Jeudi 28 octobre 4 28 /10 /Oct 23:25

 

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Jeudi 28 octobre 2010, fin de ce blog.

 

Par edouardnj
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Vendredi 15 octobre 5 15 /10 /Oct 00:28

 

Le Commentaire.

 

Mes chers amis.

 

Toute chose à une fin. Et voici la fin de cette pièce.

 

GetAttachment-copie-1A titre liminaire, je remercie la jolie Sandra et son divin postérieur qui me permet d’illustrer mon avant dernier article. Dans le fond, sans elle, ni Maitresse Trinity, ni Edouardnj n’auraient été inspirés.

 

Dans la scène précédente je développais quelques idées qui m’étaient chères. Dans celle-ci également. Je dis que ce qui est extraordinaire n’est pas forcément impossible. Je suis donc de ceux qui pensent que l’existence d’une femme vivant comme Maitresse Trinity quoique rare, très rare, n’est pas impossible. Et au début, j'y ai cru. J’y avoue également mon indifférence à la gynarchie, philosophie de mâles en manque de lesbiennes... J’y conteste la suprématie des dominatrices en affirmant qu’un soumis est d’abord l’esclave de ses vices. Rien de nouveau en somme.

 

Dès lors je m’interroge. Comment expliquer mon intérêt pour les dominatrices sans jamais y croire ? Pourquoi avoir persévéré à discuter avec Maitresse Trinity?  Pourquoi toujours tenter de graviter dans l’orbite d’une dominatrice ?

 

C’est que dans le fonds, ni soumis, ni dominateur, franchement baiseur, beau parleur et très joueur, adorant les femmes de caractère, les emmerdeuses et les intellectuelles je suis un homme à femmes dominatrices. Ce qui est bien différent.

 

« Dans le fonds, tout ce que tu cherches c’est de bavarder et de coucher avec moi » me dit un jour Maitresse Trinity. C’est vrai, je l’avoue, je lui ai d’ailleurs dit et il n’y a rien à rajouter. Dans ma vie de libertin, combien de revers ai-je subi. Mais ne valaient-ils pas la peine d'être vécus pour les quelques superbes conquêtes qui furent aussi les miennes?

 

Etre éconduit par une femme est bien normal. C'est l'une des règles du jeu. Je n’accepte pas, en revanche, qu’un homme se faisant passer pour une femme se paie ma tête. Je repense à ce blog, et ses sarcasmes et me rappelle qu’on ne frappe jamais une femme, pas même avec une rose, mais qu'il est toujours permis de rosser tout entourloupeur,même avec un poireau…

 

A bientôt pour mon épilogue.

 

Edouardnj

 


 

 La scène

 

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FRANÇOIS

 

Je vais…vous…vous tuer.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Allons doucement, doucement. Ecoutez mes amis, Julien est mort, Léonard se vide lentement de son sang et je suis admirative de votre résistance…J'ai donc une bonne nouvelle pour François et Cédric. L'un d'entre vous deux survivra…Mais pour cela il devra se débarrasser de l'autre…

 

Maitresse Trinity dessine à la craie sur le sol un grand cercle autour des deux hommes, dans lequel elle rajoute encore plus de tessons de bouteilles et de clous. Les deux hommes sont toujours liés aux jambes et au bras. Leur mobilité est réduite.

 

MAITRESSE TRINITY

 

La règle du jeu est simple. Vous devez vous battre à l'intérieur du cercle. Celui qui sort ou en est expulsé par l'autre sera immédiatement tué par mes soins. Celui qui éjectera son adversaire ou le tuera aura peut-être la vie sauve. Bonne chance messieurs…J'oubliais…Le refus de combattre sera sanctionnée par la mort…

 

EDOUARD

 

Maîtresse, je crois que votre soumis Joachim a tout bu…que dois-je faire?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Laisse-le ainsi avec son masque et ne t'occupe plus de lui. Maintenant ce n'est plus qu'une question de temps (s'approchant vers Joachim et le fixant intensément dans les yeux) et sache que cela peut-être long…très long.

 

Entre temps après avoir hésité, Cédric lance les hostilités et avançant tant bien que mal à genoux en prenant soin de ne pas perdre l'équilibre, il se jette gueule ouverte sur François afin de le mordre. Le combat est laborieux, les deux hommes sont obligés de se déplacer sur le verre et les clous en s'écorchant les genoux par la même occasion.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Divin spectacle…Regarde, j’en ai fait des bêtes qui n’obéissent plus qu’à leur instinct de survie.

