Mardi 26 janvier 2 26 /01 /Jan 22:39

Acte I - Scène (5) – In Villageoise Véritas

 

Le Commentaire

 

L’un de mes défauts, un péché capital d’ailleurs, se confirme déjà : Je suis un indécrottable paresseux. Voici donc plusieurs semaines que ce blog est lancé, j’ai écris deux ou trois articles puis, plus rien, grosse fatigue. En un mot cela me saoulait.


ivrogne-chute-pantalon

Je me faisais cette réflexion lorsque je me suis rappelé que dans la scène qui suit il est précisément question de saoulerie. Nous avons tous lu, en effet, que Maitresse Trinity est une experte en jeux toxiques. Rien ne lui fait plus plaisir, paraît-il, que de noyer un pauvre gars sous un déluge d’alcool. J’avais interrogé Maitresse Trinity sur cette pratique et lui avait demandé si elle en retirait quelque plaisir sexuel, ce qu’elle me confirma bien évidemment. Elle m’avoua également qu’elle choisissait ses victimes à leur gueule.


Il me semble que le sadisme de Maitresse Trinity devrait, par ce genre de pratiques, s’exprimer avec talent. A ce sujet elle m’a confié un jour qu’elle éprouvait une sorte de ravissement à voir un corps se flétrir progressivement sous l’effet répétitif du vin et de cures intensives de tabacs. Arriver à transformer un visage d’ange en trogne est une tâche qu’elle s’assigne bien volontiers lorsqu’elle veut éprouver son sadisme sur la durée. Parfois, elle décide d’une alcoolisation forcée par pur pragmatisme.


En effet, elle conçoit cette pratique comme un moyen efficace de précipiter la fin d’un pauvre diable, de le rendre abruti, d’en faire une épave repoussante avant de lui faire signer, lorsqu’elle le juge à point, un codicille ou un testament qui fera d’elle son légataire universel.

 

Lorsque la tâche est accomplie, il n’y a plus qu’à donner le coup de grâce. Le vin est remplacé par de puissants cocktails de vodka, bourbon, chartreuse et alcool à 90% remboursés trois fois le prix par la pauvre victime (crever par la main de la belle ce paye mes chers amis). Au bout de quelques jours de ce régime, notre victime vient terminer sa vie à l’hôpital. A ce stade, le rôle de Maitresse Trinity s’achève. Mais si par malheur notre gaillard est de robuste constitution, notre charmante tueuse n’hésitera pas à se rendre au chevet du mourant afin de lui administrer, par intraveineuse les quelques grammes d’alcool qui faisaient encore défaut.


La suite, on la connaît. Mairesse Trinity hérite. C’est bien dégelasse, j’en conviens, mais que voulez-vous ?

 

Il est donc question de cette affreuse pratique dans cette scène. La victime est ce brave serf Michel et mari, pour les besoins de la pièce, d’Emilie. Maitresse Trinity veut tout lui prendre : sa fortune et sa femme. Maitresse Trinity m’a dit un jour que la scène qui suit est assez réaliste, quoi qu’elle soit le fruit de mon imagination.

 

 

La scène

 

 

Scène (5) - In Villageoise Veritas

 

Maitresse Trinity est maintenant seule pensive dans la salle de torture. Elle s’est rhabillée.

 

MAITRESSE TRINITY

(Pensive)

 

Quand je pense que cette fille est attirée par les femmes, mais qu'elle n'ose pas…Tout cela pour préserver son image de sainte mère de famille bourgeoise et bordelaise… mariée à un ivrogne…Cela me désespère. Enfin…J'arriverai à mes fins.

 

Maitresse Trinity appelle Jessica par l’interphone.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Jessica, où en est Michel ? Un quart à peine…(Agacée) Cela fait près d'une heure qu'il est censé boire et il n'a pas toujours terminé ?...Comment cela, il se plaint ? (S'énervant) Mais qui se croit-il!...Non Jessica il ne doit rien manger ! Tu comprends, rien du tout. Que tu es sotte. Fais-le monter immédiatement avec son litron. Dépêche…

 

Maitresse Trinity attend quelques minutes puis la porte s'ouvre sur Jessica trainant derrière elle un Michel vêtu de haillons et répugnant de saleté. Il ne porte plus son masque de fer mais se trouve enchainé au niveau du cou, des poignets et des chevilles. C’est un véritable bagnard.

 

 

 

 

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Merci Jessica, tu peux maintenant détacher Michel. (Puis se tournant vers Michel). Alors Michel, tu rêvais que je t'encule c'est chose faite. Est-ce pour me remercier que tu refuses de boire ?

 

MICHEL

 

Mais Maîtresse, ce vin est imbuvable!

 

MAITRESSE TRINITY

 

Qu'avais-tu dis?..."Maîtresse je ferai tout pour vous"?

 

MICHEL

 

Oui mais ce vin… Cela dépasse mes forces, j'appartiens à une grande famille de producteurs…Je vous demande grâce.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Laisse de coté ton ridicule pédigrée, Monsieur de bonne famille. Je le connais par cœur et il ne m'impressionne pas. Termine ce vin. Je te préviens que je serai méchante…

 

Maitresse Trinity se saisit d'une cravache s’aidant de celle-ci pour montrer la table.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Assois-toi et bois.

 

MICHEL

(Implorant)

 

Maîtresse je n’en peux plus…

 

Maitresse Trinity frappe Michel au visage avec la cravache. Michel hurle de douleur.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bois.

 

Michel commence à pleurer, se sert un premier verre et commence à boire.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Vite!

 

MICHEL

(Après avoir bu son verre)

 

Voila c'est fait.

 

Maitresse Trinity remplit un deuxième verre.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bois-le cul sec.

 

MICHEL

 

Mais Maîtresse…

 

Michel regarde Maitresse Trinity et comprend qu'elle ne plaisante pas. Il avale le verre d’un trait. Maitresse Trinity lui sert un troisième verre.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Allez.

 

MICHEL

(Etouffant ses larmes)

 

S'il vous plait… Est-ce le dernier?

 

Maitresse Trinity s’abstient de répondre. Dans un silence de mort, Michel avale son troisième verre.

 

MAITRESSE TRINITY

 

C'est bien Michel. (Après une pose) Alors ce chalet en Suisse, où en sommes-nous?

 

MICHEL

(Qui a du mal à parler du fait de l'alcool)

 

C'est…c'est en cours Maîtresse. Je regarde juste av...avec mes fi…fiscalistes et mon notaire le montant des droits de mutation…avant de faire préparer les actes…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Que ce soit bien clair…Donation ou pas, je n’ai pas à supporter les moindres frais. Compris? Dépêche-toi d'organiser la mutation, j'en ai assez d'attendre. (Puis lui servant un quatrième verre): Bois!

 

MICHEL

(Commençant à boire)

 

Mai..Maîtresse, v..vous êtes tout pour moi, ne me fai..faites pas de mal.

 

MAITRESSE TRINITY

(Hurlant)

 

Bois, connard! (Puis se reprenant). Demain je veux que tu m’apportes les preuves intangibles que la mutation est en cours. Par ailleurs, tu m'apporteras toutes tes déclarations d'impôt de ces trois dernières années ainsi que ta déclaration ISF. Je veux toute la liste de tes comptes. (Servant un cinquième verre) Bois!

