Lundi 31 mai 1 31 /05 /Mai 00:15

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Le Commentaire

 

Par une étrange association d’idées, cette histoire du masque de fer m’est récemment revenue à l’esprit alors que je m’apprêtais à publier une nouvelle page de ce blog. Tout part du commentaire du vigilant Lumbardo, lequel s’est ému en constatant la publication d’un extrait de conversation privée et la référence à la rue Sontay à Bordeaux. S’ensuivit, presqu’immédiatement un mail menaçant de Maitresse Trinity me rappelant les limites à ne pas franchir sous peine de sanctions aussi sévères qu’immédiates.

 

J'avoue ma surprise. Vous savez tous que ma pièce fut rédigée avec la complicité de Maitresse Trinity. Par conséquent, publier un extrait de conversation en lien direct avec la pièce ne devrait bouleverser personne. Je tiens cependant à rassurer le lecteur que jamais je ne publierai la moindre correspondance intime ou confidentielle mais je m’aventure tout de même à vous révéler, sans prendre trop de risques, que Maitresse Trinity ne m’a jamais écrit la moindre lettre d’amour. Quant à la rue Sontay…Mon Dieu ! Celle-ci fait plus de cinquante numéro et Maitresse Trinity n’y habiterait plus depuis plus de deux ans ! Mais de bonne grâce, souhaitant la paix et par crainte de représailles, j’ai décidé de modifier le précédent article et de recourir au langage des briguants afin de brouiller définitivement les pistes. Je suis certain que le lecteur trop curieux et peu familier du verlan sera pris au piège et errera dans Bordeaux à la recherche d’une rue "Tayson" qui n’existe pas.  J’en ris de bon cœur d’avance.

 

Bref tout cela pour vous dire, que j’eus le sentiment, un beau matin, de me réveiller avec des « vous entrez dans une zone interdite », des  « Achtung Minen » ou encore des « E pericoloso sporgersi » plein les oreilles. Cela me ramène à mon masque de fer, par un de ces raccourcis que j’adore. Une récente biographie, écrite par un historien de grande qualité, m’a convaincu que le Masque de Fer, loin d’être le frère du roi Louis XIV, Fouquet ou tout autre personnage de grande importance était en fait un personnage insignifiant, un modeste valet du nom d’Eustache Danger que son geôlier, le marquis de Saint-Mars, aurait masqué et maintenu au secret afin de faire croire aux tiers qu'il s'occupait d'un prisonnier de première importance. Personne ne pouvait approcher ni parler au masque de fer, et le Marquis de Saint-Mars, surtout lorsqu’il déplaçait son prisonnier à travers la France, contrôlait ses moindres faits et gestes tout en gardant à portée de main un pistolet chargé, prêt à tirer. Derrière cette grotesque mascarade montée de toute pièce par  le Marquis de Saint-Mars, se cache en fait la triste réalité d'un homme pervers en manque de reconnaissance.

 

« Moins le secret n’a d’intérêt mieux il doit être gardé ». Telle pourrait être la morale de la tragique histoire du Masque de Fer. 

 

Mais revenons à la pièce. De nouveaux acteurs y font leur entrée dont le sympathique Julien qui m’a tant fait rire avec son blog qu'il mérite bien d'être récompensé.

 

Bonne lecture.

 

Edouardnj

 

Les acteurs 

 

Serf François ;

Serf Léonard ;

Serf Thomas ;

Julien (l’auteur du blog).

 

 

La scène

 

 

Scène (2) – Plan pour banlieue difficile…

 

Un groupe de quatre garçons apparait. Le groupe semble mené par un leader, dénommé François, grand musclé et plus sûr de lui que tous les autres. Il entre le torse bombé moulé dans un T shirt sans manches. Ceux qui le suivent, Léonard et Thomas sont assez costauds mais sous influence du premier. Enfin, le quatrième Julien a tout du soumis de la bande : plus petit, maigrichon et plus jeune.

 

FRANCOIS

(Arrogant)

 

Pas mal la baraque…

 

JESSICA

 

Vous pourriez commencer par me saluer et vous déshabiller.

 

FRANCOIS

(S’approchant de Jessica et lui tenant tête)

 

On a pris une douche et puis les ordres c’est moi généralement qui les donne, capisch…

 

JESSICA

(Pointant du doigt les fesses de Maitresse Trinity)

 

Si tu veux la baiser il va bien falloir que tu te foutes à poil, Capisch ?

 

LEONARD

 

Te fritte pas François, elle est trop bonne, faut pas perdre une occase pareille.

 

JULIEN

 

François, laisse béton, c’est la fille qu’on veut.

 

FRANCOIS

(Hargneux)

 

Toi ta gueule, c’est moi qui dit !

 

THOMAS

(A Jessica)

 

Faut l’excuser M’ dam, on s’est paumé en venant et François a cru que c’était un pipo votre rendez-vous.

 

JESSICA

 

Si j’étais vous, je resterais polis, car une occasion pareille, ça ne se rate pas.

 

FRANCOIS

(A Jessica)

 

J’te préviens, on n’a pas fait toute cette route juste pour tirer un petit coup. Ta soumise on va lui casser le cul.

 

JESSICA

 

Vous avez carte blanche, Messieurs, c’est une salope qui mérite d’être défoncée.

 

François s’approche ensuite lentement de Maîtresse Trinity et s’accroupit devant elle.

 

Une dernière chose. Elle ne comprend que le rapport de force. Allez-y franco.

 

François empoigne les cheveux de Maîtresse Trinity la forçant à redresser la tête. Maîtresse Trinity soutient le regard haineux de François malgré sa position inconfortable.

 

FRANCOIS

 

Alors comme ça tu ne comprends que le rapport de force. Je vais t’apprendre moi à respecter un mâle. Un vrai. Poufiasse…T’aime la bite ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui j’adore.

FRANCOIS

 

Tu te rappelles salope ce qu’on a dit dans notre annonce ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Que vous alliez renifler ma chatte et mon cul avant de me saillir par les deux trous ?

 

FRANCOIS

 

Absolument !

 

François se met à genoux et commence à renifler le sexe de Maitresse Trinity ainsi que son anus. Il s’amuse à frotter son nez et à le faire glisser dans la fente de la belle femme.

 

FRANCOIS

 

Et que dois-je vérifier pétasse ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Que mon degré d’humidité soit suffisant ?

 

FRANCOIS

(Se redressant)

 

Parfaitement et je crois que tu mouilles déjà car t’es…

 

MAITRESSE TRINITY

(Dans un souffle sensuel)

 

Une pute en chaleur…une chienne à foutre…

 

FRANCOIS

(A Léonard)

 

Doigte-la un peu. T’es de mon avis. On la tringle ?

 

Pendant ce temps, Léonard et Thomas se sont déshabillés. Léonard commence à caresser la vulve de Maîtresse Trinity avec les doigts. Julien est en retrait les bras croisés, timide.

 

LEONARD 

(Hilare)

 

T’as raison mon vieux, elle est déjà trempée la nana ! T’es qu’une salope toi ! Hein ! Pas vrai que t’en es une ! (Il commence à lui gifler les fesses en faisant des allers/retours). Dis-le que t’es une salope !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui je suis une salope prête à l’emploi ! Fessez-moi !

 

FRANCOIS

 

C’est moi qui décide connasse, mais qui te crois-tu ? Contente-toi de mouiller et de remercier le ciel que nous soyons là. Je veux que tu me supplies de nous sucer…

 

François s’assoie sur une chaise et fait signe à Maitresse Trinity de s’approcher.

 

FRANCOIS

 

Allez salope, installe-toi sur mes genoux.

 

Maitresse Trinity s’allonge sur les genoux de François qui lui glisse automatiquement deux doigts dans le sexe puis un autre dans l’anus et commence à la branler frénétiquement.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oh, oui….

 

FRANCOIS

 

T’es qu’une chienne et nous, on ne baise que des culs de chiennes.

 

François se met à rosser les fesses de Maitresse Trinity à pleines mains.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oh….

 

FRANCOIS

 

LEONARD, viens me remplacer, continue à lui coller des raclées sur le cul…elle adore.

 

JESSICA

(Souriante)

 

Je l’ai bien dressée.

 

Léonard a remplacé François sur la chaise et fesse Maitresse Trinity tandis que François ayant baissé son pantalon, son caleçon et tenant Maîtresse Trinity par les cheveux s’amuse à promener son énorme sexe, déjà en érection, sur le visage de la belle. De son sexe, il effleure ses yeux, sa bouche, son nez. Maîtresse Trinity essaie de happer le gland de François, mais sans succès. Pendant ce temps, Julien, tout penaud,  regarde la scène les bras croisés.

 

FRANCOIS

 

Alors, t’arrive pas à sucer, allez attrape ou ça va barder pour toi.

 

Maitresse Trinity, tout en se faisant lécher le cul et le sexe par Thomas et Léonard, finit au bout de quelques minutes par happer le sexe de François dans sa bouche. François en profite pour donner un violent coup de rein et s’enfonce au plus profond de la gorge de Maîtresse Trinity lui arrachant un cri étouffé. Puis, François saisit l’arrière de la tête de Maîtresse Trinity empêchant cette dernière de se dégager.

 

LEONARD

 

C’est la fessée qui te dérange ? Tu veux qu’on te démonte la rondelle ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

S’il vous plait démontez-la moi.

