Mercredi 24 mars 3 24 /03 /Mars 01:12

33703280Le Commentaire

 

La « voix off » qui débute cet acte II sied à merveille à ma production…Je vous l’ai déjà dit, je suis paresseux. Mais il semblerait qu’une sorte d’engourdissement généralisé se propage. Maitresse Trinity nous a, pour une fois, servi un Faq bien fade avec quelques relents de réchauffé. Simple constat qui ne diminue en rien son talent cependant.


Il y a également ce sympathique Julien qui m’a souvent fait sourire et qui semble définitivement s'essouffler après plus de douze mois de vénération absolue. Pauvre Julien, vénérant une idée, déifiant un concept mais prisonnier du vide. Pauvre Julien qui jamais ne rencontrera ni n’entendra la voix de l’objet de ses passions.


Maitresse Trinity m’avait confié qu’elle observait ce jeune homme avec gourmandise le laissant aller au bout du bout de sa quête jusqu’à l’épuisement. Je me demande ce qui peut traverser l’esprit d’une personne lorsqu’elle est ainsi prise au piège. Il est d’abord débordant d’enthousiasme, publiant inlassablement, espérant séduire, puis le doute s’installe mais il faut bientôt garder son sang froid, puis vient l’évidence que jamais il ne matérialisera l’objet de ses désirs, alors il est contraint de faire contre mauvaise fortune bon cœur et de trouver une solution honorable pour sortir du piège dans lequel il s'est empêtré, mais laquelle ? Je débutais de la rédaction de cette pièce lorsque Maitresse Trinity me confia ses projets sur Julien. Saisissant d’emblée la leçon qu’il fallait en tirer, j’ai compris tout le parti que je pouvais tirer de cette pièce. Je réserve cela pour la fin…

 

Venons-en à la scène. Serf Léopold (répertorié comme serf occasionnel à distance) débute la pièce en fanfare. Je ne connais pas l’âge de ce soumis mais il est supposé être jeune dans cette scène qui n’est vraiment pas la meilleure. Pour aller droit au but, j’avais imaginé une scène où Maitresse Trinity manipulait une famille pour son plus grand malheur en s’en prenant d’abord au fils. Dans la première version que j’avais soumis à Maitresse Trinity, Léopold avait 19 ans, bref un post ado majeur vivant encore chez ces parents. Puis Maitresse Trinity cru bon que l’âge de ce jeune homme  fut sensiblement réduit. Je lui proposai 16 ans (soit au dessus de la majorité sexuelle). Non ce n’était pas assez, il fallait qu’il fût encore plus jeune, bref qu’il n’eut pas plus de 14 ans. Oh la perverse qui voulait que je m’avilisse en flirtant avec les interdits ! Mon Léopold se retrouva donc mineur. En relisant la scène, je me suis aperçu que l’âge n’apportait aucune saveur particulière. J'ai décidé de ne plus y faire référence. et de laisser au lecteur le soin de donner à mon Léopold l'âge qu'il voudra selon ce que lui commandera ses fantasmes.

 

Bonne lecture et à bientôt.

 

La Scène

ACTE II

 

VOIX OFF : Trois mois plus tard.

 

Scène (1) - Pauvre jeune homme…

 

Le rideau s'ouvre sur le boudoir de Maitresse Trinity. Celle-ci est assise dans un fauteuil. Elle lit tout en sirotant un verre de vin blanc. Elle est habillée en « civil ». On frappe à la porte.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Entrez !

 

Fatia fait son entrée accompagnée d’un jeune homme. Le garçon est habillé d’un de ces jeans large qui, défiant toutes les lois de la gravité terrestre, se maintient au dessous des fesses, sans doute pour laisser entrevoir un caleçon de marque, sans jamais vouloir s’affaler. Le garçon est revêtu d’un T-Shirt noir bariolé d’un slogan militant tenant en trois mots : Fuck the System.  De grosses baskets encombrantes lui donnent une démarche chaloupée. Il est visiblement très intimidé.

 

MAITRESSE TRINIY

(Aimable)

 

He bien tu ne dis pas bonjour ? Tu n’as pas de langue.

 

LÉOPOLD 

(Timide et inaudible)

 

Bonjour…

 

MAITRESSE TRINITY 

(Toujours aimable)

 

On dit Bonjour Maitresse, tu le sais…

 

LÉOPOLD 

 

Pardon…Bonjour Maîtresse.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

He bien voilà…Rappelle-moi ton prénom mon ami.