 

MICHEL

 

Oui Maitresse…

 

Michel termine son cinquième verre. Maitresse Trinity remplit aussitôt un sixième verre que Michel porte à sa bouche.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Allez finissons-en, termine cette bouteille au goulot.

 

Maitresse Trinity tire alors Michel par les cheveux lui cambrant la tête en arrière avant de lui fourrer le goulot dans la bouche. Le vin éclabousse le visage de Michel. Il en boit plus de la moitié mais en déverse une bonne partie sur sa chemise. Maitresse Trinity arrache brusquement la bouteille et gifle Michel à toutes volées. Celui-ci porte ses mains devant son visage essayant de se protéger.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Hurlant)

 

Ne t’avise plus jamais à laisser échapper la moindre goute ! Termine tout, ou je demande à Lucy d’ouvrir sur le champ une deuxième bouteille !

 

MICHEL

(Effrayé)

Pardon Maitresse.

 

Maitresse Trinity tend à nouveau la bouteille à Michel qui, la portant à sa bouche, boit le reste du vin au goulot.

 

MAITRESSE TRINITY

 

C'est bon, sors d'ici maintenant, Jessica va te ramener dans ta geôle. Tu y passeras la nuit. Tu n’es pas autorisé à retirer tes vêtements, pas même pour satisfaire un besoin. Tu n'avais qu'à boire plus vite.

 

MICHEL

 

B…bien.

MAITRESSE TRINITY

(A Jessica)

 

Quant à toi, tu prendras soin de retirer de la geôle de Michel le seau qui lui sert de latrines. S’il est plein, vide-le à même le sol. Il n’est bien entendu pas question de changer la paille. Remets-lui ses chaines et fais-moi disparaître ce minable jusqu’à demain.

 

JESSICA

 

Bien Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

(Poussant violemment Michel par la porte)

 

Allez, dégage.

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Mercredi 30 décembre 3 30 /12 /Déc 13:13

Le Commentaire

 

Voici donc les deux premières scènes que j’ai écrites. De l’avis général elles sont bien ficelées. Je l’ai fait lire à des hommes comme à des femmes qui, dans l’ensemble l’ont trouvé excitante. Maitresse Trinity en lisant ces lignes m’avait encouragé à continuer. D’après cette dernière ces scènes sont assez réalistes car ce qui y est décrit serait assez proche de la réalité. Réalité suspecte quand on réalise que la pauvre Charlotte va quand même se faire violer…J'ai joué sur le registre habituel de la jeune fille rangée que l’on voudrait voir dévoyer par une femme. Entant qu'homme, c'est tout ce que j'aime.

 

Charlotte est donc à nouveau à l’honneur puisqu’elle va découvrir la vraie nature de Maitresse Trinity que j’ai souhaité dure, violente avec un je ne sais quoi de douceur. Il y a aussi ce pauvre Michel qui apparaît pour la première fois (il s’agit de serf Michel de Bordeaux toujours répertorié dans le cheptel de Maitresse Trinity). Il est censé être le mari de Charlotte, ce qui n’est sans doute pas vrai dans la vie quotidienne. En revanche, la scène commence alors qu’il est entrain de se faire copieusement sodomiser, ce qui lui arrive peut-être régulièrement. Ma cette sodomie, bien ordinaire n’est qu’une simple pastille Valda par rapport à ce qu’il endurera plus tard.

 

Enfin, dans cette scène,  la douce Lucy accomplit avec délicatesse son humble tâche en dépit de l'hystérie de la situation tandis que le bon Basil, garde du corps discret, efficace et au verbe rare fait pour la première fois son entrée en scène.

 


 

Bonne lecture

 

 

Edouardnj

 

 

La Scène

 

Scène (3) - Une sodomie bien ordinaire

 

VOIX OFF: Le lendemain.

 

La lumière s'allume sur la salle de torture du donjon. Maitresse Trinity est de dos s’affairant à sodomiser au gode ceinture, un homme dénommé Michel qui est attaché sur le ventre à  un chevalet. Michel a le visage enserré dans un masque de fer. Maitresse Trinity quant à elle, est en string et gainée d'un corset de cuir noir à lacets croisés. Elle porte aux pieds de grandes cuissardes en cuir à talons hauts. Maîtresse Trinity,  tenant Michel par les hanches le pénètre avec violence. On n’entend que les soupirs de Michel et la respiration haletante de Maitresse Trinity. On frappe à la porte.

 

 

MAITRESSE TRINITY

(Tout en sodomisant Michel)

 

Entrez !

 

Lucy ouvre la porte et rentre seule dans la pièce.

 

LUCY

 

Maîtresse, votre rendez-vous est arrivé. Il s'agit de la jeune femme d'hier. Dois-je la faire entrer ou la faire attendre dans votre boudoir ?

 

MAITRESSE TRINITY

(Arrêtant sa besogne et prenant le temps de la réflexion)

 

 Humm…Non fais-la rentrer, et ferme la porte à clé immédiatement après l’avoir introduite. Et rappelle-toi, pas d’échanges de regards, pas de sourires. Je te veux froide et professionnelle. (Puis Maitresse Trinity reprend la sodomie). Lucy, je souhaite que la surprise soit totale pour cette jeune bourgeoise. Le choc doit être violent, alors ne dit pas « Maîtresse » quand tu lui parles de moi afin de ne pas éveiller ses soupçons ou d'inutiles angoisses.

 

LUCY

 

Soyez sans crainte, Maîtresse. Je fais rentrer la jeune femme.

 

Lucy sort de la pièce, pour réapparaitre quelques minutes plus tard.

 

LUCY

 

Vous pouvez rentrer Madame, Trinity est disposée à vous recevoir.

 

Charlotte rentre dans la pièce sans vraiment faire attention tandis que la porte est immédiatement verrouillée derrière elle. Elle est vêtue d’un polo bleu marine, d’un pantalon blanc et d’escarpins à talons plats. Maitresse Trinity  feint de ne pas remarquer Charlotte et accélère le rythme de la sodomie sur Michel qui crie de douleur.

 

CHARLOTTE

(Prise de stupeur)

 

Mais…mais.

 

Elle se retourne pour sortir mais ne peut ouvrir la porte. Puis, se retourne atterrée le dos plaqué contre la porte refusant de croire ce que ses yeux voient.

 

MAITRESSE TRINITY

(Tout en sodomisant)

 

Bonjour Charlotte, assieds-toi et mets-toi à l’aise, je termine juste d’enculer ce soumis et je suis à toi.

 

 

CHARLOTTE

 (Criant)

 

Mais que faites-vous? Vous êtes malade !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu le vois bien, j’encule un soumis. J’avoue ne pas y être allée de main morte, son cul est bien trop étroit. Mais évite de crier s'il te plait. Cela me rend nerveuse et je pourrai provoquer une déchirure anale à cette malheureuse loque. (S’adressant au soumis) Tu ne souhaites pas que cela t’arrive n’est-ce pas ?