 

FRANCOIS

 

Venez voir les mecs comme je bourre bien sa bouche. Regardez, elle est au bord de l’étouffement. (A Maitresse Trinity) T’inquiète on va bien te défoncer. En attendant tu me suces.

 

François entreprend de violents vas et viens dans la bouche de Maîtresse Trinity, laquelle, au lieu d’en souffrir en rajoute en accentuant la pression en avalant le plus possible le sexe du jeune lascar. Ce dernier qui voudrait la voir davantage humiliée se met en colère. Par mesure de rétorsion, il accentue de plus en plus ses coups de reins.

 

FRANCOIS

(Transpirant)

 

Mais on dirait qu’elle veut qu’on lui viole la bouche ma parole ! Mais c’est qu’elle aime ça !

 

MAITRESSE TRINITY

(Profitant d’un instant de répit)

 

Oui j’adore.

 

FRANCOIS 

(Se retirant soudain de la bouche de Maitresse Trinity)

 

Ha t’adore ? He bien on va voir ça.

 

Pendant que François s’occupe à enfiler un préservatif, Léonard se glisse sans ménagement dans la bouche de Maîtresse Trinity et débute des vas et viens tout aussi brutaux. Cette dernière est au bord de l’étouffement mais continue sa succion. François, quant à lui, s’approche de la croupe de Maitresse Trinity appuyant son gland sur l’anus de Maîtresse Trinity.

 

LEONARD

 

Putain elle est trop bonne, elle suce comme une déesse, approche Thomas.

 

Thomas tend son sexe devant la bouche de Maîtresse Trinity si bien que celle-ci alterne entre les deux sexes avant de les avaler ensembles.

 

THOMAS

 

C’est vrai qu’elle trop bonne.

 

FRANCOIS

(Toujours le sexe appuyé contre l’anus de Maîtresse Trinity)

 

Maintenant tu vas moins faire la maline.

 

A peine ces mots prononcés, François sodomise d’un coup violent Maîtresse Trinity. Celle-ci pousse un cri dans un premier temps.

 

MAITRESSE TRINITY

(D’une voix douce)

 

Je veux qu’on me défonce.

 

FRANCOIS

 

Mais on va te défoncer les uns après les autres, t’inquiètes pas. Je te le promets, tu ne pourras plus t’asseoir après.

 

François commence une pénétration particulièrement brutale en poussant de grands" ha" et "han" cherchant à accentuer la pression de ses coups de boutoirs.

 

MAITRESSE TRINITY 

(D’une voix presque suppliante)

 

Vous me faites mal…

 

FRANCOIS commence à être exténué par ses vas et viens.

 

FRANCOIS 

(Ricanant)

 

Quoi ! T’en veux plus ? Tu vas le regretter.

 

FRANCOIS pilonne de plus belle l'anus de la jeune femme qui souffre vraiment et se trouve au bord de la jouissance. Maîtresse Trinity, malgré la douleur, s'applique à  sucer les queues des deux autres compères.

 

FRANCOIS

(A ses comparses)

 

Dégagez, je vais lui gicler dans la gueule.

 

LEONARD

 

Ok, nous, on va s’occuper de son cul.

 

François se dégage des fesses de Maîtresse Trinity, retire son préservatif et lui plonge son sexe dans la bouche  après lui avoir saisi, une fois de plus, sans ménagement, une poignée de cheveux.

 

FRANCOIS

 

Fais-moi jouir Salope !

 

François explose au fond de la gorge de Maîtresse Trinity, laquelle avale la moitiée de la semence et en recrache l’autre. Léonard, quant à lui, pénètre d’un coup le sexe de Maîtresse Trinity.

 

FRANCOIS

(Giflant le visage de Maitresse Trinity et lui montrant la flaque de sperme sur le sol)

 

Nettoie avec ta langue. Serpillière à foutre !

 

Maîtresse Trinity, ne se fait pas prier et lèche consciencieusement la flaque de  sperme.

 

CEDRIC

 

Allez bouge ton cul salope, empale-toi bien sur le sexe de Léonard. (A Léonard) Si on jouait au rodéo ?

 

Thomas se met à califourchon sur le dos de Maîtresse Trinity, tandis que Léonard la pénètre toujours.

 

LEONARD

 

Oh oui, trop génial.

 

Léonard se met à pousser Maitresse Trinity de l’avant avec des coups de reins très en profondeur en sorte que cette dernière est obligée d’avancer à quatre pattes.

 

 

LEONARD 

(Ricanant)

 

C’est ça ma pouliche, comme ça à quatre pattes continue à avancer.

 

Thomas que est sur le dos de Maitresse Trinity, lui claque les fesses comme il le ferait pour une jument. Maitresse Trinity est forcée d'avancer à quatre pattes tant la pénétration est brutale.

 

THOMAS

(Comme s’il invectivait un cheval)

 

He-Rra, He-Rra, allez on avance (il la claque de plus belle) He-Rra. Plus vite…

 

LEONARD

(Pénétrant de plus en plus fort)

 

Allez salope, montre que t’es une grosse jument, plus vite.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui, mais plus fort…

 

THOMAS

 

Mais elle est inépuisable la dévergondée ?

 

Le manège dure quelques minutes et bientôt Maitresse Trinity est acculée contre le mur sans pouvoir se dégager. Thomas saisit les mains de Maitresse Trinity et les lui glisse entre les jambes. La position de Maitresse Trinity est particulièrement humiliante. Maitresse Trinity a désormais le visage et le buste plaqués sol et les fesses relevées et cambrées dans une position obscène. Tandis que Thomas maintient fermement les bras de Maitresse Trinity, Léonard continue à pilonner le sexe de cette dernière avec férocité.

 

LEONARD

(Revigoré par la scène)

 

T’aime qu’on te démolisse la chatte ma belle rousse.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui…

JESSICA

 

Doucement tout de même... 

 

 

FRANCOIS

 

Ca va la blondasse, tu ne vas pas nous dire comment qu'on baise une nana !

 

Léonard termine de jouir dans la plus grande brutalité arrachant à Maitresse Trinity de grands cris rauques. Thomas attend son tour le sexe à la main.

 

THOMAS

 

C’est à moi. Je la prends par devant.

 

FRANCOIS

 

Attends deux seconde j’ai envie de pisser.

 

Sans attendre que Maîtresse Trinity ait pu se relever, François, à califourchon sur la nuque de Maîtresse Trinity,  lui pisse derrière la tête. L’urine lui dégouline dans le cou et inonde  ses beaux cheveux roux.

 

FRANCOIS

 

Elle adore j’en suis certain. (A Maitresse Trinity) Pas vrai que t’aime ça ? Allez, relève-toi.

 

  

MAITRESSE TRINITY

 

Oui j’aime.

 

Maitresse Trinity se relève tout en essorant ses cheveux. A peine debout, François et Léonard la soulèvent du sol lui tenant les cuisses bien écartées afin d'offrir son sexe à celui de Thomas qui s’avance.

 

FRANCOIS

 

Va-y Thomas elle est pour toi.

 

Thomas s’approche le sexe entre les mains et la prend debout. Cloué dans le sexe de la belle, il en profite pour lui  lécher grossièrement  le  visage.

 

THOMAS 

(Hilare)

 

Avec moi, rien que de la tendresse.

 

François et Léonard éclatent de rire. Puis Thomas débute lui aussi un pilonnage en règle, tout en pétrissant les seins de Maitresse Trinity.

 

FRANCOIS

(Méchamment)

 

Allonge-toi !

 

Maitresse Trinity et Thomas, qui est en elle, s’allongent en position du missionnaire. Thomas la baise sans ménagement. François s’est accroupi et se place au dessus de son visage le sexe à nouveau en érection entre les mains.

 

FRANCOIS

 

J’aime pas tes façons d’être une salope toi. Ouvre ta bouche ou je t’éclate la gueule. Tu vas comprendre comment qu'on baise une bouche.

THOMAS

 

Tu vas vraiment te souvenir de ce jour, toi.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Plus fort.

 

FRANCOIS

 

Assez parlé. Ouvre ta bouche !

 

Maitresse Trinity ouvre sa bouche et François y glisse aussitôt son sexe pour la lui violer. Pendant ce temps, Thomas continue à baiser Maitresse Trinity. Au même instant, Lucy fait irruption dans la salle accompagnée de Joachim qui vient d’arriver. Joachim est un quadragénaire en bonne santé et sûr de lui. Il est habillé dans une tenue chic et décontractée. Sa tenue comme sa prestance contrastent avec celles des quatre lascars. Joachim est accompagné d’un groupe de douze hommes.

 

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Lundi 10 mai 1 10 /05 /Mai 09:43

Le Commentaire

 

Il y maintenant plus d’un an, Maitresse Trinity m’envoyait FIEVRE Yolande Peinture automatique 1 Huile sur papier surle message suivant :

 

« (…). Je vais te demander d'ajouter une scène à ta pièce. Au cours de cette scène, je devrai être brutalisée volontairement par un ou plusieurs hommes d'un point de vue sexuel, traitée comme une masochiste, et tu devras me représenter humiliée, rabaissée, réduite à l'état de paillasson, et aimant cela. Ne réfléchis pas trop à cette scène, écris la, et laisse parler tes pulsions de dominateur, ce sera sans doute difficile. Cette scène sera extrêmement intéressante. 
 