 

LÉOPOLD

 

He…Léopold Maitresse

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ah oui. Je t’ai fait venir car tu m’as dit souhaiter établir une relation durable avec une femme de valeur, n’est-ce pas?

 

LÉOPOLD

(Pas très convaincant)

 

He oui…c’est ça.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et tu peux faire valoir cinq ans d’expérience environ…

 

LÉOPOLD

 

Environ…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et tu as ?

 

LÉOPOLD 

(Embarrassé)

 

18…18 ans…

 

MAITRESSE TRINITY 

(Songeuse)

 

18 ans…tout à fait…18 ans…(S’approchant du visage de Léopold ; très sarcastique) 18 ans, une petite voix éraillée et plein de vilains boutons sur la figure.

 

Léopold baisse la tête il est gêné.

 

LEOPLOD

 

Mais je vous assure que j’ai 18 ans.

 

Maitresse Trinity s’approche du garçon et d’un geste brusque lui tire son pantalon vers le bas. Puis glisse une main dans le caleçon du jeune homme, tout en faisant signe à Fatia de s’approcher.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Qu’en penses-tu Fatia ?

 

Fatia s’approche et glisse à son tour sa main dans le caleçon de jeune homme. Comme toute réaction elle éclate de rire.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Léopold)

 

Tu sais que tu as de la chance d’être ici ?

 

LÉOPOLD

(Penaud)

 

Oui Maitresse.

 

MAITRESSE TRINITY

(Glaciale)

 

Oui, tu as de  la chance Léopold. Car vois-tu, je n’aime pas les petits branleurs…mais ton cas m’intéresse.

 

Léopold tremble de tout son corps.

 

LÉOPOLD

 

Oui Maitresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui Maitresse, Oui Maitresse, tu es subitement beaucoup moins bavard que sur MSN. Ne m’as-tu pas demandé à maintes reprises de bien vouloir te défoncer le cul?

 

LÉOPOLD

 

C’est que vous m’impressionnez…Je ne sais plus quoi dire.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je veux bien le croire…et suis satisfaite qu’au bout de six mois tu le sois davantage…

 

LÉOPOLD

 

Merci Maitresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

J’aimerai que tu me parles de ta petite voix éraillée, qui pêne à muer, du cul de ta mère…C’est plus dure que par MSN, n’est-ce pas, Monsieur le timide ?

 

LÉOPOLD

 

Ben…Je vous l’ai bien dit mes parents sont libertins…ils sont nuls en informatique et j’ai pu vérifier tous les sites qu’ils fréquentent…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je le sais Léopold, que tes parents sont libertins, tu me l’as dit, j’ai vérifié les sites de rencontre sur lesquels ils se baladent depuis des années. Je puis te dire que ta mère y est fréquemment connectée…Ta mère y expose des photos de son cul et ton père y exhibe sa pine en érection. Mais réponds à ma question : Parles-moi du cul de ta mère…

 

FATIA

 

Ne fais pas perdre patience à ta Maîtresse et réponds…

 

 

LÉOPOLD

 

Ben elle porte toujours des strings…mes copains disent, tous, en se moquant de moi, qu’elle a un beau cul…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Si tes copains le disent c’est que cette grosse truie aime montrer son cul à des petits jeunes. Et qu’elle aime se faire prendre le cul par ces mêmes petits jeunes.

 

LÉOPOLD

 

Je ne sais pas…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ne sois pas hypocrite, tu le sais très bien. Et quelque part, au fond de toi même tu en es fier. Tes copains fantasment sur ta mère et tu fantasmes toi même à l’idée de partager la maison d’une salope…

 

LÉOPOLD

 

Il ne faut pas dire cela de ma mère…

 

FATIA

 

Maitresse, dit ce qu’elle veut Léopold, et surtout elle ne parle pas pour ne rien dire…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Elle te fait bander n’est-ce pas ? C’est bandant pour en gamin de ton âge de vivre à coté d’une salope, qui tchate derrière son ordinateur sur des sites échangistes ou SM au lieu de bosser…

 

LÉOPOLD

 

Oui Maitresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et je suis prête à parier que tu te branles souvent, n’est-ce pas ?

 

LÉOPOLD

(Honteux)

 

Non Maîtresse je ne me branle pas…

 

Maitresse Trinity lui flanque une gifle magistrale ; Léopold  porte la main à son visage et se met automatiquement à pleurer.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Menteur, tu te tires des queues aussi souvent que possible. Combien de fois par jour ?

 

LÉOPOLD

(Sanglotant)

 

Oui ça m’arrive…

 

MAITRESSE TRINITY

(Le giflant de plus belle)

 

Je te demande combien de fois par jours !