 

MICHEL

 

Non Maîtresse. Arrêtez, je n’en peux plus, je vous en en supplie.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Le « safe code ? »

 

MICHEL

 

Maîtresse je ne l’ai pas retenu, vous me sodomisez depuis une heure et je n’en peux plus…S’il vous plait…Le gode me déchire, il est trop gros !

 

Maitresse Trinity se retire de Michel ; le gode est conséquent, environ 22 x 6. Puis, elle dégage Michel de ses liens.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bien,  alors d’une part, tu éviteras à l’avenir de quémander pour que je t’encule, et de pleurnicher pour de gros calibres si tu n’es pas capable d’assumer. D’autre part, essaie de travailler ta mémoire. Il n’est pas compliquer de se souvenir de quatre chiffres tout de même ! Allez, vas te rhabiller et file à la cuisine…

 

MICHEL

 

Merci Maîtresse et pardonnez-moi mille fois.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Appuyant sur l'interphone)

 

Lucy, Basile!

 

Basile rentre dans la pièce.

 

BASILE

 

Oui Maîtresse ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Basile, raccompagne ce minable à la cuisine.

 

BASILE

 

Oui Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Lucy)

 

Tu lui feras boire un litre de bibine…

 

LUCY

 

Laquelle exactement ?

MAITRESSE TRINITY

(A Michel)

 

Dis-le toi-même pochtron, qu’est-ce qui t’est permis ?

 

MICHEL

 

He bien Mademoiselle, le seul vin que je sois autorisé à boire, ne doit pas dépasser le prix de 2 euros 15; la bouteille doit faire un litre et demi, et tout comme son bouchon, ne peut être qu'en plastic…

 

LUCY

 

Ah le fameux Château Migraine de Monoprix, n’est-ce pas ?

 

MAITRESSE TRINITY 

(Riant)

 

C’est cela même ! (S’adressant au soumis) Allez, fiche-moi la paix maintenant. J’exige que tu boives le litron en entier. J’irai vérifier. Compris ?

 

MICHEL

 

Oui Maîtresse.

 

 

Michel quitte la pièce la tête basse, escorté par Basile et Lucy dans l’impossibilité de remarquer que sa femme est présente.  Charlotte est atterrée, sans voix.

 


Scène (4) – Une jeune femme traumatisée

 

Maitresse Trinity et Charlotte sont seules.

 

MAITRESSE TRINITY

 

C'est dur mais j'arriverai à bout de ce soumis…

 

CHARLOTTE

 

Qui êtes-vous? Vous êtes cinglée!

 

Maitresse Trinity retire calmement son gode ceinture et s'éponge le front avant de s'assoir sur un fauteuil.

 

MAITRESSE TRINITY

 (Calmement et avec courtoisie)

 

Je suis épuisée…Assieds-toi Charlotte, je vais tout t’expliquer.

 

Charlotte s'assied machinalement sur une chaise les jambes croisées.

 

CHARLOTTE

 

Je…Je croyais que vous étiez psychothérapeute…que vous deviez reconstruire mon mari! En fait…en fait…vous êtes une pute, n'est-ce pas? Mon mari fréquente une pute?

 

Charlotte est au bord des larmes.

 

MAITRESSE TRINITY

(Fixant les jambes croisées de Charlotte)

 

Que t'ai-je dis hier?

 

CHARLOTTE

(Surprise par la question et le tutoiement)

 

Pardon?

 

MAITRESSE TRINITY

(Montrant du doigt les jambes croisées et haussant le ton en martelant ses mots)

 

Que t'ai-je dit hier!!

 

CHARLOTTE

(Terrifiée)

 

De…de ne pas croiser mes jambes. Mais…

 

MAITRESSE TRINITY

(Interrompant et s’exprimant avec grande dureté)

 

Alors que fais-tu les jambes croisées! Dis-moi! Que fais-tu!

 

CHARLOTTE

(Décroisant les jambes et commençant à perdre ses moyens)

 

Mais…Je suis désolée…Je n'ai pas fait attention…(Puis se reprenant et sur un ton autoritaire) Mais qui êtes-vous d'abord? De quel droit me tutoyez-vous! Vous n'êtes qu'une pute!

 

Maitresse Trinity se relève d’un bon et gifle Charlotte qui tombe à terre.

 

MAITRESSE TRINITY

(Vociférant)

 

Tu me traites de pute? Comment oses-tu! Qui reluquait mes nibards hier après-midi pendant que je lui expliquais que j'allais reconstruire son mari ? Dis-moi? Qui reluquait mes nibards?

 

 

 

CHARLOTTE

(Par terre se tenant la joue terrifiée)

 

Mais je…ce n'est pas possible…

 

MAITRESSE TRINITY

(Imitant Charlotte entrain de geindre)

 

Mais je… mais je…(Puis reprenant un ton dure mais normal) Qui faisait le va et vient entre mes nibards et mon cul hier soir? Tu étais tellement obnubilée que tu n'as pas pris la peine de m’écouter. Je n'ai pas dit que j'étais psychothérapeute mais que je faisais preuve de psychologie. Nuance! Et quant à ton pochard de mari, crois-moi,  je le reconstruis à ma façon, mais il y a du boulot!

 

CHARLOTTE

 

Je ne regardais rien du tout, je ne suis pas celle que vous croyez. Vous êtes cinglée!

 

 

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Evite de t'emporter, ça t'enlaidit toi qui es jolie fille. Sache que je ne crois rien du tout. J'en suis certaine. (Puis la brusquant physiquement) Lève-toi (Charlotte tarde un peu) Allez magne-toi quoi!

 

Charlotte se relève craintive dans la posture de l'enfant qui redoute une punition corporelle.

 

CHARLOTTE

 

Vous êtes folle! Une tarée…

 

Maitresse Trinity a enlevé son string. Elle saisit Charlotte au visage la forçant à ouvrir sa bouche pou y fourrer son string en boule.

 

MAITRESSE TRINITY

 (Plongeant un regard dur dans les yeux effarés de Charlotte)

 

Cinglée peut-être, folle, on le dit. Avant tout, ma petite chérie, sache que je suis une do-mi-na-trice.  Tu voulais voir mes nibards, tiens, regarde-les…Tu peux même reluquer ma chatte en prime.

 

Elle dégrafe sa blouse qui laisse apparaître des seins de toute beauté.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Caresse-les!

 

CHARLOTTE

 

Mais non! Il n'en n'est pas…

 

MAITRESSE TRINITY

(Giflant Charlotte)

 

Caresse mes seins salope!

 

Charlotte décontenancée approche une main très timide vers la poitrine de Maitresse Trinity.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Caresse mieux que cela!

 

Maitresse Trinity écrase sa poitrine sur le visage de Charlotte et se frotte contre celui-ci. Charlotte est désemparée mais ne cherche pas vraiment à se dégager.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors tu vois que tu aimes. Tu en rêvais salope. Tes yeux me bouffaient les seins et le cul hier soir alors. Sers-toi maintenant, profite-en!