 A bientôt, serf Edouard
 
Maîtresse Trinity »

 

Et votre humble serviteur de se mettre aussitôt au travail.

 

Ce ne fut pas chose facile que de rédiger les scènes qui suivent. Ce n’était certainement pas par crainte de commettre un crime de lèse majesté ou de toucher à une sacro-sainte icône. En effet, rien ne me paraît plus ridicule que d’épiloguer sans fin sur la question de savoir si une Maitresse se rabaisse ou non en taillant une pipe à son soumis. Une dominatrice, par définition, fait ce qu’elle veut. Point barre. Mais on ne peut cependant pas en vouloir aux soumis d’avoir le sentiment de marcher sur des œufs sur la question du rapport au sexe des dominatrices. La faute en revient des dominatrices elles mêmes. En effet, il est vraiment navrant de constater la façon dont les dominatrices évoquent leur corps comme s’il s’agissait, de façon réglementaire, d’un temple sacré. Je dirai même que 99% des dominatrices appliquent, sans réfléchir, le décret numéro "blabla" publié au Journal Officiel des dominatrices selon lequel pas un atome de leur chaire divine ne saurait être montré. A l’époque où je prenais Maitresse Trinity très au sérieux, son rapport au corps et cette façon de pouvoir le dissocier de l’esprit, ou plutôt d’y mettre l’esprit qu’elle voulait forçait mon admiration et m’entrainait dans son sillage.

 

 

La difficulté de l’exercice de rédaction était plutôt celle de décrire une scène de sexe brutale sans tomber dans la pornographie où mes dialogues se seraient résumés à des : « Hooo ; Ahhhh ; je vais jouir salope, etc… ». Ecrire du cul n’est pas évident. Dans ce cas je me réfugie toujours dans le vaudeville avec le risque de la gaudriole. Pour autant, je trouve que je ne m’en suis pas trop mal tiré.

 

Serf Joachim et Mélanie font leur entrée pour la première fois dans cette pièce.

 

Bonne lecture.

 

Edouardnj

 

 

La Scène

 

 

ACTE III

 

Scène (1) – Fièvre

 

Le rideau s’ouvre sur le boudoir de Maîtresse Trinity. Celle-ci est attablée entrain de dîner avec Jessica. La table est remarquablement bien dressée : nappe brodée, grandes et petites assiettes, verres en cristal remplis de vin. Deux chandeliers à plusieurs branches éclairent d’une lumière chaleureuse la scène. Les deux femmes sont paisibles et se font face de part et d’autre de la table. Lucy, sert les deux jeunes femmes dans la discrétion et l’efficacité.  Un fond sonore de musique classique berce le repas.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Jessica ?

 

JESSICA

 

Oui Maitresse ?

 

MAITRESSE TRINITY

(Tourmentée et tremblante)

 

Je ne vais pas bien.

 

JESSICA

(Pleine de sollicitude)

 

Voulez-vous que j’appelle un médecin ?

 

MAITRESSE TRINITY

(Tremblant de plus en plus - Prise de convulsions)

 

Non, j’ai juste besoin de me faire défoncer. J’ai besoin qu’on me décharge du foutre partout…

 

JESSICA

(Surprise)

 

Vous faire défoncer ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je veux baiser tout de suite. J’en veux plein le cul et jusqu’au bout…très fort…Tu ne peux pas comprendre toi qui es lesbienne.

 

JESSICA

 

Il est tard Maîtresse ! Je ne peux pas appeler des soumis à cette heure de la nuit ! Et puis ceux qui sont dans les geôles sont complètement amortis…

 

MAITRESSE TRINITY 

(Trahissant une forme de fébrilité)

 

Tu es ma secrétaire, alors débrouille-toi…Fais les annonces, dépêche-toi ! Tu attends quoi ? Que je demande à Lucy de m’apporter des concombres ?

 

Jessica se lève à contre cœur se dirige vers l’ordinateur.

 

JESSICA

(Intimidée)

 

Non je ne dis pas cela…

 

MAITRESSE TRINITY

(Enervée)

 

Alors magne toi ! Tu ne vas tout de même pas me laisser dans cet état !

 

 

JESSICA

(Résignée)

 

Je vais regarder quelques annonces.

 

MAITRESSE TRINITY

(Tremblant de tout son corps, en état de manque)

 

Oui, oui très bien. Choisis un site gratuit, où les annonces figurent avec un téléphone.

 

Jessica est déjà derrière l'ordinateur entrain de regarder les annonces.

 

 

MAITRESSE TRINITY

(La gorge sèche)

 

Alors tu trouves ? (à Lucy consternée) Apporte-moi à boire…

 

Lucy sert un verre d’eau à Maitresse Trinity qui se désaltère d’un coup.

 

 

JESSICA

(Lisant une première annonce)

 

Bien, bien. Voici une annonce intéressante. Je vous la lis: « Jeune homme, 31 ans, à la recherche d`une femme (ou plusieurs) pouvant me recevoir pour me sucer de façon régulière. Au menu, pompage intense, gorge profonde et éjaculation faciale. Je cherche une femme qui avant tout aime être soumise par la bouche et désireuse de mesurer ses compétences à cet exercice. Curieuses et débutantes très bienvenues. »

 

MAITRESSE TRINITY

 

Non pas cela, je ne veux pas que sucer. Une autre…

 

JESSICA

 

En voici une autre : « Homme 35 ans grand et mince pour femme se mettant à ma disposition pour me soulager de mon sp(devinez...). Présentez-vous en détail ainsi que vos disponibilités. »

 

MAITRESSE TRINITY

 

Non…une autre.

 

JESSICA

(Soupirant)

 

Celle-ci devrait vous convenir : « H 39 cherche petite chienne, pas de paroles, vous vous déplacez à 4 pattes et je vous défonce ».

 

MAITRESSE TRINITY

 

Pas mal, retiens-la, mais lis moi une dernière annonce.

 

JESSICA

 

Voici  « Tu aimes te faire prendre le fion comme une chienne ? Te faire gicler sur ta face de salope ? Nous sommes un groupe de lascars TTBM, on débarque chez toi, tu te frottes à nos queues, on te renifle la chatte et le cul et si le degré d`humidité est respectée la saillie aura lieu par les deux trous ».

 

MAITRESSE TRINITY 

(D’un air décidé)

 

Appelle.

 

JESSICA

 

Mais que dois-je dire ?

 

MAITRESSE TRINITY

(Arrachant le combiné des mains de Jessica et composant le numéro de téléphone)

 

Allo ?...Oui bonjour j’appelle à propos de l’annonce que vous venez de passer sur « Sex-Aquitaine »…Non pas pour moi mais pour ma soumise…Oui une très belle chienne…Physiquement ?....Très belle…1m75, 85D, 55kg, rousse aux yeux bleues, 38 ans…Moi ?...Je suis blonde, je suis sa maîtresse. C’est elle que vous baiserez, pas moi…Oui je veux que vous la preniez comme une chienne…Vous pouvez passer tout de suite…Très bien…Vous avez de grosses queues ?...Génial…je vous envoie l’adresse par mail, soyez là dans une demi-heure maximum. (Maitresse Trinity raccroche satisfaite).

 

 

JESSICA

 

Voulez-vous dire que je vais devoir vous dominer ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Absolument. Trouve-moi un mec de plus.

 

JESSICA

(Se tournant vers l’ordinateur)

 

Tiens que dites-vous de cela : « Maitre 42 ans, Bordeaux, physique agréable cherche une soumise femelle très pétasse à dresser corriger humilier devant servir de vides couilles, de paillasson, femme sans tabous uniquement adepte de baffes, molards, sodo, sac à jus, etc. »

 

Maitresse Trinity reprend le portable et contacte l’individu.

 

 

MAITRESSE TRINITY

(A Jessica le combiné à la main le temps que l’interlocuteur décroche)

 

Parfait comme annonce…(soudain anxieuse)…pourvu que ce type puisse se déplacer ce soir, c’est vraiment important…pourvu qu’il dise vrai…(le type décroche)…Allo ? Oui bonjour j’appelle pour votre annonce dans Sex-Aquitaine…oui c’est cela…oui c’est pour moi…oui très…disons soumise, très soumise…Non je ne serai pas seule…non avec une autre femme, ma maitresse…

 

Jessica arrache le combiné des mains de Maitresse Trinity.

 

JESSICA

 

Bonjour Monsieur, je suis Maîtresse Jessica, la maitresse d’Isabelle à qui vous venez de parler. Si vous pouvez vous déplacer rapidement près de Bergerac ce serait formidable car il y a urgence…Oui elle est en chaleur, elle n’en peut plus…Ah non monsieur, je ne veux pas la moindre douceur…vous pouvez tout faire et de préférence  l’enculer directement sans lubrifiant. N’essayez pas d’être doux elle ne jouira pas… 1m75, 85D, 55kg, rousse aux yeux bleues, 38 ans…Oui uro et scato possibles. A propos elle paie pour se faire enculer alors si ça peut vous motiver…elle vous donnera 500 euros pour votre prestation…Je vous envoie la photo par internet ainsi que l’adresse…bien… et comment vous prénommez-vous ?...parfait…on vous attend très vite Joachim, dépêchez-vous Isabelle est déjà trempée.

 

MAITRESSE TRINITY

 

He bien, on peut dire que tu es gonflée…Je trouve ton idée de me faire payer très intéressante, mais tu aurais pu me demander mon avis.