 

LÉOPOLD

(Pleurant)

 

Je ne sais pas ! 2 ou 3 fois ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Dis-le plus fort, hurle-le, que tu te branles (Maitresse Trinity saisit une cravache et s’amuse à la tordre entre ses mains de façon menaçante). Hurle-le !

 

LÉOPOLD

(Elevant le ton)

 

Je me branle deux fois par jours !

 

Maitresse Trinity frappe Léopold au visage avec la cravache.  Léopold hurle de douleur.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Hurle ce que je veux entendre sinon les coups vont pleuvoir.

 

LÉOPOLD

(Fort)

 

Je me branle 2 à trois fois par jours !

 

Maitresse Trinity frappe Léopold à plusieurs reprises.

 

MAITRESSE TRINITY 

 

Ca n’est pas suffisant ! Dis-le que tu te branles 10 fois par jours, que tu es laid, que tu repousses les filles, que ton visage est purulent de boutons et que ta mère n’est qu’une pute !

 

LÉOPOLD

(Criant désespéré)

 

Ma mère est une pute, je suis moche, les nanas me fuient, j’ai des boutons plein la gueule et je me branle 10 fois par jours !

 

MAITRESSE TRINITY

(Calmement)

 

C’est bien Léopold, ça suffit pour l’instant. Sache que pour les boutons, ils ne risquent pas de disparaître de sitôt.

 

Après une pose, le temps que Léopold cesse de pleurer.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ne m’as-tu pas précisé que tu pouvais suivre les conversations de ta mère à distance, à partir de ton propre PC ?

 

LÉOPOLD

 

Oui Maîtresse…c’était pour vérifier mes soupçons et pour voir si elle ne trompait pas mon père…

 

 

FATIA

 

Bien sûr ! Et tu t’es aperçu que non seulement elle se tapait des petits jeunes mais que pour couronner le tout, elle les refilait à ton père…tandis que ton père lui refile des jeunes filles, car lorsqu’elle en a marre de pomper des queues il lui faut lécher des chattes !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Sartre et Beauvoir sans la production ni le talent littéraire en quelques sortes.

 

LÉOPOLD

 

Qui ça?

MAITRESSE TRINITY

 

Sartre ! Ta mère n’est qu’une belle salope, et ton père un beau pédé…D’ailleurs n’a-t-il pas dit de toi que tu n’es qu’un petit pédé en germe ?

 

LÉOPOLD

(Humilié)

 

Oui…il l’a dit sur un tchat…il voit cela à ma démarche, parait-il…

 

FATIA

 

Il a sans doute raison…Une bonne grosse pine, ça te tente beaucoup n’est-ce pas ?

 

LÉOPOLD

 

Un jour peut-être…

 

MAITRESSE TRINITY 

(Rassurante)

 

Un bon point pour toi Léopold, tu as le courage de dire ce que tu penses. Tu es encore timoré mais sens-toi libre de parler. Ici personne ne te jugera pour cela…

 

 

LÉOPOLD

 

Merci Maîtresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

T’es tu arrangé pour te faire surprendre par ta mère comme je te l’ai demandé ?

 

LÉOPOLD

 

J’ai essayé plusieurs fois…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je pense surtout, que tu n’as rien fait car tu as eu peur…et pourtant elle te fait bander…J’ai tout vu Léopold, j’ai même fait gouiner une mère et sa fille, alors ce n’est pas une branlette que me fera rougir…Tu es sot.

 

LÉOPOLD

 

Pardon Maîtresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Non tu n’es pas sot. Tu n’es qu’un crétin.

 

LÉOPOLD

 

Mais pourquoi ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ne m’as tu pas dit que ta mère t’aurait confié un jour que le sexe est la plus extraordinaire des expériences de la vie? Ne t’a-t-elle pas, elle même, proposé de t’offrir une prostituée pour faire ton éducation ?

 

LÉOPOLD 

(Gêné)

 

Si cela est vrai…mais je n’ai pas osé…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Crois-moi Léopold, ta mère et ton père n’ont pas froid aux yeux…Bien passons aux choses sérieuses…Tes 40 euros d’offrande c’est tout ce qu’il te reste de ton argent de poche n’est-ce pas ?

 

LÉOPOLD

 

Oui Maîtresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu n’ignores pas que je suis vénale, qu’il faut toujours me payer ? Je demande beaucoup plus ; parfois des milliers d’euros. Tu sais cela ?