 

EDOUARD

 

Il est certain que…

 

MAITRESSE TRINITY

(Interrompant avec suavité)

 

Chut…profite de ce spectacle. Te rends-tu compte ? Ils en sont réduits à devoir se mordre à la gorge….Enfin, revenons à notre conversation Edouard. Si tu es resté fidèle malgré tes doutes c'est que tu devais croire en moi également non?

 

EDOUARD

 

Je vous ai cru sans hésitation au début, mis à part les quelques détails qui clochaient. Mais je m'en fichais. Et puis, je vais vous dire une chose Maitresse…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je t'écoute.

 

EDOUARD

 

Ce n'est pas parce qu’une situation est extraordinaire qu’elle est fausse. C’est pour cela que j’ai persisté à croire en vous. Regardez les milliards de chrétiens qui croient en un homme né d'une vierge, qui est mort et qui est ressuscité. Croyez-moi, croire en l’existence d’une jeune femme de 38 ans qui consacre sa vie au sadisme n’est tout de même pas si extraordinaire ! Après tout vous n’êtes pas Raël, vous ne prétendez pas avoir reçu la visite d’extra-terrestres et j’en passe.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu as compris que je t'ai placé, comme tous mes serviteurs à distance, dans un rapport de foi. Tant qu'on ne me voit pas, on croit en moi, ou on ne croit pas. On se pose des questions, on veut y croire, on doute, etc... Il y a pourtant des éléments qui tendaient à prouver que je ne puis être que bien réelle. Et parfois, peut être certains doutes peuvent-ils planer. J'en suis parfaitement consciente bien entendu.

 

EDOUARD

 

J’en conviens tout à fait. Ce qui me fait dire que vous êtes bien réelle est plus intuitif. Je ne saurai vous l’expliquer.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Es-tu désormais convaincu de la supériorité de la femme?

 

EDOUARD

 

Je suis convaincu de votre supériorité mais ne suis pas convaincu par le gynarchisme. Je ne crois pas du tout à cette philosophie et ne comprends d'ailleurs pas votre de besoin d'y adhérer.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu es joliment insolent.

 

EDOUARD

 

Maîtresse, j'affirme que vous êtes supérieure. N'est-ce pas suffisant?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Certainement pas.

 

EDOUARD

 

Si je suis gynarchiste, je serai alors forcément obligé d'admettre que ma boulangère, qui est une femme petite, grosse, boutonneuse, stupide et désagréable m'est supérieure…Or ma raison me dit que c'est faux…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu prends un cas extrême et puis de toute façon considère-la comme supérieure à toi en effet. J'ai bien l'intention de te forcer à adhérer à cette thèse. Tu constateras qu'elle est exacte.

 

EDOUARD

 

Je vous obéirai car je suis votre soumis mais sachez qu'à l'heure où je vous parle je n'y crois pas.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Hum…Regarde ces deux hommes qui se battent comme des chiens, si Cédric gagne, tu me baises et s'il perd c'est François qui me baisera et tu repartiras chez toi…que souhaites-tu?

 

EDOUARD

 

Que Cédric gagne Maîtresse.

 

En arrière fonds les deux hommes se battent dans la souffrance et la maladresse essayant de se déséquilibrer mutuellement afin que l’un ou l’autre s’écorche mortellement sur les tessons de bouteilles.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu as toujours eu envie de moi n'est-ce pas?

 

EDOUARD

 

Oui toujours.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et qu'as-tu préféré chez moi?

 

EDOUARD

 

Votre visage, vos seins, vos cuisses, votre cul, vos…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je ne te demande pas cela par rapport à mon corps.

 

EDOUARD

 

Votre intelligence et votre talent d'écriture. Votre blog est le seul que je prenne plaisir à lire dans ce cyberspace où l’on les gens souffrent de diarrhée verbale étalée sur la toile dans d’épouvantables charabias.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mais encore ?

 

EDOUARD

 

J'ai tout apprécié chez vous. Même en ne vous montrant pas, vous réussissez à contraindre des hommes sans jamais leur donner le moindre des ordres. En un mot, vos soumis obéissent à des ordres qu'ils se suggèrent eux-mêmes dans le seul espoir de vous plaire et de vous rencontrer. C’est tout à fait admirable, mais quelle souffrance morale aussi.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Sache, que je pourrai même décider de ne plus jamais me montrer et faire venir à moi une quantité de soumis qui s'occuperaient de moi le temps pour eux de s'essouffler.

 

EDOUARD

 

Y avez-vous vraiment songé?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mais bien entendu ! Et je mets cela en pratique depuis fort longtemps déjà. Dans le fonds, je n'ai besoin que de quelques proies pour satisfaire mes pulsions sadiques, de quelques jolies femmes que je lève sur internet, dans les bars ou partout ailleurs pour satisfaire mes pulsions sexuelles et d'une masse de soumis à distance pour me donner ce que je n'exige même pas.