 

JESSICA

 

J’ai pensé que cela vous exciterait sans doute…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ca n’est pas faux mais je dois dire que je n’aime pas m’appauvrir comme cela, tout au plus j’accepte de faire une opération blanche.

 

JESSICA

 

Peut-être existe-t-il un moyen de s’arranger ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je pense aussi.

 

Maitresse Trinity, reprend à nouveau son portable et compose un numéro sur le clavier du téléphone. On entend la tonalité, on décroche, une femme répond au bout du fil.

 

MAITRESSE TRINITY

(Gentille)

 

Allo Mélanie ?...C’est Maitresse Trinity…Tu vas bien ? …Bien remise de tes émotions de la dernière fois ?...Tu vois que tu peux dépasser tes limites, en tout cas je voulais te dire que j’ai été particulièrement fière de toi, vraiment…En fait je ne t’appelais pas pour cela…Non…Je souhaite savoir si tu as quelque chose de prévu à l’instant et pour les heures qui suivent ?...Ah un dîner chez toi…C’est ennuyeux…Bon écoute il faut absolument que tu l’annules…Pourquoi ? Parce que j’ai besoin ce soir de 2.500 euros… Non, non pas demain, ce soir…(sur un ton mi compréhensif mi agacé) Je sais Mélanie que tu n’as pas les moyens, je connais ton salaire…Mais non je ne te demande pas de vider ton compte en banque et tu sais bien que le money slavering n’est infligé qu’aux hommes…Je veux juste que tu ailles gagner 2.5000 en faisant le trottoir…Oui le trottoir…Comment cela tu ne comprends pas bien…(agacée) Tu souhaites un dessin ? Je veux que tu fasses la pute pour moi ce soir et que tu me ramènes l’argent ! Ca n’est pas compliqué tout de même…(énervée) ! He bien je ne sais pas Mélanie, tu tailles des pipes, tu te fais sauter, tu te fais sodomiser si tu veux,  pourvu que tu me ramènes 2.500 euros…(on doit sentir qu’au bout du fil Mélanie est particulièrement réticente et qu’elle essaie d’argumenter ce qui irrite profondément Maîtresse Trinity) Mélanie il n’y a pas de « mais »…tu annules ton dîner, tu trouves une excuse, tu inventes n’importe quoi mais ce soir tu fais la pute…(en colère) Comment cela tu ne sais pas faire ! Comment cela tu te marie demain ! Tu mets une mini jupe, tu montre ton cul et t’attends le client dans la rue…Mais non ! Pas en centre ville… Dans le quartier à putes de Bordeaux près de mon ancien donjon…rue de Tayson (toujours en colère) Mais débrouille toi Mélanie, tu racontes des carambouilles à ton fiancé ! Tu fais payer 50 à 200 euros suivant la prestation ou la gueule du client…Basile ne sera pas posté trop loin ne t’inquiètes pas…(furibarde) Mélanie tu vas faire le trottoir tout de suite ! C’est un ordre ! Basile passe te prendre dans une demi-heure ! Cela devrait te laisser suffisamment de temps pour te raser la chatte et te laver le cul. Gare à toi si j’apprends que tu n’es pas sur le pied de guerre prête au travail quand il arrivera chez toi ! Il apporte les capotes…Vas te préparer car tu perds déjà du temps ! (Maitresse Trinity raccroche puis se tourne vers Jessica toujours en colère) : Non mais quel toupet ! Tu te rends compte, elle commençait à trouver des excuses. Si je demande à l’une de mes soumises de faire le trottoir, elle fait le trottoir sans blagues !

 

JESSICA

 

Oui Maîtresse, l’attitude de Mélanie est inacceptable !

 

MAITRESSE TRINITY

(Appelant Basile par l’interphone)

 

Basile vas chercher Mélanie chez elle et conduis-la dans le quartier à pute de Bordeaux. Reste à deux pas d’elle. Elle doit faire la pute ce soir et me ramener 2.500 Euros.

 

BASILE

(Dont on entend la voix)

 

Bien Maitresse.

 

 

JESSICA

 

Comment nous organisons-nous avec vos invités Maîtresse?

 

MAITRESSE TRINITY

 

C'est très simple, c'est toi qui gères.

 

JESSICA

 

Vous me donnez carte blanche pour diriger les ébats?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Absolument.

 

JESSICA

 

Soyez sans craintes Maîtresse, je ferai en sorte que vos vœux soient exhaussés.

 

On frappe à la porte et l’on entend un brouhaha masculin  en arrière fonds.

 

MAITRESSE TRINITY

(Attendrie)

 

 C'est bien Jessica, tu es une bonne et fidèle servante. Je veux du foutre, qu'on me pisse dessus, qu'on me défonce. C'est mon choix, n'essaie pas de comprendre…Je crois que nos amis sont arrivés. Fais-les rentrer maintenant. A toi de jouer.

 

La lumière s’éteint.

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Jeudi 29 avril 4 29 /04 /Avr 00:21

Le Commentaire

 

300px-YoffGarbage.jpg Et voici la dernière scène de ce trépidant Acte II.

 

Je le dis, j’aime cette dernière scène que je l’ai pondue tout seul, comme un grand. Je ne savais plus trop quoi faire de Michel (le fameux serf Michel de Lens) et de Charlotte (soumise Charlotte de Bordeaux). Je m’en suis débarrassé avec l’aide de Maitresse Trinity qui, dans cette scène, ne fait pas dans la dentelle.

 

Le texte qui suit est relativement pervers et vous offre même une scène de zoophilie pour faire plaisir à la belle rousse. J’avais rédigé une autre scène avec un poney, à la demande de Maitresse Trinity, mais j’ai supprimé cette scène un peu lourdingue.

 

Je profite de l’occasion de cette dernière scène de ce deuxième acte pour vous redire que ce blog ne sera pas perpétuel. Il prendra fin le 10ème jour suivant la publication de la dernière scène du dernier acte. Après je disparaitrai pour toujours, ne regarderai plus le site de Maitresse Trinity duquel je me désabonnerai. Toute aventure doit avoir une fin. Cela mettra un terme aussi aux quelques mails que j’ai reçus et qui m’ont accablé de reproches. On critique le ton de ce site, on me trouve des aigreurs, etc. Soyons clairs, je ne règle de comptes avec personne si ce n’est avec moi même dans ce blog. Ce blog n’est rien d’autre qu’une immense autocritique. Je n’ai pas de comptes à régler avec Maitresse Trinity car pas plus qu’on ne peut régler de comptes avec la virtualité, on ne peut concevoir de comportements corrects, aimables ou malveillants avec la fiction. Dire que je me venge de Maitresse Trinity est aussi incongru que de dire que je me venge de Rocambole ou d’Arsène Lupin.

 

Je reviendrai sur ce sujet dans un prochain article. En attendant, place à la perversité, à la mienne belle et bien surgie des tréfonds de mon imagination avant d’y replonger pour longtemps.

 

Bonne lecture.

 

Edouardnj

 


 

 

Scène (4) – Michel au rebut

 

Charlotte fait son entrée dans la pièce. Au bout de quelques secondes, Jessica rentre dans la pièce accompagnée de Michel plus pitoyable que jamais. Jessica tient également un chien en laisse. Michel va spontanément s’asseoir à table. A peine assis, Maitresse Trinity lui lance un paquet qu’elle vient de sortir du buffet. Puis elle saisie une bouteille de Villageoise et la pose sur la table avec un verre et une cuillère à soupe.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Michel)

 

A table ! (Michel ouvrant le paquet découvre un kilo de saindoux). Ne me déçois pas Michel.

 

MICHEL

 

Non Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bien…(désignant Charlotte) Surpris de voir ta femme ?

 

Michel est médusé et n’ose pas répondre.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu n’oses plus répondre ? (A Charlotte) : Fous-toi à poils !

 

CHARLOTTE

(Embarrassée)

 

Oui Maitresse…

 

Charlotte commence à se déshabiller.

 

MICHEL 

(N’en croyant pas ses yeux de voir sa femme)

 

Que…que fais-tu là ? (Charlotte commence à se déshabiller doucement et ne répond pas à Michel). Charlotte, il…il faut que je t’explique…ce n’est pas…ce n’est pas ce que tu crois…

 

Charlotte continue à se déshabiller.

 

MICHEL 

(Honteux)

 

Je n’ai pas voulu cette situation…J’ai…j’ai été piégé…Ce n’est pas ma faute…elle m’a piégé…je te demande pardon pour cela…

 

Charlotte continue toujours à se déshabiller sans un regard pour Michel, elle est presque nue.

 

On va repartir Charlotte…je te demande pardon pour tout…on va tout recommencer à zéro…comme avant…tu te souviens comme c’était beau…(réalisant que sa femme est presque nue) mais que fais-tu ? Que fais-tu ?

 

CHARLOTTE

(Impassible)

 

Je me déshabille…

 

MICHEL

 

Mais tu es folle !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tais-toi maintenant  et regarde plutôt. (à Charlotte) Fous-toi en levrette sur la table et cambre ton cul.

 

Charlotte entièrement nue prend la pose exigée par Maîtresse Trinity, elle fait cela de façon mécanique sans lubricité particulière. Elle exécute un ordre.