 

LÉOPOLD 

(Tête basse)

 

Oui Maîtresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors donne-moi tes 40 euros  de misère! Et baisse-moi ton caleçon maintenant.

 

LÉOPOLD

(Timide)

 

Vous voulez que je me déshabille ?

 

MAITRESSE TRINITY

 (Ironique)

 

Mais non idiot, je veux te voir en soutane…(devant le manque de réaction de Léopold) : Allez dépêche, à poils quoi !

 

Léoplod se déshabille et se retrouve nu devant Maîtresse Trinity et Fatia, tête basse.

 

LÉOPOLD

 

Voilà

 

Maitresse Trinity, s’approche de Léopold et lui prend les testicules et le sexe à pleine main.

 

FATIA

 

Et c’est avec cela que tu imagines pouvoir faire craquer les filles ? On comprend mieux pourquoi tu n’oses pas te branler devant ta mère…

 

LÉOPOLD

 

Ben heu…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Pas plus tard qu’hier, tu te vantais sur MSN d’en avoir une grosse…Tu espères nous faire croire que la nature t’a bien doté?

 

FATIA

 

Il faudrait peut être la voir en érection…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu as bien raison Fatia. Vérifions cela…

 

Maitresse Trinity s’agenouille et se met à sucer Léopold qui bande très vite – La taille du sexe de Léopold est honorable.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors Léopold, ça vient cette érection ?

 

LÉOPOLD

(Embarrassé)

 

Mais Maitresse, je suis en érection…

 

 

MAITRESSE TRINITY

(Soupçonneuse)

 

Tu appelles cela un gros sexe toi ? Mais tu te moques de moi !

 

 

LÉOPOLD

 

Non je pensais que…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Que tu en avais une grosse ? (se tournant vers Fatia) Qu’en dis-tu Fatia ?

 

FATIA

 

Je confirme Maitresse elle n’est pas grosse du tout…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Elle vient tout droit de Lilliput tu veux dire ! Très en dessous de la moyenne…

 

Puis Maitresse Trinity retire un gros gode 24 x 6 du tiroir de la commode.

 

Tu vois un peu ce qu’une femme normale peut prendre, alors qu’espères-tu faire avec ton vermicelle ?

 

LÉOPOLD

 

Mais ce gode est énorme ! Il n’est pas naturel !

 

MAITRESSE TRINITY

 

J’ai 39 ans Léopold et tu en as soi-disant 18. J’en ai vu des sexes et même des sexes de garçons plus jeunes que toi et je puis t’affirmer que le tien est minable…tu ne feras jamais jouir personne…Je parie que tu es un éjaculateur précoce en plus…

 

LÉOPOLD

 

Non ce n’est pas vrai…

 

Maitresse Trinity avale, à nouveau le sexe de Léopold et le pompe comme une morte la faim.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Allez ! Crache-moi ce jus !

 

Léopold jouit très rapidement en explosant dans la bouche de Maitresse Trinity

 

MAITRESSE TRINITY 

(A propos de Léopold)

 

Et patatras, ça jouit tout de suite. (Autoritaire) Penses-tu seulement être capable de faire jouir une femme comme moi ?

 

LÉOPOLD

(Apeuré et honteux car il a joui)

 

Mais Maitresse…Je voudrai rentrer chez moi…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mais il n’en n’est pas question ! Tu viens à peine d’arriver…Chez moi on ne se sert pas…désolée…

 

LÉOPOLD

(Implorant)

 

Mais Maîtresse, j’ai un devoir sur table demain matin et je vais me faire tuer par ma mère si j’arrive en retard…

 

MAITRESSE TRINITY

 

He bien crois-tu qu’elle serait heureuse d’apprendre que tu fréquentes une dominatrice professionnelle au lieu de faire tes devoirs ?

 

Maitresse Trinity fait mine de s’approcher du téléphone.

 

LÉOPOLD

 

Non Maîtresse ! Je vous en supplie, ne faites pas cela…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors tu partiras que lorsque je le souhaiterai…

 

LÉOPOLD 

(Mal à l’aise)

 

S’il vous plait Maîtresse…Si ma mère et mon père voient des traces de coups, ils vont me poser des questions et vont me tuer…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Arrête avec cela…je n’ai pas l’intention de laisser la moindre trace…je ne vais même pas te fouetter…Mais nous allons commencer par oublier ce petit sexe de pacotille. (A Fatia) Fatia ! Fais-moi disparaître ce sexe entre ses jambes…et transformons ce jeune homme en petite salope…

 

FATIA

 

Bien Maitresse

 

Fatia saisit le sexe de Léopold à sa base, y noue une grande cordelette de bondage, la tire en arrière entre les jambes du jeune homme faisant disparaitre en même temps le sexe de celui-ci. Vu de face, Léopold semble ne plus avoir de sexe – Maitresse Trinity s’approche de Léopold avec un rouge à lèvre et dessine sur la peau de Léopold au niveau de l’entre jambe un trait vertical.

