marine, d’un pantalon blanc et d’escarpins à talons plats. Maitresse Trinity feint de ne pas remarquer Charlotte et accélère le rythme de la sodomie sur Michel qui crie de douleur.
CHARLOTTE
(Prise de stupeur)
Mais…mais.
Elle se retourne pour sortir mais ne peut ouvrir la porte. Puis, se retourne atterrée le dos plaqué contre la porte refusant de croire ce que ses yeux voient.
MAITRESSE TRINITY
(Tout en sodomisant)
Bonjour Charlotte, assieds-toi et mets-toi à l’aise, je termine juste d’enculer ce soumis et je suis à toi.
CHARLOTTE
(Criant)
Mais que faites-vous? Vous êtes malade !
MAITRESSE TRINITY
Tu le vois bien, j’encule un soumis. J’avoue ne pas y être allée de main morte, son cul est bien trop étroit. Mais évite de crier s'il te plait. Cela me rend nerveuse et je pourrai provoquer une déchirure anale à cette malheureuse loque. (S’adressant au soumis) Tu ne souhaites pas que cela t’arrive n’est-ce pas ?
MICHEL
Non Maîtresse. Arrêtez, je n’en peux plus, je vous en en supplie.
MAITRESSE TRINITY
Le « safe code ? »
MICHEL
Maîtresse je ne l’ai pas retenu, vous me sodomisez depuis une heure et je n’en peux plus…S’il vous plait…Le gode me déchire, il est trop gros !
Maitresse Trinity se retire de Michel ; le gode est conséquent, environ 22 x 6. Puis, elle dégage Michel de ses liens.
MAITRESSE TRINITY
Bien, alors d’une part, tu éviteras à l’avenir de quémander pour que je t’encule, et de pleurnicher pour de gros calibres si tu n’es pas capable d’assumer. D’autre part, essaie de travailler ta mémoire. Il n’est pas compliquer de se souvenir de quatre chiffres tout de même ! Allez, vas te rhabiller et file à la cuisine…
MICHEL
Merci Maîtresse et pardonnez-moi mille fois.
MAITRESSE TRINITY
(Appuyant sur l'interphone)
Lucy, Basile!
Basile rentre dans la pièce.
BASILE
Oui Maîtresse ?
MAITRESSE TRINITY
Basile, raccompagne ce minable à la cuisine.
BASILE
Oui Maîtresse.
MAITRESSE TRINITY
(A Lucy)
Tu lui feras boire un litre de bibine…
LUCY
Laquelle exactement ?
MAITRESSE TRINITY
(A Michel)
Dis-le toi-même pochtron, qu’est-ce qui t’est permis ?
MICHEL
He bien Mademoiselle, le seul vin que je sois autorisé à boire, ne doit pas dépasser le prix de 2 euros 15; la bouteille doit faire un litre et demi, et tout comme son bouchon, ne peut être qu'en plastic…
LUCY
Ah le fameux Château Migraine de Monoprix, n’est-ce pas ?
MAITRESSE TRINITY
(Riant)
C’est cela même ! (S’adressant au soumis) Allez, fiche-moi la paix maintenant. J’exige que tu boives le litron en entier. J’irai vérifier. Compris ?
MICHEL
Oui Maîtresse.
Michel quitte la pièce la tête basse, escorté par Basile et Lucy dans l’impossibilité de remarquer que sa femme est présente. Charlotte est atterrée, sans
voix.
Scène (4) – Une jeune femme traumatisée
Maitresse Trinity et Charlotte sont seules.
MAITRESSE TRINITY
C'est dur mais j'arriverai à bout de ce soumis…
CHARLOTTE
Qui êtes-vous? Vous êtes cinglée!
Maitresse Trinity retire calmement son gode ceinture et s'éponge le front avant de s'assoir sur un fauteuil.
MAITRESSE TRINITY
(Calmement et avec courtoisie)
Je suis épuisée…Assieds-toi Charlotte, je vais tout t’expliquer.
Charlotte s'assied machinalement sur une chaise les jambes croisées.
CHARLOTTE
Je…Je croyais que vous étiez psychothérapeute…que vous deviez reconstruire mon mari! En fait…en fait…vous êtes une pute, n'est-ce pas? Mon mari fréquente une pute?
Charlotte est au bord des larmes.
MAITRESSE TRINITY
(Fixant les jambes croisées de Charlotte)
Que t'ai-je dis hier?
CHARLOTTE
(Surprise par la question et le tutoiement)
Pardon?
MAITRESSE TRINITY
(Montrant du doigt les jambes croisées et haussant le ton en martelant ses mots)
Que t'ai-je dit hier!!