 

MICHEL 

(Réalisant que sa femme est sous l’influence de Maîtresse Trinity)

 

Mais que fais-tu ! Tu es dépravée…(hurlant) la chienne ! La chienne ! Elle t’a eus ! Elle t’a dépravé!

 

 

 

MAITRESSE TRINITY

 (Giflant Michel à toute volée)

 

Comment oses-tu !

 

CHARLOTTE

(Résignée)

 

C’est elle qui le veut Michel…Je n’y peux rien.

 

MICHEL

(Hurlant)

 

Cela dure depuis combien de temps Charlotte !

 

CHARLOTTE

(Tout en maintenant sa pose obscène)

 

Depuis plus de trois mois maintenant…

 

MICHEL

 

Alors tu savais pour moi ?

 

CHARLOTTE

 

Oui…

 

MICHEL 

(Avec une sorte d’inquiétude et de sollicitude)

 

Et c’est elle qui t’oblige à ne plus faire l’amour avec moi alors…n’est-ce pas ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu as tout compris. Ses contraintes à elles sont sexuelles…Je la gave de sexe…

 

MICHEL

(Assommé)

 

Charlotte réveille-toi ! Elle veut te pervertir ! Faire de toi une nymphomane !

 

CHARLOTTE

(Résignée)

 

Michel, c’est trop tard….Elle m’oblige à jouir, à me masturber nuits et jours à baiser continuellement…Elle multiplie mes partenaires…Et quand je suis seule elle me gave de films pornos…

 

MICHEL

(Effondré)

 

Mais refuse ! Arrête !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Montre ce que tu sais faire Charlotte. Montre à Michel ce que je t’ai appris...

 

Charlotte les cuisses très écartées les deux mains ouvrant ses fesses commence à onduler du bassin comme si elle s’empalait sur un sexe imaginaire.

 

CHARLOTTE

 

Voilà Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je la contrains à plusieurs rapports par jours… je l’oblige à pomper les queues de tes copains de comptoir, à lécher des chattes…

 

MICHEL

(Effondré)

 

Mais vous êtes entrain d’en faire une putain dépravée ! Charlotte tu étais la plus douce…la plus parfaite…

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mais s’en est une Michel…Je suis partie à Maurice il y a quelques semaines tu le sais.

 

MICHEL

 

Oui Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

 

He bien sache qu’elle a tout financé avec son cul…ça coute cinquante euros pour l’enculer…Le billet et l’hôtel m’ont couté 25.000 Euros environ ce qui fait qu’elle a du se faire enculer plus de 500 fois en trois semaines.

 

MICHEL

 

C’est faux ! C’est faux ! Tu m’as trahi…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mais ce n’est pas tout…dis-le Charlotte…

 

CHARLOTTE

(Dans un état second)

 

C’est que j’aime cela…

 

MICHEL

(Ecœurée)

 

Et me amis… ils savent…

 

CHARLOTTE

(Innocente)

 

Ceux qui m’ont baisé oui, les autres…

 

MICHEL

(A lui même)

 

Nous sommes devenus cinglés Charlotte…cinglés…

 

Maitresse Trinity positionne Charlotte en levrette sur la table sur laquelle Michel est attablé, son cul est très relevé, elle la fait reposer sur le ventre les cuisses très écartées – Le postérieur de Charlotte touche donc presque l’assiette – avec ses mains Maitresse Trinity écarte les fesses de Charlotte.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Regarde son cul…qu’y vois-tu ?

 

Michel s’approche de plus près et constate que le pourtour de l’anus de Charlotte est tatoué.

 

MICHEL 

(Effaré)

 

Mais qu’est-ce que c’est ?!!!

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu le vois c’est un tatouage…(d’un ton amusé) Qu’observes-tu ?

 

MICHEL

(Tout en faisant une contorsion avec le cou)

 

Cela ressemble à…à Méduse !!!

 

CHARLOTTE

 

Maîtresse, exigea lors de la signature de mon contrat d’appartenance que je sois tatouée et que je porte son signe distinctif…J’ai d’abord refusé, car je ne voulais rien de visible, même pas sur la fesse. Alors elle a choisi l’anus…

 

MICHEL

 

Mais c’est répugnant !

 

CHARLOTTE

 

Ce fut très, très douloureux car c’est une zone très sensible.

 

MICHEL

 

Mais avec ce tatouage tu es prisonnière…

 

CHARLOTTE

 

Je n’oserais en effet, plus jamais montrer mon anus à personne, sauf cas force majeure…

 

MICHEL 

(Indigné)

 

Mais Charlotte ! Tu es totalement aliénée !!!

 

MAITRESSE TRINITY

(A Michel)

 

Alors ça t’épate ? Pas vrai ? Voir comme cela ta femme pire qu’une chienne en chaleur ? (lui glissant trois doigt dans le sexe et commençant à la branler frénétiquement) Elle adore quand je la branle…Pas vrai ma jolie.

 

CHARLOTTE 

(Geignant)

 

Oui Maitresse…

 

MICHEL

 

Vous êtes immonde, vous m’avez tout pris…

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est exact, je t’ai tout pris, y compris ta femme. Elle est mienne désormais.

 

Maitresse Trinity, regarde Michel fixement dans les yeux.  Elle branle frénétiquement Charlotte qui se tortille et savoure le supplice moral de Michel.

 

MAITRESSE TRINITY

(Sur le ton de la confidence)

 

Michel, je ne te prends pas en traitre. Ce que je t'avais prédit est arrivé. Je t'ai dit dès le départ que mon seul objectif, s'agissant de ton cas était de faire de toi une épave, de confisquer ta femme et d'en faire une pute. Je t'ai aussi dit que lorsque tu serais à point je te jetterai dans une décharge publique infestée de vermine et de rats, et que ta femme finirait sans doute sur le trottoir. Quant je te force à boire de la Villageoise, tu as bien conscience que je le fais uniquement par plaisir sadique. Tu le sais?

 

MICHEL

 

Je le sais Maitresse.

 

MAITRESSE TRINITY

(Glaciale et le regard se perdant dans l'infini)

 

Alors remercie-moi pour ce que je te fais.

 

MICHEL

(Résigné)

 

Merci Maitresse pour ce que vous me faites.

 

MAITRESSE TRINITY

 

J'aime mieux cela. Savais-tu que je fais baiser ta femme tous les jours, même à distance ? Même ton meilleur ami la baise de temps en temps…Elle adore…Elle…

 

MICHEL 

(Se reprenant, Hystérique)

 

Salope ! Traînée !

 

MAITRESSE TRINITY 

 

Jessica vient de me confirmer que ta dernière voiture a été vendue, nous en avons tiré un bon prix. Comme convenus, je te donnerai ce qui te revient, soit 0,0005% du prix de vente. Cela fait 15 euros environ. Heureux?

 

MICHEL 

(Pleurant et se tordant de douleur)

 

Vous m’avez ruiné...

 

MAITRESSE TRINITY

(Jessica et désignant Michel et Charlotte)

 

Alors…que penses-tu de ce beau tableau ?

 

JESSICA

 

Franchement, Maîtresse, je suis épatée, épatée.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui, ils sont parfaitement dépravés désormais et Michel est enfin réduit à l'état de loque.

 

JESSICA

 

C’est fascinant…Mission accomplie.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Il nous a fallu de la patience et du talent. Te rends-tu compte ? Nous sommes parvenus à exhumer leur côté sombre et enterrer à jamais leur image officielle…

 

JESSICA

 

Oui tout cela est du passé pour eux. Michel me semble à point…Qu'en faisons-nous ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Il est temps de conclure et de refermer ce chapitre. Cours chercher Basile et les Bulgares qui doivent s'impatienter.

 

JESSICA

 

Bien Maitresse je cours prévenir Basile et Vladimir.

 

Jessica quitte la pièce et confie la laisse du chien à Maitresse Trinity.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Michel, avant d'en finir avec vous deux, je voudrai que tu contemples la façon dont j’ai baisé ta femme hier dans ton lit conjugal alors que tu croupissais dans l’une des mes geôles. (A Charlotte) En levrette…

 

CHARLOTTE

 

Oui Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

 (Tout en faisant ce qu’elle dit)

 

Tu vois Michel je me place calmement derrière ta jolie femme, comme ses fesses sont parfaitement domestiquées, je ne vérifie même plus, avant de l’enculer (Maîtresse Trinity donne un violent coup de rein et s’enfonce dans le cul de Charlotte) s’il est nécessaire de la lubrifier …

 

CHARLOTTE

 

Oh Maîtresse doucement.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et tu comprendras Michel, que lorsqu’elle dit doucement, c’est le signe que je peux la bourrer. (A Charlotte) allez chérie, comptes jusqu’à 200. Compte mes coups de reins…le chien prendra le relai.

 

CHARLOTTE

 

Oui Maîtresse, 1, 2, 3, 4

 

Charlotte compte jusqu’à 200, puis Maîtresse se dégage pour approcher le chien de Charlotte.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Maintenant ma jolie occupe-toi de ton Maître. Suce-le, branle-le, rends-lui les honneurs.

 

 

CHARLOTTE

(S’approchant sur le chien)

 

Merci Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Michel)

 

Ouvre tes yeux…regarde donc ce que nous avons fait de ta femme…J’exige que tu ne perdes pas une miette de ce divin spectacle. Regarde-la. Remercie-moi.