 

MAITRESSE TRINITY

 

J’observe, seul bon point de cette soirée, que tu as pris soin de t’épiler…

 

LÉOPOLD

 

Oui Maitresse, vous me l’aviez demandé…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Cela veut aussi dire que tu t’es fais à l’idée que tu serais nu devant moi…ou devant d’autres, car tu m’as dit que je pouvais faire ce que je voulais de toi et te livrer à hommes ou femmes…par ailleurs je crois que tu n’as rien contre l’idée de te travestir…

 

LÉOPOLD

 

Je suis tenté mais j’ai peut-être exagéré Maitresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est trop tard Léopold pour revoir à la hausse l’étendue de tes limites. (Puis commentant le trait de rouge à lèvre) : Tu ressembles à une vrai petite femelle avec ta jolie petite fente…Allez marche comme une pute…

 

Léopold essaie de marcher de façon déhanchée avec un peu de difficultés.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je t’arrête tout de suite c’est archi-nul, tu es trop maniéré…on ne dirait pas une femme…(A Fatia) Fatia,  emporte notre invité et reviens me voir lorsque tu en auras fait une belle salope prête à l’usage.

 

FATIA

 

Bien Maîtresse, comptez sur moi ! (à Léopold) : Allez, laisse-toi faire.

 

Fatia saisit dans la commode de la pièce tout un attirail de sous-vêtements féminins préparés pour l’occasion. Sous sa direction Léopold est enfin prêt : guêpière, porte jarretelles, string, perruque et maquillage d’une vulgarité repoussante.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bien tu es parfaite…Marche doucement, les mains derrière le dos…fais de petits pas…

 

LÉOPOLD S’exécute.

 

LÉOPOLD

 

Bien Maîtresse…comme cela ?

 

Maitresse Trinity et Fatia se sont assises sur les deux fauteuils et observent Léopold déambuler.

 

 

FATIA

 

Marche comme si tu faisais un défilé de mode avec un pas devant l’autre. Nous voulons de la grâce et que tu pivotes sur tes talons et que tu nous exhibes ton beau petit cul.

 

Léopold tant bien que mal, essaie de défiler mais n’a pas la moindre grâce féminine.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Enervée)

 

Léopold, je te le dis pour la dernière fois, essaie d’être plus féminine. Fais sortir la grosse salope qui sommeille au fonds de toi. Je te préviens, tu as intérêt à m’impressionner par ta féminité à défaut d’avoir été convainquant question virilité…

 

LÉOPOLD

 

Oui Maîtresse.

 

LÉOPOLD s’exécute à nouveau mais la grâce féminine ne veut pas de lui ; sa démarche est pataude.

 

MAITRESSE TRINITY

 (Sur un ton décidé)

 

Bien ce jeune garçon est parfaitement nul, il m’a menti, il m’a déçu, je n’ai plus aucune raison d’être aimable…

 

On frappe à la porte.

 

MAITRESSE TRINITY

(Vociférant)

 

Quoi !

 

Lucy entrebâille la porte et glisse une tête. 

 

LUCY

 

Maitresse, votre rendez-vous de 14h00 est arrivé : Le couple de soumis.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bien fais-les rentrer dans deux minutes le temps que nous nous préparions…entre-temps qu’ils se déshabillent et qu’ils revêtent une cagoule en cuir.

 

LUCY

 

Bien Maîtresse....

 

Lucy quitte la pièce.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Fatia, mets des lunettes noires à Léopold et bâillonne-le.

 

Fatia exécute les ordres de Maitresse Trinity tandis que Léoplod, impressionné par l’autorité de Maitresse Trinity, se laisse faire.

 

FATIA

 

Voilà Maitresse, dois-je lui enfiler des poignets en cuir et dois-je les attacher aux chaines ?

 

 Maitresse Trinity opine positivement de la tête et Fatia s’exécute en attachant Léopold – Léopold est donc totalement travesti et méconnaissable. Ses bras sont tendus et raccrochés au plafond.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Parfait. (Puis appuyant sur l’interphone) : Lucy, fais rentrer nos soumis.

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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