 

 Entre temps, le combat tourne à l'avantage de François qui a réussi à déséquilibrer Cédric. Celui-ci bascule de côté et s'effondre sur le sol tout en se blessant sur le verre tranchant. Ses liens l'empêchent de bouger. Ses yeux exorbités implorent la clémence et la grâce. François se tourne vers Maîtresse Trinity… 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Veux-tu vivre?

 

FRANÇOIS

(Opinant de la tête)

 

Oui Maitresse.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors tue-le!

 

Après avoir regardé une dernière fois les yeux de son camarade François marque un temps d'hésitation, puis se rappelant que Cédric avait débuté les hostilités, sa conscience s'en trouve soulagée. Alors gueule ouverte il jette tout le poids de son corps sur celui de Cédric le mordant à la gorge comme une bête furieuse. Cédric se débat mais continue à se blesser sur le sol. La morsure de François est si forte que le sang finit par jaillir de la bouche de Cédric.

 

MAITRESSE TRINITY

(Flegmatique)

 

Je crois Edouard, que tu n'auras pas l'honneur de me baiser.

 

EDOUARD

(Dépité regardant Cédric mourir)

 

Hélas non.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Aide-moi donc à détacher notre vainqueur qui est épuisé et allongeons-le sur le dos.

 

EDOUARD

 

Bien Maîtresse.

 

Ayant pris soin de se frayer un passage en écartant les clous et tessons de bouteilles, Edouard et Maitresse Trinity dégagent François et le libèrent de ses liens. François est épuisé. Il est vivant et presqu'heureux de s'en être sorti. Maitresse Trinity et Edouard sont debout et regardent le corps épuisé du jeune homme.

 

MAITRESSE TRINITY

(A François)

 

J'étais convaincu que tu allais gagner François. Tu n'étais pas le plus fort sur le plan physique mais tu étais le leader du groupe, donc le plus fort sur le plan mental.

 

FRANÇOIS

 

C'est fini maintenant, je suis libre?

 

Sans répondre  Maitresse Trinity s'agenouille et prenant le sexe du jeune homme commence à le masturber puis à le sucer. L'homme est fatigué, mais Maitresse Trinity suce avec tant de fougue que le jeune homme finit par bander.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bien entendu mon ami, mais pas avant d’avoir récompensé cette magnifique trique.

 

EDOUARD

 

Maîtresse, vous bâtissez-vous vraiment une vie heureuse?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Crétin…

 

EDOUARD

 

Crétin sans aucun doute mais voyez-vous Maitresse, je me demande parfois si vous possédez vraiment vos soumis. Tout porte à le croire. Vous les enchaînez, et moi le premier, par toute une série de liens aussi solides qu'invisibles. Ces liens sont la frustration, la menace, le sexe et bien d'autres encore. Mais à y voir de plus près, je pense que vos soumis s'enchainent plus que vous ne les enchainez.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Qu'est-ce qui te fait dire cela?

 

EDOUARD

 

Je me demande si ces hommes et ses femmes que l'on dit soumis, ne sont pas, en définitive, leurs propres esclaves. Ils sont plus exactement esclaves de leurs propres vices. Un de ces vices visqueux qui enchaine et qui désespère tout en réclamant sans cesse son du. Vous n'êtes, en définitive, que la matérialisation de ce vice pour nombre de soumis.

 

MAITRESSE TRINITY

(Indignée)

 

Je ne le suis en aucun cas!

 

Si je suis moi-même nymphomane et que j'adore me baigner dans les eaux troubles de la luxure, mes soumis s'abandonnent à moi car ils savent que je leur suis supérieure ; que je les dépasse. Je crois l'avoir suffisamment dit !

 

Sur ce, Maitresse Trinity retire sa grande tunique et la faisant glisser le long de ses cuisses, dévoile son corps de rêve.