 

Charlotte qui n’a pas tardé à faire bander l’animal  s’est positionnée en levrette. Le chien, visiblement habitué, commence à la prendre s’accrochant à sa croupe.

 

MICHEL 

(Ecœuré et en larmes)

 

Merci Maitresse.

 

CHARLOTTE

 

Je sens que je vais jouir Maitresse, m'autorisez-vous?

 

MAITRESSE TRINITY

 

D'accord mais je veux que tu mordes le sexe de Michel en jouissant (à Michel) Michel sorts ton sexe et offre-le à ta femme!

 

Michel, résigné, obéit, se met à genoux devant la bouche de sa femme, déboutonne son pantalon et lui présente son sexe qu'elle prend dans sa bouche.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Charlotte)

 

Tu accentueras ta morsure au fur et à mesure de la progression de ta jouissance.

 

CHARLOTTE

 

Oui Maitresse…ça vient…

 

Charlotte, commence à jouir et progressivement tout en mordant le sexe de Michel. Celui-ci soupire au début, puis se met à geindre, et enfin à crier sous le regard ravi de Maitresse Trinity.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Allez jouis ma salope! Jouis plus fort! Mords! Mords plus fort!

 

CHARLOTTE

 

Merci Maitresse…

 

Charlotte très excité par le chien se met à jouir de plus en plus fort et broie le sexe de son mari entre ses dents. Le pauvre homme hurle à la mort. Après avoir joui, Charlotte relâche sa pression et Michel s'effondre par terre  se recroquevillant en hurlant de douleur.

 

CHARLOTTE

(Epuisée mais heureuse)

 

Merci Maitresse, merci mille fois.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Charlotte)

 

Qu'as-tu à dire à Michel avant qu'il nous quitte?

 

CHARLOTTE

 

Je n’ai plus rien à lui dire depuis longtemps Maitresse.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Voila Michel, je crois que nous arrivons au bout de chemin que nous avons parcouru ensemble. Un long chemin, parfois difficile mais qui fut passionnant. Aujourd'hui, tu n'es plus rien et tu n’as plus rien…je n’ai donc plus besoin de toi…Merci Michel…Tu sais ce qui t'attend au moins?

 

Entre temps, Basile, Jessica, Vladimir et deux gros bras font leur entrée dans la pièce.

 

 

MICHEL

(Toujours résigné)

 

La décharge publique Maitresse.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui c'est cela. Tu n'as plus le choix.

 

BASILE

 

Nous sommes prêts Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

(Dédaigneuse tout en désignant Michel)

 

Bien, embarque-moi ce déchet. (Giflant Michel) Au revoir Michel. (Elle lui jette une petite bourse à la figure) Et n'oublie pas tes quinze euros.

 

MICHEL

 

Au revoir…Maitresse Trinity gifle immédiatement Michel, lequel se reprend terrifié. Au revoir Maitresse et merci pour tout.

 

Michel quitte la pièce la tête basse en suivant Basile qui le conduit vers sa destination finale.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Vladimir tout en désignant Charlotte)

 

Voila je vous remets la fille. Elle est éduquée, prête à l'emploi. J'ai bien reçu les 20.000 euros sur mon compte. Jessica vous remettra son passeport. Où l'embarquez-vous?

 

VLADIMIR

 

On commence par Tirana. Elle y sera dressée. Ensuite on verra. Cela dépend d'elle. Si elle travaille bien elle pourrait évoluer vers Chisinau.

 

CHARLOTTE 

(Paniquée)

 

Mais Maitresse, c’est impossible !

 

VLADIMIR

 

Tu pourras racheter ta liberté, ne t'inquiète pas.  Mais il faut pour cela que tu travailles bien. Allez filons. La route est longue.

 

Vladimir et ses gros bras empoignent Charlotte et la conduisent vers la sortie.

 

CHARLOTTE

(Hurlant)

 

Mais Maitresse, et mes enfants!

 

MAITRESSE TRINITY

 

Nous venons de prévenir les services sociaux de la Mairie. La DASS devrait prendre la relève.

 

 

CHARLOTTE

(Hurlant de plus belle)

 

Mais vous ne pouvez pas me séparer de mes enfants ! C’est monstrueux !

 

VLADIMIR

 

Je te l’ai dit il te suffit de racheter ta liberté. 2 millions d’euros seulement. Si tu travaille de façon acharnée tu seras libre. C’est promis.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Cela ne dépend que te toi ma chérie, de ta bonne volonté, de ton cul. Oui tu vas devoir beaucoup travailler maintenant.

 

VLADIMIR

 

Allez, suis-moi tu perds déjà du temps.

 

La lumière s’éteint.

 

 

 

Le rideau tombe

 

(Fin de l’Acte II)

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Lundi 26 avril 1 26 /04 /Avr 12:33

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Le Commentaire

 

Après mes réflexions de la semaine dernière qui ne sont que la face émergée d’une grande perplexité qui me gagne, je reprends le fil de ma pièce. J’irai jusqu’au bout au risque de publier des commentaires en décalage avec ce que j’ai pu écrire. Je me veux honnête, ferai mon autocritique si nécessaire et m’imposerai de rester courtois.

 

Nous en étions donc restés à la scène (2) de l’Acte II qui mettait en scène deux nouveaux brillants acteurs : Elonore (Elonore ou Eléonore ? N’y aurait-il pas une erreur de typographie dans la cheptel de Maitresse Trinity) et Pierre, mariés pour les besoins de la pièce mais sans doute moins pervers qu’en réalité. D’ailleurs, vous aurez remarqué que je suis très soft.

 

Bref, l’histoire est simple, Pierre veut enculer un petit jeune, sa femme aussi et Maitresse Trinity, très généreuse, leur en livre un sur un plateau d’argent. Un personnage non identifié dans le cheptel de la belle rousse vient donner du piquant à la scène à la demande de Maitresse Trinity elle même. Elle voulait un travelo, particulièrement répugnant pour s’occuper du jeune homme. En fidèle serf de l’époque, j’exhaussais les vœux de ma Maitresse. Ursula fait donc son entrée.

 

Ce n’est cependant pas Ursula qui fait, de mon point de vue, le maigre intérêt de cette scène. Pour une fois j’ai voulu apporter une connotation morale. Pierre et Elonore sont emportés par leur perversité et ne se posent pas de questions. Ils ne cherchent pas plus que la satisfaction immédiate de leurs pulsions et Maitresse Trinity est décidée à en profiter. Mais alors que les voici rassasiés, qu’ils frottent leur ventre repus, Maitresse Trinity leur dévoile qu’ils viennent d’enculer leur propre fils (joué par Léoplod). Bien sûr, ils ne le savaient pas et soudain réalisent l'horreur de la situation.  Rattrapés par leur conscience, ils sont à la fois les victimes et bourreaux de leurs propres actes. Pierre et Elonore ne peuvent pas assumer et se désunissent dans la dispute, ils se sentent laids, font preuve soudain de pudeur en cachant leur nudité sous le regard méprisant de Maitresse Trinity.

 

Le tout n’est pas très fin, j’en conviens. Un portrait psychologique demanderait un travail considérable que je ne suis pas capable de fournir. Du moins, que je n'ai pas vraiment le temps de réaliser.

 

Bonne lecture. 

 

Edouardnj

 

 

Scène (3) – Désastreuse Ursula

 

On frappe à la Porte.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Entrez !

 

Ursula, travelo repoussant fait son entrée. Il est gros, poilu, portant une grotesque lingerie qui dissimule à peine ses bourrelets de graisse et sa pilosité de yéti.  Il porte un rouge à lèvres criard ainsi qu' une perruque blonde, ébouriffée. En un mot il est immonde.

 

URSULA

(D’une voix de fausset)

 

Bonjour Maitresse.

MAITRESSE TRINITY

 

Installe-toi Ursula en attendant ton tour…

 

URSULA

 

Oh Merci Maîtresse.

 

ELONORE

 

Oui pas avant que notre petite salope m’ait léché le con…(Hurlant dans les oreilles de Léopold) Approche ta langue salope !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Détachez-lui le bâillon. (A l’oreille de Léopold) et je veux te voir lécher goulument la chatte de cette femme mais te t’avise pas de parler.

 

Maîtresse Trinity conduit Léopold entre les cuisses d'Elonore tout en lui désignant son sexe à lécher. Léopold s’installe et commence à lécher fort laborieusement.

 

ELONORE

(Irritée)

 

Applique-toi salope, c’est la première fois ou quoi…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je vais l’aider…

 

Maitresse Trinity appliquant sa main sur l’arrière du crâne de Léopold écrase le visage de Léopold sur le sexe d’Elonore le forçant à lécher.

 

Alors Elonore es-tu satisfaite maintenant.

 

ELONORE

 

Oh oui Maitresse, grâce à vous, notre ami se débrouille beaucoup mieux. Ah putain, cette langue va me faire jouir. (Se retournant brusquement et offrant ses fesses au jeune homme) Lèche-moi le cul maintenant ! Fais-moi jouir ! Fous-moi des doigts dans la chatte et branle-moi !

 

MAITRESSE TRINITY

(Autoritaire)

 

Allons mon garçon obéis, lèche et branle cette cochonne.

 

ELONORE

 

Oh Maitresse, je sens que cela vient très vite, autorisez-moi à jouir.