 

CHARLOTTE

(Ayant retiré le string de sa bouche)

 

Ce n'est pas vrai, je ne suis pas une salope…

 

Maitresse Trinity d’un geste brutal défait le pantalon de Charlotte faisant sauter d’un coup tous les boutons de celui-ci. Charlotte essaie de retenir son pantalon qui commence déjà à glisser le long de ses cuisses. Maitresse Trinity en profite pour glisser une main dans la culotte de la jeune femme et lui violer le sexe de ses doigts. Le pantalon tombe aux pieds de Charlotte.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu n'es pas une salope? Alors explique-moi pourquoi tu es trempée…

 

CHARLOTTE

(Très peu convaincante)

 

Je ne suis pas trempée!

 

Maitresse Trinity la giflant une deuxième fois.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu es stupide et menteuse, tu mouilles comme une gouine! Dis-le "je suis une gouine".

 

CHARLOTTE

(En pleurant)

 

Laissez-moi partir!

 

Charlotte essaie de remonter son pantalon mais Maitresse Trinity la gifle à nouveau.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ne t’avise pas à remonter ton pantalon sans mon accord ! Alors dis-le: "Je suis une gouine et j'aime vos seins".

 

CHARLOTTE

(Criant)

 

Je suis une femme mariée, avec des enfants ! C'est vous avec vos caresses qui… Oui j'ai mouillé mais je ne suis pas une gouine!

 

Maitresse Trinity lui flanque une quatrième gifle avant de lui baisser la culotte au niveau des genoux.

 

MAITRESSE TRINITY

(Calmement)

 

Dis-le! "Je suis une gouine et j'aime vos seins", dis-le!

 

Maitresse Trinity empoigne le sexe de la jeune femme.

 

CHARLOTTE

(Pleurant)

 

Laissez moi Madame, je ne suis pas celle que vous croyez…Laissez moi!

 

Maitresse Trinity commence à branler Charlotte.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ne me dis pas que ce sont tes larmes qui trempent ta chatte. Dis-moi ce que je veux entendre et je te laisse… Sache que j’ai tout mon temps et que ce n'est pas ton connard de mari qui cuve son vin qui viendra te chercher. (Autoritaire) Laisse-toi faire !

 

CHARLOTTE

(La voix alanguie)

 

Je porterai plainte…

 

MAITRESSE TRINITY

 

N'essaie même pas…Appuie tes mains contre le mur et cambre-moi ce cul. Je répète pour la dernière fois, dis-moi ce que je veux entendre ou ça va barder pour toi.

 

Charlotte, a obtempéré, elle montre son dos à Maitresse Trinity dans une posture où, les fesses cambrées, elle s'offre à Maitresse Trinity.  Maitresse Trinity n'y va pas de main morte et lui fouille littéralement le sexe et l'anus. Puis, la retournant lui arrache le chemisier et commence à lui pétrir les seins.

 

CHARLOTTE

 

C'est vous qui m'obligez à faire cela. C'est de votre faute si je mouille.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Petite sotte, tu ne comprends rien. Tu es une gouine, sache-le.

 

Maitresse Trinity, fourre son string dans le sexe de Charlotte et entreprend de lui  branle l'anus.

 

CHARLOTTE

 

Mais que faites-vous c'est dégoutant !

 

Maitresse Trinity contemple Charlotte et la fait tourner sur elle.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Regardez-moi cette jolie plante, fourrée d'un string. (Riant) Il te va très bien. Ecoute-moi bien. Ou tu me dis ce que je veux entendre, ou je te dégage à poils dans la rue. Tu es trempée à deux doigts de jouir, ne fais pas l'idiote.

 

Charlotte commence à onduler du bassin sous les doigts agiles de Maitresse Trinity. Sa respiration est de plus en plus haletante.

 

CHARLOTTE

 

Je suis…Je…suis. Non, je n'y arriverai pas…

 

Maitresse Trinity s’agenouille et commence à lécher le cul de Charlotte.

 

MAITRESSE TRINITY

(D'une voix étouffée)

 

Alors ça vient?

 

Charlotte commence à jouir.

 

CHARLOTTE

 

Je suis une gouine Madame…maintenant laissez moi!

 

Charlotte jouit bruyamment. Maitresse Trinity retire le string du sexe de Charlotte pour le porter à son nez.

 

MAITRESSE TRINITY

(Humectant)

 

Joli, joli…Tu vois, ce n'était pas la mer à boire. Tu as hurlé ma chérie.

 

CHARLOTTE

(Pleurant de honte)

 

Je…je ne sais plus.

 

MAITRESSE TRINITY

(Lui caressant le visage)

 

Ne t'en fait pas. Tu penses que j'ai t'ai fait du mal, mais tu te trompes. C'est pour ton bien. Tu as jouis et suis quasi certaine que tu n'avais pas joui comme cela depuis longtemps. N'est-ce pas?

 

Charlotte remonte piteusement sa culotte puis son pantalon, le retenant, tant bien que mal, de tomber.

 

CHARLOTTE

(Timide)

 

Peut-être, mais je ne suis pas lesbienne…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ecoute, laisse de coté tes préjugés. En tout cas, ce n'est pas moi qui vais te reprocher d'aimer les femmes. Ne sois pas enfermée dans ton carcan social. Cesse de jouer un rôle et deviens ce que tu es. 

 

CHARLOTTE

 

Je ne sais qu’une seule chose, c’est que vous êtes responsable de l’état de mon mari. Vous me répugnez.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Nous en reparlerons plus calmement demain. Je veux te voir ici dès 11h00.

 

 

CHARLOTTE

 

Mais…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Basile!

 

Basile rentre dans la pièce.

 

BASILE

 

Oui Maîtresse?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Prends soin de cette jeune femme, donne-lui des vêtements neufs et raccompagne-la chez-elle. Ne bavarde pas en chemin.

 

 

BASILE

 

Bien Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

(Se tournant vers Charlotte)

 

Allez, file chez toi, tes enfants t'attendent. 

 

Basile prend Charlotte par le bras et quitte la pièce avec la jeune femme.

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Mardi 29 décembre 2 29 /12 /Déc 01:08

Le commentaire

 

Cette scène est plus courte que la précédente car c’est une scène de transition. Sa rédaction ne m’a donc pas été suggérée par Maitresse Trinity. Elle met en scène Charlotte (qui est une soumise en réel régulier si j’en juge le blog de Maitresse Trinity). Maitresse Trinity m’avait indiqué que Charlotte est jeune et BCBG donc parfaite pour ce rôle. Initialement ce personnage s’appelait Eglantine, mais ainsi que j’ai eu l’occasion de le dire, il m’a semblé beaucoup plus amusant de puiser dans le réservoir à personnage que constitue le cheptel de Maitresse Trinity. Michel fait également son entrée sans que je ne sache s’il s’agit du Michel de Lens figurant sur le cheptel ou d’un autre existant à l’époque de la rédaction de la pièce et qui a disparu depuis.  La scène, vous le verrez, garde un petit coté vaudeville. C’est une tendance naturelle chez moi, mais cela ne va pas durer dan la pièce. Je dirai juste que l’humour fut une façon, au début de ne pas complètement assumer ce que j’écrivais car l’humour permet toujours de prendre un peu de distance. Bref, cette scène est de mon point de vue sympathique mais sans plus.