CHARLOTTE
(Terrifiée)
De…de ne pas croiser mes jambes. Mais…
MAITRESSE TRINITY
(Interrompant et s’exprimant avec grande dureté)
Alors que fais-tu les jambes croisées! Dis-moi! Que fais-tu!
CHARLOTTE
(Décroisant les jambes et commençant à perdre ses moyens)
Mais…Je suis désolée…Je n'ai pas fait attention…(Puis se reprenant et sur un ton autoritaire) Mais qui êtes-vous d'abord? De quel droit me tutoyez-vous! Vous n'êtes qu'une pute!
Maitresse Trinity se relève d’un bon et gifle Charlotte qui tombe à terre.
MAITRESSE TRINITY
(Vociférant)
Tu me traites de pute? Comment oses-tu! Qui reluquait mes nibards hier après-midi pendant que je lui expliquais que j'allais reconstruire son mari ? Dis-moi? Qui reluquait mes nibards?
CHARLOTTE
(Par terre se tenant la joue terrifiée)
Mais je…ce n'est pas possible…
MAITRESSE TRINITY
(Imitant Charlotte entrain de geindre)
Mais je… mais je…(Puis reprenant un ton dure mais normal) Qui faisait le va et vient entre mes nibards et mon cul hier soir? Tu étais tellement obnubilée que tu n'as pas pris la peine de m’écouter. Je n'ai pas dit que j'étais psychothérapeute mais que je faisais preuve de psychologie. Nuance! Et quant à ton pochard de mari, crois-moi, je le reconstruis à ma façon, mais il y a du boulot!
CHARLOTTE
Je ne regardais rien du tout, je ne suis pas celle que vous croyez. Vous êtes cinglée!
MAITRESSE TRINITY
Evite de t'emporter, ça t'enlaidit toi qui es jolie fille. Sache que je ne crois rien du tout. J'en suis certaine. (Puis la brusquant physiquement) Lève-toi (Charlotte tarde un peu) Allez magne-toi quoi!
Charlotte se relève craintive dans la posture de l'enfant qui redoute une punition corporelle.
CHARLOTTE
Vous êtes folle! Une tarée…
Maitresse Trinity a enlevé son string. Elle saisit Charlotte au visage la forçant à ouvrir sa bouche pou y fourrer son string en boule.
MAITRESSE TRINITY
(Plongeant un regard dur dans les yeux effarés de Charlotte)
Cinglée peut-être, folle, on le dit. Avant tout, ma petite chérie, sache que je suis une do-mi-na-trice. Tu voulais voir mes nibards, tiens, regarde-les…Tu peux même reluquer ma chatte en prime.
Elle dégrafe sa blouse qui laisse apparaître des seins de toute beauté.
MAITRESSE TRINITY
Caresse-les!
CHARLOTTE
Mais non! Il n'en n'est pas…
MAITRESSE TRINITY
(Giflant Charlotte)
Caresse mes seins salope!
Charlotte décontenancée approche une main très timide vers la poitrine de Maitresse Trinity.
MAITRESSE TRINITY
Caresse mieux que cela!
Maitresse Trinity écrase sa poitrine sur le visage de Charlotte et se frotte contre celui-ci. Charlotte est désemparée mais ne cherche pas vraiment à se dégager.
MAITRESSE TRINITY
Alors tu vois que tu aimes. Tu en rêvais salope. Tes yeux me bouffaient les seins et le cul hier soir alors. Sers-toi maintenant, profite-en!
CHARLOTTE
(Ayant retiré le string de sa bouche)
Ce n'est pas vrai, je ne suis pas une salope…
Maitresse Trinity d’un geste brutal défait le pantalon de Charlotte faisant sauter d’un coup tous les boutons de celui-ci. Charlotte essaie de retenir son pantalon qui commence déjà à glisser le long de ses cuisses. Maitresse Trinity en profite pour glisser une main dans la culotte de la jeune femme et lui violer le sexe de ses doigts. Le pantalon tombe aux pieds de Charlotte.
MAITRESSE TRINITY
Tu n'es pas une salope? Alors explique-moi pourquoi tu es trempée…
CHARLOTTE
(Très peu convaincante)
Je ne suis pas trempée!
Maitresse Trinity la giflant une deuxième fois.
MAITRESSE TRINITY
Tu es stupide et menteuse, tu mouilles comme une gouine! Dis-le "je suis une gouine".
CHARLOTTE
(En pleurant)
Laissez-moi partir!
Charlotte essaie de remonter son pantalon mais Maitresse Trinity la gifle à nouveau.
MAITRESSE TRINITY
Ne t’avise pas à remonter ton pantalon sans mon accord ! Alors dis-le: "Je suis une gouine et j'aime vos seins".
CHARLOTTE
(Criant)
Je suis une femme mariée, avec des enfants ! C'est vous avec vos caresses qui… Oui j'ai mouillé mais je ne suis pas une gouine!