 

MAITRESSE

 

Pas pour l’instant, les putes dépravées de ton espèce n’ont pas ce droit. (A Léopold) Arrête-toi mon ami. Lève-toi, et toi Ursula, approche et commence à le sucer.

 

URSULA

(Voix de fausset)

 

Mais tout de suite Maitresse…

 

Ursula se met à sucer avec une sensualité repoussante, tout en minaudant. Léopold est horrifié mais se met à bander petit à petit – Ursula lui lèche de sa grosse langue les cuisses et Léopold est partagé entre humiliation et plaisir.

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est parfait tout cela. (A Ursula) Lèche-lui l’anus également, (aux soumis) Ecartez-lui les fesses, il faut aider notre pauvre Ursula…

 

PIERRE

 

C’est un vrai un cul de jeune salope, on en croise pas tous les jours des comme ça…(à Léopold) Bouge-pas salope…

 

URSULA s’affaire entre les jambes de Léopold de longues minutes. Elle dévore littéralement l’anus de Léopold.

 

URSULA

C’est un cul comme je les aime…

 

Sous les coups de langue d’Ursula, Léopold se met à tortiller de plaisir ce que Maîtresse Trinity ne maque pas de remarquer.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mais regardez-moi cette petite cochonne, elle aime bien tous ces coups de langue on dirait…Dis-moi mon garçon, aimes-tu les coups de langue d’Ursula ?

 

Léopold fait un signe de dénégation de la tête tout en se tortillant de plaisir.

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est bon Ursula, allonge toi sur le dos, cuisses écartées, tu va sucer ce jeune homme tandis qu’il te sucera…Faites-nous toutes les deux un beau 69…(prenant Léopold par le bras) Allez allonge-toi sur Ursula…(à Elonore) Quant à toi encule-le en même temps…

 

Maitresse Trinity force alors Léopold à s’allonger sur Ursula, et lui retire son bâillon. Ursula se met à sucer avec conviction, mais Léopold hésite – Pendant ce temps, Elonore munie d’un gode ceinture s’est placée derrière Léopold et commence à le forcer.

 

MAITRESSE TRINITY

(Constatant la réticence de Léopold à sucer)

 

Allons Léopold un petit effort…

 

LÉOPOLD

(En secouant la tête en signe de dénégation)

 

Non, Maîtresse, je n’arriverai jamais à sucer. Cela me dégoute.

 

MAITRESSE TRINITY

(Compréhensive mais autoritaire)

 

Léopold, regarde ta posture, regarde le chemin que tu as parcouru…tu viens de te faire enculer par ce couple et tu refuse de sucer ?

 

LÉOPOLD

 

Mais c’est que…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Allez suce, tu en rêves, tu me le dis depuis 6 mois…Ne penses pas à la laideur d’Ursula, concentre-toi juste sur son sexe, ferme les yeux si tu veux….allez fais cela et tu rentreras chez toi…

 

LÉOPOLD

 

Mais j’ai du mal…

 

MAITRESSE TRINITY 

 

(A Léopold) C'est comme tu voudras. (A Elonore) Bourre-le sans pitié, fais lui mal et lorsque notre ami sucera enfin comme il se doit, tu pourras redevenir plus douce…

 

 

ELONORE 

(Commençant déjà à défoncer Léopold)

 

Avec plaisir Maitresse. (A Léopold) Tu as compris ma salope, suce nous cette pine comme il se doit…

 

PIERRE

(Qui s’est assis à califourchon sur Léopold pour l’immobiliser)

 

Et si tu veux que j’arrête de t’écraser de tout mon poids tu as intérêt à tout avaler…

 

Léopold résigné,  ferme les yeux et se met à sucer, d’abord lentement, puis plus vigoureusement sous les coups de boutoirs d’Elonore.

 

Quelle vraie salope, je ne pensais pas qu’à son âge on pouvait baiser comme cela…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je suis satisfaite que vous réalisiez enfin votre fantasme…Vous vous êtes enfin « offert  votre délire » comme le disait si bien Elonore, en vous tapant le cul d’un petit jeune…C’est chose faite, n’est-ce pas Elonore ? N’est-ce pas Pierre ?

 

PIERRE

 

Oui c’est vraiment une chance de vous avoir rencontré sur internet, d’autant plus que les sites de rencontres sont saturés de frustrés ou de fantasmeurs…

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est exact. Aujourd’hui votre opiniâtreté est votre dévotion est récompensée…(à Elonore) Alors, ce cul, l’aimes-tu ?

 

ELONORE

(S’afférant sur le cul de Léopold et le prenant bien par les hanches)

 

Il est sublime…

 

 

URSULA

 

Ahhh…cette petite salope  va me faire jouir…

 

MAITRESSE TRINITY

(Indifférente)

 

Alors libère-toi…(A Elonore toujours afférée). Ce cul n’est sans doute pas aussi beau que celui de ton fils…

 

ELONORE

(Interloquée)

 

Je vous demande pardon ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et pourtant Elonore, tu es bien entrain d’enculer ton fils…

 

Elonore interrompt sa sodomie et se retire de Léopold.

 

ELONORE

 

Quoi ????

 

MAITRESSE TRINITY

 

En dépit de tes affirmations tu en rêvais immonde petite salope. (Elle retire le masque de Léopold) et toi aussi Léopold, tu n’es qu’une petite cochonne et tu rêvais de cochonneries avec ta mère …

 

Léopold se redresse recrachant le sperme qui coule de sa bouche.

 

LÉOPOLD

(Traumatisé)

 

Vous êtes immonde ! C’est ma mère !

 

MAITRESSE TRINITY

(S’étant munie de sa cravache munie d’un manche en plomb)

 

Ta mère et toi le vouliez depuis longtemps, un point c’est tout…Seul Pierre pourrait vraiment se plaindre, car il n’a jamais dit ou insinuer qu’il était attiré par toi Léopold…J’ai donc pris un risque…mais un risque calculé…Vous devriez me remercier.

 

LÉOPOLD

 

Vous êtes immonde…Je n’ose même plus renter chez moi…je n’oserai même plus me montrer à mes parents pour le restant de ta vie…Maman, papa, regardez ce que vous m’avez fait !

 

Pierre et Elonore restent interdits et n’osent pas retirer leur cagoule de cuir, dernier rempart qui les protège de la réalité.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Retirez vos masques maintenant…

 

Pierre et Elonore, résignés, retirent leurs masques.

 

LÉOPOLD

 

Vous, votre assistante…ma mère, et mon père…(désignant Ursula) et ce gros dégueulasse, …vous n’êtes que des porcs…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Soigne ton langage Léopold, c’est toi le porc, c’est toi qui m’as conduit à tes parents, c’est toi qui les espionnes sur internet, c’est toi qui m’as donné leurs pseudo sur les sites de rencontres, c’est toi qui m’as prévenu lorsqu’ils se connectaient sur internet, c’est toi qui voulais que je vérifie les cochonneries qu’ils répandent sur la toile, c’est toi qui me disais que cela te faisait bander et (très autoritaire) c’est toi qui oses te plaindre !

 

LÉOPOLD

(En larmes)

 

Oui mais c’est ma mère et mon père vous ne comprenez pas ! Je dis des choses mais ne les pense pas forcément !

 

ELONORE

(S’approchant de Léopold pour le prendre dans ses bras tout en essayant de couvrir son corps de femme dénudé)

 

Mon chéri…je ne pouvais pas savoir…

 

LEOPOLD

(Repoussant violemment sa mère, qui tombe par terre, quasi nue, après avoir échappé ses vêtements sur le sol.)

 

Ne me touche pas…(Hurlant) Tu me dégoute ! Tu m’as sali !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Que tu es décevant, Léopold, petit matamore sur internet mais qui n’ose jamais assumer. (Vociférant) Dégage d’ici et ne reviens plus !

 

LÉOPOLD

 

Je vous maudis, et je fais le vœu que vous ne connaissiez jamais le bonheur sur Terre…et que vous mourriez seule, isolée de tout le monde, sans amis, sans famille, sans amour…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ce n’est pas avec ton petit vermicelle de rien du tout que tu procureras le moindre bonheur à qui que ce soit mon ami…pour la dernière fois dégage…

 

LÉOPOLD

 

Le sexe sans amour ça donne du plaisir, pas du bonheur…Vous ne comprenez même pas cela…Je m’en vais…(se tournant vers ses parents) Vous…je n’irai même pas à votre enterrement.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Il est trop tard pour être profond Léopold, tu n’as peut-être pas tort, mais ta conduite t’interdit de tenir de tel propos…Je suis suffisamment lucide pour l’admettre d’un vieux moine en accord avec lui même, mais pas de petits pervers de ton espèce ou de l’espèce de tes parents…

 

Léopold prend ses affaires et s’en va en hurlant de douleur. Il quitte la pièce en claquant la porte.

 

ELONORE

(Se rhabillant)

 

Léopold, reviens, nous ne savions pas…

 

MAITRESSE TRINITY

(Narquoise)

 

On se rhabille? On devient pudique?

 

PIERRE

 

Ce que vous nous avez fait est proprement dégueulasse. Vous n'êtes qu'une immonde salope.

 

ELONORE

 

Vous nous avez trahis…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Il n’y a pas de trahison possible car je ne vous demande pas de me faire confiance. Je suis une salope et n'arrête pas de le clamer haut et fort. Comment cela peut-il encore vous surprendre ?