 

Bonne lecture

 

Edouardnj

 

La Scène

Scène (2) - Rencontre avec une psychothérapeute

 

Maîtresse Trinity est toujours installée dans son boudoir derrière son bureau. Mais contrairement à la scène précédente, elle a retiré son chemisier et ne porte pas de soutien gorge. Maitresse Trinity cherche à peine à cacher ses seins.

 

MAITRESSE TRINITY

Entrez!

 

Lucy habillée en secrétaire fait son entrée.

 

LUCY

 

Maîtresse votre rendez-vous de 14h00 est arrivé. Il s'agit d'une jeune femme.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Fais-la rentrer Lucy.

 

Lucy fait rentrer une jolie jeune femme prénommée Charlotte. C’est une jeune femme fraîche et jolie, habillée avec chic. Charlotte est l’archétype de la bourgeoise de bonne famille. Maitresse Trinity se lève pour accueillir Charlotte.

 

MAITRESSE TRINITY

(Très professionnelle)

 

Bonjour Madame, je vous remercie de vous être libérée si vite à ma demande…

 

Maitresse Trinity désigne à Charlotte un fauteuil. Celle-ci s’assied en croisant ses jambes.

 

CHARLOTTE

(Soupirant)

 

Dans mon malheur je suis soulagée de vous savoir là. En décidant de vous voir, je crois que Michel a pris la seule décision positive depuis ces six derniers mois. Car vous êtes une psychothérapeute de renom n’est-ce pas ?

 

MAITRESSE TRINITY 

(Se penchant sur son bureau exhibant son beau décolleté)

 

Disons, que je suis quelqu’un très connue pour faire preuve de psychologie. (Pesant sur ses mots tout en souriant) D’une très grande psychologie. Soyez-en certaine.

 

CHARLOTTE

 

Oh merci Madame, merci. (Presqu’en larmes) C’est affreux, mon mari Michel…il était, si fantastique…Je ne comprends pas ce qui s’est passé…Son comportement est autodestructeur…il boit, il fume…et depuis quelques semaines, Michel ne mange que du saindoux.

 

MAITRESSE TRINITY

(Toujours penchée sur son bureau)

 

Oui, je sais bien…mais je ne désespère pas de le faire évoluer…

 

CHARLOTTE 

(Attendrie et rassurée)

 

Ce lieu est si paisible. Je suis contente pour Michel. Vraiment, cet endroit adoucit les mœurs, je suis confiante et certaine qu’il y fera de gros progrès…

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est vrai qu’ici…j’arrive mieux que partout ailleurs à gommer toutes les mauvaises aspérités des mes patients.

 

CHARLOTTE

(Essayant de détourner son regard du décolleté)

 

Oh je vous en supplie, s’il vous plait, faites-le évoluer. Changez-le ! Pensez-vous y arriverez?

 

MAITRESSE TRINITY 

(Se levant et déambulant dans le boudoir, sensuelle mais sans ostentation).

 

Mais j’y compte bien ! J’y compte bien ! Il doit évoluer ! Il le doit ! Et la route est longue ! Je m’emploie vraiment à le reconstruire et j’y arriverai ! Mais il doit travailler !

 

CHARLOTTE 

(Ayant du mal à ne pas regarder les seins de Maitresse Trinity)

 

Oui faites-le travailler, il doit absolument changer…renaître…

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est cela, il doit renaître. Mais si je vous ai fait venir, c’est que je tenais à vous informer qu’il est maintenant primordial que je le voie plusieurs fois par semaines. (Maitresse Trinity se rassoit dans une pose qui met en valeur ses seins et ses jambes).  Confiez-moi votre mari et je vous assure que je saurai arriver à mes fins…

 

CHARLOTTE

 

Oui je crois que c’est nécessaire car je ne vois pas, (reprenant sa respiration) veuillez m’en excuser, beaucoup de progrès pour l’instant. Je sais qu’il vous voit une à deux fois par semaines et me rend compte que ce n’est sans doute pas assez, si l’on veut vraiment qu’il guérisse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Moi non plus je ne vois assez de progrès…(Après une courte pause) Madame, vous ne devriez pas croiser les jambes…

 

Charlotte sans se rendre compte qu’elle obéit à un ordre de Maitresse Trinity, décroise les jambes machinalement.

 

CHARLOTTE

 

Mais questions honoraires, comment nous arrangeons-nous ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je suis une femme qui ne compte pas et qui fait preuve de compréhension. Je fixe mes honoraires en fonction de l’aisance financière de mes soum…(se reprenant) patients. Votre mari et vous disposez de solides moyens financiers si je ne m’abuse ?

 

CHARLOTTE

 

Nous ne sommes pas sur la paille en effet. Nous avons de la chance.

 

MAITRESSE TRINITY

 

He bien, disons que 300 euros par séance feront l’affaire…

 

CHARLOTTE

 

300 euros! Mais cela fait presque 1.500 euros par semaine et…(calculant mentalement) et presque 7.500 euros par mois !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Va pour 7500 euros par mois ! Je préfère que vous organisiez un virement c’est plus pratique. Voyez cela avec l’une de mes assistantes (Charlotte s’est machinalement recroisée les jambes. Maitresse Trinity très sèche) Et décroisez-moi ses jambes vous ai-je dit…

 

Charlotte décroise les jambes, un peu surprise par le ton sec de Maitresse Trinity. Maitresse Trinity se lève et se place debout devant son bureau les mains posées sur celui-ci mettant en évidence sa poitrine sous les yeux de Charlotte.

 

CHARLOTTE

C’est cher…

 

MAITRESSE TRINITY 

(Interrompant)

 

Pas pour le mal que je me donne. Je dois malheureusement vous quitter car je dois traiter une patiente. Pouvez-vous revenir demain à 14h00 ? Je dois absolument vous faire découvrir quelque chose d’important pour votre avenir…

CHARLOTTE

 

Oui hé…si c’est si important, je serai là demain dès 14h00, et j’organise le virement.

 

Maitresse Trinity fait signe de la main à Charlotte de quitter la pièce et commence à se caresser très discrètement de l’autre. Le geste est ambigüe et Charlotte semble légèrement surprise.

 

MAITRESSE TRINITY

 

A demain…à demain… 

 

Charlotte quitte la pièce et la lumière s’éteint.

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Mardi 22 décembre 2 22 /12 /Déc 23:14

 

 

Edouard  des Loges

 

Maitresse Trinity

 

THEATRE

 Je possèderai ton corps, susurre la luxure…

Il ne faut pas croire, il faut savoir…

 

 


Acte I

Scène (1) – De la scatophilie à la coprophagie

Le rideau s’ouvre sur le boudoir de Maitresse Trinity qui est assise derrière un bureau. Elle est habillée d’un tailleur gris anthracite et porte un chemisier blanc boutonné jusqu’au coup. Deux chaises sont disposées devant le bureau et un canapé, installé pour l’occasion, donne au boudoir l'apparence trompeuse du cabinet d’un psychothérapeute. On frappe à la porte.

MAITRESSE TRINITY

Entrez !