Maitresse Trinity lui flanque une quatrième gifle avant de lui baisser la culotte au niveau des genoux.
MAITRESSE TRINITY
(Calmement)
Dis-le! "Je suis une gouine et j'aime vos seins", dis-le!
Maitresse Trinity empoigne le sexe de la jeune femme.
CHARLOTTE
(Pleurant)
Laissez moi Madame, je ne suis pas celle que vous croyez…Laissez moi!
Maitresse Trinity commence à branler Charlotte.
MAITRESSE TRINITY
Ne me dis pas que ce sont tes larmes qui trempent ta chatte. Dis-moi ce que je veux entendre et je te laisse… Sache que j’ai tout mon temps et que ce n'est pas ton connard de mari qui cuve son vin qui viendra te chercher. (Autoritaire) Laisse-toi faire !
CHARLOTTE
(La voix alanguie)
Je porterai plainte…
MAITRESSE TRINITY
N'essaie même pas…Appuie tes mains contre le mur et cambre-moi ce cul. Je répète pour la dernière fois, dis-moi ce que je veux entendre ou ça va barder pour toi.
Charlotte, a obtempéré, elle montre son dos à Maitresse Trinity dans une posture où, les fesses cambrées, elle s'offre à Maitresse Trinity. Maitresse Trinity n'y va pas de main morte et lui fouille littéralement le sexe et l'anus. Puis, la retournant lui arrache le chemisier et commence à lui pétrir les seins.
CHARLOTTE
C'est vous qui m'obligez à faire cela. C'est de votre faute si je mouille.
MAITRESSE TRINITY
Petite sotte, tu ne comprends rien. Tu es une gouine, sache-le.
Maitresse Trinity, fourre son string dans le sexe de Charlotte et entreprend de lui branle l'anus.
CHARLOTTE
Mais que faites-vous c'est dégoutant !
Maitresse Trinity contemple Charlotte et la fait tourner sur elle.
MAITRESSE TRINITY
Regardez-moi cette jolie plante, fourrée d'un string. (Riant) Il te va très bien. Ecoute-moi bien. Ou tu me dis ce que je veux entendre, ou je te dégage à poils dans la rue. Tu es trempée à deux doigts de jouir, ne fais pas l'idiote.
Charlotte commence à onduler du bassin sous les doigts agiles de Maitresse Trinity. Sa respiration est de plus en plus haletante.
CHARLOTTE
Je suis…Je…suis. Non, je n'y arriverai pas…
Maitresse Trinity s’agenouille et commence à lécher le cul de Charlotte.
MAITRESSE TRINITY
(D'une voix étouffée)
Alors ça vient?
Charlotte commence à jouir.
CHARLOTTE
Je suis une gouine Madame…maintenant laissez moi!
Charlotte jouit bruyamment. Maitresse Trinity retire le string du sexe de Charlotte pour le porter à son nez.
MAITRESSE TRINITY
(Humectant)
Joli, joli…Tu vois, ce n'était pas la mer à boire. Tu as hurlé ma chérie.
CHARLOTTE
(Pleurant de honte)
Je…je ne sais plus.
MAITRESSE TRINITY
(Lui caressant le visage)
Ne t'en fait pas. Tu penses que j'ai t'ai fait du mal, mais tu te trompes. C'est pour ton bien. Tu as jouis et suis quasi certaine que tu n'avais pas joui comme cela depuis longtemps. N'est-ce pas?
Charlotte remonte piteusement sa culotte puis son pantalon, le retenant, tant bien que mal, de tomber.
CHARLOTTE
(Timide)
Peut-être, mais je ne suis pas lesbienne…
MAITRESSE TRINITY
Ecoute, laisse de coté tes préjugés. En tout cas, ce n'est pas moi qui vais te reprocher d'aimer les femmes. Ne sois pas enfermée dans ton carcan social. Cesse de jouer un rôle et deviens ce que tu es.
CHARLOTTE
Je ne sais qu’une seule chose, c’est que vous êtes responsable de l’état de mon mari. Vous me répugnez.
MAITRESSE TRINITY
Nous en reparlerons plus calmement demain. Je veux te voir ici dès 11h00.
CHARLOTTE
Mais…
MAITRESSE TRINITY
Basile!
Basile rentre dans la pièce.
BASILE
Oui Maîtresse?
MAITRESSE TRINITY
Prends soin de cette jeune femme, donne-lui des vêtements neufs et raccompagne-la chez-elle. Ne bavarde pas en chemin.
BASILE
Bien Maîtresse.
MAITRESSE TRINITY
(Se tournant vers Charlotte)
Allez, file chez toi, tes enfants t'attendent.
Basile prend Charlotte par le bras et quitte la pièce avec la jeune femme.