 

 

PIERRE 

(Hurlant de désespoir en direction de sa femme)

 

Tout ça c’est de ta faute…si n’avais pas voulu de taper des petits jeunes…

 

ELONORE

 

Tu es bien placé pour me faire la morale, toi, qui te gave de pornographie…

 

MAITRESSE TRINITY 

(Calmement et les reconduisant à la porte)

 

Allez continuer votre dispute ailleurs. Vous me fatiguez. Je ne veux plus voir vos corps flasques sous mes yeux. Débarrassez-moi le plancher, Allez vous rhabiller ailleurs et ne vous avisez pas à me nuire…

 

 

 

PIERRE

(A Maitresse Trinity)

 

Vous n’êtes qu’une salope.

 

MAITRESSE TRINITY

(Faisant un signe dédaigneux de la main)

 

C'est ça, c'est ça. J'essaie de rendre service et voila comment je suis remerciée…

 

Comprenant que leur présence n’est plus désirée, Pierre et Elonore quittent la pièce, presque recroquevillés cachant leurs sexe avec leurs vêtements en boule. On frappe à la porte.

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Vendredi 23 avril 5 23 /04 /Avr 01:25

 

imagesMes propos vous sembleront hors sujet mais je tenais à vous parler du film à la télé. Celui qui est passé un dimanche soir il y a quelques semaines. Vous savez, ce film avec cette actrice qui joue le rôle d’un écrivain psychopathe et qui assassine ses victimes tout en copulant copieusement avec elles. J’ai pris le film en cours de route et j’ai bien regretté d’avoir loupé le début. Oh bien sûr je me voudrais plus intellectuel et pouvoir exhumer des auteurs de littérature du siècle dernier pour vous apporter la preuve que l’on peut être à la fois cultivé et pervers et que tout cela fait bon ménage dans ma petite personne. Pourtant, c’est bien ce film grand public, vu par des millions de spectateurs à travers le monde qui m’a plu et dont je voudrai vous parler. Pareils à des millions d’hommes et de femmes je n’ai pas pu résister au charme pervers de Sharon Stone. Je vous dirai même que j’ai a-do-ré.

 

En un mot, la belle Catherine Tramell (alias Sharone Stone), écrivain à succès, est en délicatesse avec la justice. Une justice policée mais non moins redoutable puisqu’il s’agit de Scotland Yard. Les anglais étant plus fins que leurs cousins d’Amérique, ils décident de faire examiner l’écrivain par un psychologue. Ce dernier est un professionnel. Du solide, du sérieux, du lourd. Il apparaît un brin guindé,  barricadé derrière une solide déontologie et connaissant suffisamment les rouages de la psychologie humaine pour ne pas être manipulé. Tu parles. Je me contenterai juste de décrire la scène suivante pour donner un aperçu de ce film plein de perversité et illustrant à merveille une dominatrice.

 

Au cours du film, notre brave psychologue décide de suivre à distance Catherine Tramell, pour s’apercevoir rapidement que celle-ci se met en danger. En effet, elle s’aventure seule dans les rues les plus sordides de Londres ou prostituées et dealers vivent en harmonie.  Il observe à distance. Le temps semble avoir suspendu son vol, ne sachant s’il doit basculer dans la violence ou le sexe. Notre homme est inquiet et mal à son aise. Est-il un voyeur ou joue-t-il les gardes du corps à distance ? Que lui dicte sa conscience? Il en à ce stade lorsque tout à coup il aperçoit Catherine Tramell s’approcher d’un voyou. Elle entame la conversation et le temps d’un instant la voici happée par les bras musclés du bandit vers un sous-sol aussi sale qu’inquiétant. C’est d’abord le soulagement qui anime notre psy car une femme est à sauver. Sa conscience est soulagée car il peut tronquer sa misérable condition de voyeur pour celle du chevalier blanc. Il va enfin prouver qu’il est un homme, un vrai et surtout qu’il est utile. Il va pouvoir rétablir l’équilibre de sexes dans une partie qui était male engagée.

 

Vite il se précipite vers la porte qui s’est à peine refermée sur Catherine Tramell et son ravisseur. Quoi ? La porte est fermée? Qu’à cela ne tienne…il passera par les toits, sinon par les égouts, voir par les airs ! Une vie est en jeux, son honneur d’homme également! Il grimpe donc sur les toits, non sans avoir défoncé, du premier coup d’épaule, une porte récalcitrante, il aperçoit une verrière et de la lumière ; le salut de la prisonnière est à sa portée ; il va plonger comme tout héro à travers la vitre qui volera en éclats ; il ne se souciera pas de la moindre blessure ; il se battra, délivrera la belle et sans doute couchera-t-il avec elle dans un beau happy end ? Du moins l’espère-t-il. Car avant de plonger, ses yeux éblouis commençant à s’habituer à la lumière, distinguent en contre bas deux corps qui s’enlacent avec frénésie. Le dangereux bandit fornique entre les cuisses largement ouvertes et consentantes de l’écrivant ; elle s’agrippe à son étalon consommant le sexe avec avidité envoyant à la face du monde ses orgasmes assumés. Elle est dans l’acte, elle s’est mise en danger, et elle reçoit les coups de boutoir comme un acte de révérence, de soumission…Couchée comme elle est, elle ne peut que croiser le regard dépité du psy, et lui adresser ce sourire carnacié qui le flétrît sur place.

 

Notre homme est définitivement battu, Tramell lui ayant démontré l’absurdité de ses prétentions. Le constat s’impose : notre psychologue est inutile. Du moins, il n’a plus d’autre utilité que celle que Catherine Tramell voudra bien désormais lui accorder. Bien sûr il couchera avec elle mais uniquement parce qu’elle l’a décidé. Le psychologue qui représente donc l’autorité et la force vient en fait de capituler en rase campagne. Et voici que s’instaure une relation de maître à esclave. Etrange relation. Le Maître accorde une attention à son esclave quand il le décide et selon ses besoins.  L’esclave, lui,  quémande les bonnes grâces de son maître, allant jusqu'à devancer ses désirs, lui offrir plus que ce qu’il demande et misérable, il exultera lorsque son maître, atténuant sa brutalité, lui accordera une part infime de ce qu’il espérait secrètement dans son cœur. J’extrapole à partir d’une fiction me direz-vous. C’est vrai.

 

Revenons-en à Catherine Tramell. Pour résumer, il s’agit d’une superbe quadra, écrivain, doté d’une brillante plume, cultivée, riche, disposant des hommes, goûtant sans modération aux plaisirs féminins, violente, vivant l’acte sexuel comme un combat à livrer. Elle dégage une assurance, une présence déconcertante aussi bien nue qu’habillée.  J’avoue que cette femme me tente. Elle me houspille. Mais voilà, c’est un personnage fictif,  sorti d’un scénario aux recettes faciles imaginé par un homme et matérialisé par une actrice de cinéma, par une image.

 

Je me suis fait cette réflexion quelques jours après le magnifique concert à l’Olympia d’une jeune chanteuse américaine.  Dieu qu’il est bon et doux d’être subjugué…Il fallait entendre la voix grave, parfois rauque de cette femme, cette vamp, raide et sensuelle se déplaçant sur la scène avec flegme tout en s’aidant d’une cane à pommeau d’argent. Si jeune et si sûre d’elle, j’étais attendri observant sa concentration impénétrable en savourant sa voix. Un quintette composé d’un saxophoniste, d’un contrebassiste, d’un batteur, d’un guitariste et d’un violoncelliste qui déclinait des accord de bossa nova utilisant son instrument comme une guitare voluptueuse, la servait avec grâce. Tous cela pour la gloire de la musique et de celle d’une femme de 25 ans jouant de tous les instruments  mais capable, aussi, de chanter a capella tout en rythmant sa mélodie de simples coups de talon sur le sol.

 

Je suis sorti de l’Olympia léger avec cette étrange sensation d’avoir grandi. Pourquoi, me direz-vous, ce saut du coq à l’âne ? Pourquoi d’un bon passer de Catherine Tramell, à la belle chanteuse américaine ? C'est que la première, fictive imaginé par un homme, vient tutoyer ma perversité tandis que la deuxième, bien réelle, me fait pénétrer dans son bel univers de femme.

 

C’est ainsi  que je devais plus ou moins conclure cet Article. Mais la télévision était restée allumée tard après les nouvelles de la nuit. Point de Cathrine Tramell, point de chanteuse américaine, mais l’histoire des camps de transit français de Drancy et de Pithiviers. J’écoutais cette femme évoquant ces enfants séparés de force de leurs mères par la police française puis envoyés seuls vers la mort. La femme parlait d’un petit garçon de quatre ans, grave, abandonné, livré à lui même, sans recours ni réconfort et s’adressant dans le vide à sa mère absente. Dans le néant il disait seulement « maman je vais avoir peur ».

 

Dès lors, je fais l’ultime saut du coq à l’âne, je fais l’ultime raccourci. Il me semble que mon introspection, que mes réflexions ne pèsent pas bien lourd. Il me semble aussi que nous devons, à nouveau remercier la belle chanteuse pour ce qu’elle fait de beau et faire le constat que nos perversités autocentrées que nous soignons si bien sont d'un monstrueux égoisme et d'une injustices inouies. C'est comme si, soixante plus tard, connaissant tout de sa souffrance, nous crachions à la face de cet enfant.

Par edouardnj - Publié dans : Réflexions
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