Lucy, la servante de Maitresse Trinity vêtue en tenue de domestique, fait son entrée.

 

LUCY

Maitresse, Monsieur et Madame Desrosiers sont arrivés; dois-je les faire rentrer?

 

MAITRESSE TRINITY

Oui, fais-les rentrer.

Lucy sort le temps de faire rentrer un couple quadragénaire très élégant. Monsieur Desrosiers (Claude) est vêtu d'un costume trois pièces. Il porte une cravate club. C’est un homme strict et sans âge. Madame Desrosiers (Emilie) est une femme absolument magnifique, habillée avec beaucoup de distinction. Elle est bien maquillée et sort visiblement de chez le coiffeur.

 

MAITRESSE TRINITY

Bonjour Monsieur, bonjour Madame, je vous prie de bien vouloir entrer (désignant les deux chaises devant son bureau) et de vous mettre à votre aise…Alors Monsieur, vous voici rassuré ?

 

CLAUDE

(Intimidé)

Heu…excusez-moi, je suis vraiment navré, confus. J’avoue avec honte avoir douté de la bonne foi de ma femme. Comprenez-moi, Madame. Comment ne pas être dubitatif, dans notre époque particulièrement licencieuse, lorsque votre femme vous annonce qu'elle a rendez vous avec son psy à 23 heures puis le lendemain à 9h30 ! Je n'arrivais pas à croire qu'une cliente n'ait pas son mot à dire quant au choix des horaires! Par ailleurs, je me suis fortement étonné que ces séances aient lieu tous les jours ou presque.

 

MAITRESSE TRINITY

Je suis la première coupable de ce quiproquo cher Monsieur, et ces horaires qui paraissent anarchiques tiennent au fait que j’ai mis au point une nouvelle méthode de travail assez révolutionnaire que j'ai baptisée "l'envie pressante".  C'est très efficace. Je vous l'expliquerai volontiers un jour et votre épouse pourra vous en dire davantage à l'issue de cette séance. Enfin, vous voici rassuré ; votre femme va bien voir un psy ; elle n’a pas d’amant…

CLAUDE 

(Gêné)

Je n’insinuais pas cela ; je trouvais juste que…(se reprenant avec  un sourire affecté) Enfin, tout va bien ; le lieu est superbe et propice à la méditation et donc à guérir le fonds des âmes…

EMILIE

(Indignée)

Franchement Claude tu exagères tout de même!  Tu me fais passer pour une trainée ; j’en suis morte de honte…

CLAUDE

(Embarrassé)

Mais ma chérie, je n’ai jamais dit que…

 

MAITRESSE TRINITY 

(Interrompant)

En tout cas Monsieur, c’est moi qui vous prie de m’excuser. Tout cela est de ma faute. (Après un court silence) Je vous prie également de m’excuser pour l’odeur nauséabonde que vous devez certainement sentir, car ce vieux manoir a un problème de fausse septique auquel j’essaie de venir à bout à grandes peines.

 

CLAUDE

(Compassé)

Je vous trouve bien sévère avec votre manoir chère Madame…je vous le dis sans complaisance, je ne sens pas la moindre odeur désagréable.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Polie)

Vous êtes bien indulgent Cher Monsieur…

 

CLAUDE

Mais non je vous assure ; on ne sent pas la moindre effluve si ce n’est celle du délicieux parfum que vous portez… (Se rattrapant aux branches basses) et que porte ma femme, bien entendu…Enfin, les problèmes que vous évoquez sont assez fréquents dans les vieilles demeures ; qui pourrait donc vous reprocher ce genre de tracas.

 

MAITRESSE TRINITY

En effet. (Riant d'un rire mondain) Enfin Monsieur, je ne vais pas vous ennuyer avec cela plus longtemps…Je vais vous demander de bien vouloir passer dans la pièce d’à coté le temps de m’entretenir avec votre femme et après je vous la rends pour toujours car il s'agit de notre dernière séance…Vous pouvez vous promener dans le parc si vous souhaitez vous dégourdir les jambes. Demandez à Jessica de vous montrer mon bel étalon noir qui s’ébroue dans le parc. Cet animal est extraordinaire et il m’arrive de le mettre à contribution lors de certaines séances. Il a fait des merveilles avec votre femme. (Monsieur Desrosiers est interloqué et ne voit pas le rapport avec la psychanalyse) Elle vous expliquera…(poussant Claude vers la porte) A tout à l’heure Monsieur, je viendrai vous prévenir quand nous en aurons terminé.

 

CLAUDE

Merci Madame, (quittant la pièce) à tout à l’heure ma chérie.

 

EMILIE

A tout à l’heure mon chéri.

Maitresse Trinity et Emilie se retrouvent seules.

 

MAITRESSE TRINITY

Alors tu voici rassurée ? Ton mari n’y a vu que du feu…

 

EMILIE

J’étais inquiète au début mais vous avez été parfaite.

Maitresse Trinity s’approche d’Emilie et la regarde minutieusement de la tête aux pieds tout en déboutonnant sa veste et son chemisier et de les tendre à Emilie. En bonne soubrette éduquée, celle-ci plie soigneusement les vêtements de sa maitresse pour les poser sur une chaise. Maitresse Trinity se retourne ensuite et présente son dos à Emilie qui entreprend de lui dégrafer le soutien-gorge. Puis Maitresse Trinity se retourne à nouveau afin d'offrir ses seins aux caresses expertes de la jeune femme. Enfin, Maitresse Trinity laisse glisser sa jupe à ses pieds en dévoilant son corps parfaitement nu. Emilie se précipite pour ramasser la jupe,  la plie et la  pose sur la chaise avec les autres vêtements.

 

MAITRESSE TRINITY

Vraiment Emilie, tu es superbe, vraiment superbe (inspectant de près le visage d’Emilie) et puis rien n’est à rectifier question maquillage…

 

EMILIE

Je suis allée chez le coiffeur, chez l’esthéticienne, j’ai fait des UVs, pour être belle pour vous, comme vous me l’avez demandé.

 

MAITRESSE TRINITY

C’est très bien…j’aime les gouines de ton espèce. Une cochonne doit savoir garder un certain style. Maintenant dépêche-toi de mettre ton couvert comme hier soir…

 

EMILIE

Oui tout de suite Maîtresse.

Emilie se précipite vers un buffet, en sort une assiette, des couverts en argent et un verre qu’elle installe sur la table.

 

EMILIE

Voilà Maitresse.

 

MAITRESSE TRINITY

Bien, installe-toi à table et rectifie ton maquillage. Avant toute chose je veux que tu m’embrasses chaque fesse en prenant soin d'y laisser l’empreinte de tes lèvres.

Maitresse Trinity monte sur la table et s'accroupie au dessus de l’assiette  tandis qu'Emilie embrasse religieusement les deux fesses de sa maitresse.

 

MAITRESSE TRINITY

Parfait, allons-y maintenant, et quand j’aurai terminé, n’oublie pas de bien me nettoyer l’anus avec ta langue.

 

EMILIE

C’est une chose que je n’oublie jamais de faire Maîtresse…

Sans se soucier de la réponse d'Emilie, Maitresse Trinity se met à déféquer dans l'assiette de sa soumise.

MAITRESSE TRINITY

(Tout en déféquant dans l’assiette d’Emilie)

C’est vrai…..Tu n’oublies jamais….lèche-moi le cul maintenant.

L’assiette d’Emilie est maintenant remplie d'excréments. Emilie nettoie consciencieusement l’anus de Maitresse Trinity de sa langue. Une fois terminé, Maitresse Trinity se relève pour s’asseoir dans un fauteuil.

 

MAITRESSE TRINITY

Allez Emilie, tu peux manger maintenant, mange avec élégance, mange avec appétit et surtout mange tout.

Très femme du monde et  portant sa fourchette à sa bouche, Emilie entame son repas.

 

EMILIE

Oui Maîtresse, vous savez que je ne laisse jamais rien dans mon assiette…

 

MAITRESSE TRINITY

Tu aimes la merde, n’est-ce pas ?

 

EMILIE

(Tout en dégustant)

Non, Maîtresse je n’aime pas particulièrement la merde.  Mais tout ce qui vient de vous est divin.

 

MAITRESSE TRINITY

En effet, c’est une marque de soumission dont tu t’es montrée particulièrement digne…

 

EMILIE

(La bouche pleine)

Merci Maîtresse…

Emilie, mange consciencieusement la merde de sa maitresse. Pendant ce temps, Maîtresse Trinity met un disque de musique classique puis elle tire du buffet une cuillère à soupe et s’approche d'Emilie lui tendant l’objet.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Souriant)

Prends cette cuillère.  Je veux que tu te gaves, que tu t’empiffres comme une boulimique jusqu’à l’étouffement; allez, vas-y, bouffe…

 

EMILIE

Bien Maîtresse…

Emilie entame son repas, Maitresse Trinity urine dans une carafe qu’elle vient de prendre dans le buffet et la pose à portée de main d’Emilie.

 

 

MAITRESSE TRINITY

Sers-toi à boire…Si cela peut t’aider à faire glisser tout cela…

 

EMILIE

Oh merci Maitresse, je n’osais pas demander…

Emilie se sert un verre d’urine, s'en désaltère, avant de poursuivre son repas ; elle atteint la moitié du plat.

EMILIE

J’en ai avalé la moitié… (Puis après une pose) Franchement, Maîtresse, aviez vous besoin de dire à mon mari, que c’est la dernière fois que vous me voyez…Quelle excuse vais-je pouvoir inventer pour venir vous revoir demain?

 

MAITRESSE TRINITY

Mais aucune excuse Emilie, car demain tu ne reviendras pas…

Emilie blêmie et s’arrête de manger.

 

EMILIE 

(Inquiète)

Demain sans doute pas, mais après demain ? Ou dans trois jours, comment ferez-vous quand vous…

MAITRESSE TRINITY

(Interrompant)

Ni après-demain ni dans trois jours. Je n’ai pas l’habitude de mentir et je n’ai pas dérogé à cette règle en parlant avec ton mari.

 

EMILIE 

(En détresse)

Mais Maîtresse, je ne comprends pas…Tout se passe bien entre nous…(essayant de se convaincre) Enfin, nous nous reverrons…Vous plaisantez…

 

MAITRESSE TRINITY 

(Grave)

Ai-je l’air de plaisanter Emilie ? Je te le répète, c’est ter-mi-né, comment dois-je te l’expliquer ? C’est fini, en un mot je te vire de mon cheptel…Je te rassure tout de même, tu demeures toujours mon esclave… le temps de terminer ton assiette.

 

 

EMILIE

(Désespérée)

Mais pourquoi ?

 

MAITRESSE TRINITY 

(Sur un ton lassé)

J’en ai assez de toi. Sans vouloir faire un mauvais jeu de mots: tu me fais chier. J’ai par ailleurs des vue sur une jeune mère de famille qui devrait prendre ta place…Remarque, elle est bien moins jolie que te toi et je ne sais même pas si je parviendrai à la conquérir. En un mot, je quitte la proie pour l’ombre…(Riant) La visite de ton mari fut un test grandeur nature, car la jeune femme en question vient me voir tout à l’heure persuadée que je soigne son mari…

 

EMILIE

(Blême)

Mais Maîtresse ce n’est pas possible…

Emilie repousse son assiette.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Calmement)

Emilie, je t’ai dit que je suis ta Maîtresse jusqu’à ce que tu aies terminé ton assiette, alors mange et ne me force pas à m’énerver.

EMILIE

(Consternée)

J’ai fait tout cela pour vous faire plaisir, j’ai été une soumise parfaite, j’ai…

 

MAITRESSE TRINITY

(Fermement)

Enfin Emilie, que tu es sotte, te voir comme cela me fait plaisir ! C’est une évidence. Sois-en certaine ! Tu me fais chier et il n’y a pas de « mais » ni de « pourquoi ». Alors bouffe et cesse de te plaindre.

Emilie perd pied, ne pouvant soudainement plus rien avaler ; elle commence à pleurer.

 

EMILIE

Mais…mais…

 

 

MAITRESSE TRINITY

(Calme mais perverse)

Evite de pleurer, ton beau maquillage risquerait de dégouliner sur ta trogne. (Autoritaire) Maintenant, mange avant que je m’énerve…

Emilie se trouve désormais incapable d’avaler la moindre bouchée. Elle est révulsée.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Sardonique)

Ah je vois que je t’ai coupé l’appétit…(feignant l’étonnement) Mais pourtant, n’es-tu pas une bouffeuse de merde ?

Maitresse Trinity s’approche d’Emilie empoigne la cuillère, la remplit et forçant Emilie à ouvrir la bouche la lui fourre au fonds du gosier.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Hargneuse)

Mange je te dis !…Oh, mais je te vois rougir…envie de crier ? Mais vas-y…Que dirait le charmant Monsieur Desrosiers quand il se précipitera à ton secours ? Que dirait-t-il te voyant barbouillée ? Dois-je le faire venir? Cela ne me pose pas le moindre souci.

Emilie contient ses larmes et très laborieusement reprend, résignée, son repas.

 

EMILIE

Vous êtes immonde, immonde, c'est du chantage. Je vous avais tout donné…

 

MAITRESSE TRINITY

Donner son cul à mon cheval, bouffer ma merde et faire la pute pour moi rue de Son Tay à Bordeaux, je n’appelle pas cela « tout donner » Emilie. Tu es nulle ma fille, alors mange cette merde, je te dis ! Bois, si cela peut t’aider car je n’ai pas l’intention d’y passer l’après-midi.

 

EMILIE 

(Réticente)

Non, je ne peux plus.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Ironique)

Oh mais on n’aime plus la merde de sa maitresse ?… Pourtant, tu n’as pas hésité, hier soir, à venir me retrouver chez moi à 23h00 pour la recevoir directement au fonds du gosier…

 

EMILIE

C’est que maintenant…

 

MAITRESSE TRINITY

Maintenant ça te dégoute n’est-ce pas ? (Emilie opine de la tête). Tu ne ressens plus le même plaisir maintenant, hein ?

Maitresse Trinity fait mine de se diriger vers la porte pour aller chercher Monsieur Desrosiers.

 

EMILIE 

(Paniquée)

Non Maitresse ! Pas ça !

 

MAITRESSE TRINITY 

(Glaciale)

Alors bouffe connasse, et vite.

 Emilie reprend son repas tout en pleurant. Elle voudrait s’échapper, crier, mais se trouve prise au piège. Maitresse Trinity s’assied devant elle, les coudes sur la table, le visage entre les mains tout en la regardant d’un air amusé.

 

MAITRESSE TRINITY

Ton plaisir…si tu savais combien je m’en fou…Mais si tu mesurais le mien…J’en suis trempée…car vois-tu j’ai fait de toi ce que je voulais. Essaye de mesurer le ravissement que je ressens…Avant, lorsque tu mangeais ma merde, c’était un acte dévotion en vers moi…n’est-ce pas ?

Emilie opine de la tête, ravagée de larmes. Elle peine à tout avaler. 

 

EMILIE

Oui…

 

MAITRESSE TRINITY

Et maintenant que tu sais que c’est fini, maintenant que tu as pris conscience que je me contre fou de ta dévotion, sais-tu que ce spectacle est particulièrement réjouissant ? …Sais-tu pourquoi ?

 

 

EMILIE

(D’une voix éteinte)

Non…

Maitresse Trinity se relève calmement, se dirige vers la chaise où sont posés ses vêtements et commence à se rhabiller.

 

MAITRESSE TRINITY

(Tout en s'habillant)

Car j’assiste tout simplement au ravissant spectacle… d’une femme magnifique, l’une des plus femmes d’Aquitaine… qui bouffe de la merde…pour bouffer de la merde…

Emilie s’effondre en larme devant son assiette presque vide tandis que Maitresse Trinity achève de s'habiller.

 

EMILIE

(Soudain hystérique)

Je vois hais!

 

MAITRESSE TRINITY

Ca m’est égal. Ouvre ta bouche que je vois ce spectacle. (Voyant qu’Emilie s’exécute) Oh divin, di-vin…Allez, vite, vite, lèche ton assiette, je veux te voir lécher. (Soudain très autoritaire) Dépêche-toi de terminer et lèche l’assiette !

Emilie obtempère mais avec lenteur. Exaspérée, Maitresse Trinity l’empoignant par le chignon lui plonge le visage dans l’assiette ; Emilie craignant de salir ses joues s’empresse de tout lécher.

 

MAITRESSE TRINITY

Tu es d'une nullité crasse ma pauvre fille !

Emilie terrifiée, se dépêche de terminer et de tout boire.

 

MAITRESSE TRINITY

Voilà, c’est bien. Range tout maintenant. Allez, plus vite que cela…ensuite tu te rinceras la bouche avec de l’eau. Tu trouveras une carafe pleine dans le buffet.

Emilie range tout en triple vitesse et boit ensuite plusieurs verres d’eau avant de s'essuyer le visage.

 

 

 

MAITRESSE TRINITY 

(Clame)

Ouvre ta bouche…(Emilie ouvre sa bouche dont Maitresse Trinity fait l’inspection). Ca va, c’est à peu près propre, mais évite de trop parler…Désormais Emilie, tu peux m’appeler Madame.

EMILIE

(Timide)

Puis-je aller me faire vomir ?

 

MAITRESSE TRINITY

Il est hors de question que tu souilles mon donjon. Mais qui te crois-tu ? Attends d'être rentrée chez toi. Voilà une transition toute trouvée pour demander à ton gentil mari de te ramener à la maison. Et pour ce qui est de la merde, ma fois…nous sommes 6 milliards d’habitants sur cette terre, tu devrais pouvoir trouver de quoi te nourrir…

Maitresse Trinity ouvre la porte du boudoir et fait rentrer Claude dans la pièce. Celui-ci marque un temps d'arrêt surpris par l’odeur de la pièce.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Souriante)

Voilà cher Monsieur, c’est terminé. Je vous la rends une fois pour toute…Les dernières séances sont parfois émouvantes et Madame est sensible, ne lui en voulez pas si elle a versé quelques larmes.

 

CLAUDE

Merci beaucoup, Madame. Eh bien, je ne vous dit pas au revoir, ha, ha…(puis s’arrêtant humant l’air). Mais dites-moi? Je ne veux pas être désobligeant mais vous avez raison ; cette maison doit avoir un sérieux problème de fausse septique…

 

MAITRESSE TRINITY

Ne soyez pas désolé, je vous l’avais bien dit.

 

CLAUDE

Enfin, je voulais dire que je comprends mieux votre souci. C’est drôle mais tout à l’heure je ne sentais absolument rien… A propos, votre assistante Jessica m'a aimablement promené dans votre parc. J'y a vu ce magnifique étalon. Quelle puissance! Quelle vigueur! On imagine volontiers l'animal fonçant vers l'obstacle et le sautant sans difficultés.

 

 

 

MAITRESSE TRINITY

Oh oui ! Il saute sans difficultés et votre femme en est convaincue d'ailleurs.

 

CLAUDE

(Contrit)

Mademoiselle Jessica m’a fait comprendre qu'Emilie n’a jamais versé le moindre centime pour toutes ces séances. Je suis absolument confus. Je me suis donc permis de vous laisser un chèque de 2.500 euros. (Se tournant vers sa femme) Franchement Emilie, tu exagères ! Nous ne sommes pas sur la paille et Madame a tellement fait pour toi!

Emilie, ravale ses larmes et la tête basse n’arrive pas à parler.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Bienveillante)

Ce n’est pas un soucis Monsieur ; je vous remercie pour votre générosité… Au revoir Monsieur, au revoir Emilie…(doucereusement) Me permettez-vous de vous appeler par votre prénom?

Emilie quitte la pièce sans un regard pour Maitresse Trinity. Claude fait un petit sourire dépité, comme pour s’excuser de l’attitude cavalière de sa femme qui ne sait pas remercier et quitte la pièce.

 

Note de l’auteur: Libre à Maitresse Trinity de choisir le disque de son choix. J’opte personnellement pour le trio opus 100 de Schubert.

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Mardi 22 décembre 2 22 /12 /Déc 22:58

La pièce commence par ce qui était à l'origine la première scène de l’ancien Acte 2. Mais j’ai supprimé cet acte fort ennuyeux et grandguignolesque.

 

Maitresse Trinity voulait une scène de scatologie. Elle adore que des soumis(e) bouffent de la merde. Cette demande m’embarrassa car ces pratiques ne sont pas les miennes. Mais il faut savoir honorer une commande. Plutôt que de décrire de fastidieuses scènes de WC que j’aurais été incapable d’imaginer, la scatologie m’a servie d’excellent support pour illustrer le sadisme de Maitresse Trinity. Dans cette scène Maitresse Trinity inflige une torture morale à une jolie jeune femme devant être jouée par Emilie (soumise en réel régulier).  Pour moi, cette scène est une des meilleures.  C’est par ailleurs la seule qui garde une légère touche vaudeville avec un brin d'humour.

 

Bonne lecture.

 

Edouardnj

 

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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