 

EDOUARD

(Troublé par la beauté de Maitresse Trinity)

 

En fait, dans le train tout à l'heure, un doute est tout de même venu traverser mon esprit, mettant à mal mes certitudes et les belles théories que je viens d'exposer. Un passage des mémoires de ce légionnaire que je lisais m'a beaucoup troublé. (Edouard farfouille dans ses affaires et ressort le livre) A voici…j'avais écorné la page…Permettez-moi de vous lire cet extrait tout à fait édifiant. (Edouard fait une pose et commence à lire) :

 

"A cet instant, une jeune fille kabyle - elle avait peut-être dix huit ou dix neuf ans - est passée sur la plage à quelques mètres de nous, portant sur la tête une panier rond et haut. Sa longue jupe ondulait en battant ses mollets, elle marchait pieds nus sur le sable. Sa peau mate et la dureté de ses traits formaient une harmonie parfaite avec la crique. Il y avait chez cette femme une noblesse, un port hautain, fier, qui imposaient le respect. Sur son passage, devant une compagnie de légionnaire au bain, pas un rire, pas une exclamation, pas une plaisanterie, je le jure. Sa beauté dominait notre force et calmait notre inquiétude. Plus encore que sa beauté, sa noblesse..." (Relevant la tête) C'est beau, n'est-ce pas? 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu observeras qu'il n'est question que de domination…CQFD.

 

EDOUARD

 

Oui c'est vrai. Mais avouez qu'il s'agit d'une domination bien étrange. Pensez à ces légionnaires, des gavroches, des paillards passant leur temps libre dans des bouges.  Imaginez-les le vice chevillé au corps, ricanant et tapant sur les cuisses des femmes. He bien, en voyant cette jeune femme, nos légionnaires se sont libérés de leurs chaines. En un mot, le vice (joignant les gestes aux mots) a fait pshiiit. Remplacez maintenant ces légionnaires par vos soumis. Je vous le dis, vous ne pèseriez soudain à leurs yeux pas plus que votre poids et cela ne serait pas lourd. Le vice s'évapore et la dominatrice se délite. Je vous le dis sans méchanceté.

 

Tout en écoutant Maitresse Trinity s'accroupit nue de part et d'autre du bassin de François et descend lentement vers le sexe de celui-ci.

 

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Vois-tu Edouard…(Tout en parlant Maitresse Trinity se laisse tomber en s'empalant brutalement sur le sexe de François. Ce dernier redresse la tête la regarde fixement quelques micros secondes avant de pousser un cri affreux de douleur;  pris de convulsions abominable il essaie de se dégager mais Maitresse Trinity maitrise sans difficultés ce corps épuisé)…Je ne te laisserais pas le plaisir de me faire la morale, car je suis d'accord avec toi.

 

EDOUARD

(Constatant le sang jaillir au niveau du sexe de Maitresse Trinity)

 

D'a…d'accord sur quoi?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Sur ce que tu brûle de me dire en essayant de porter l'estocade finale. Tu espères me vaincre sur le terrain de la morale mais c'est inutile, car comme toi je pense que l'on ne réussit sa vie que par le don de soi et non pas prenant et possédant.

 

Maitresse Trinity se relève alors et dévoile le spectacle abominable du sexe de François tranché en deux dans toute la longueur. Le sang coule de la plaie dans un flot ininterrompu. François se tortille sur le sol comme une vipère décapitée.

 

MAITRESSE TRINITY

(Clame et sereine)

 

Il va se vider de son sang…

Son sexe tranché en deux ne le protège plus…

Il devrait mourir rapidement.

 

EDOUARD

(Horrifié)

 

C'est abominable !

 

MAITRESSE TRINITY

(Fixant avec intensité le pauvre Edouard)

 

Ai-je bien compris la leçon de morale?

 

 

EDOUARD

(Balbutiant)

 

Oui…oui… Maîtresse.

 

Maîtresse Trinity plonge avec précaution deux doigts dans son vagin pour y retirer un anneau au milieu duquel est fiché une lame aussi coupante qu'un rasoir puis tend l'instrument à Edouard.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu es horrifié car tu viens d'échapper à la mort.

 

EDOUARD

(Tout en contemplant l'anneau)

 

Si Cédric avait gagné…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu m'aurais prise en levrette, tu serais mort et Cédric aurait survécu.

 

EDOUARD

 

Mais je croyais que vous m'aimiez bien?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Pfff. Petit présomptueux. Tu serais mort quand même.

 

EDOUARD

 

Mais...

MAITRESSE TRINITY

 

Ecoute-moi bien Edouard, tout ce que tu dis est bien joli mais je m'en contre-fiche. Pour ma part sache que je prends, je pompe, j'épuise, j'essors, je saccage. En un mot je repère mes proies et les détruis, mais je sais aussi reconstruire et donner sans compter…j'y trouve mon équilibre et ma joie de vivre. As-tu d'autres remarques ?

 

 

 

EDOUARD

 

Non.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors je crois que tu peux partir maintenant.

 

(La lumière s'éteint et le rideau tombe)

 

 

FIN

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Mercredi 15 septembre 3 15 /09 /Sep 22:29

Le Commentaire

 

Chers amis,

 

sa30 C’est donc grassouillet et fraichement décoré de la francisque que je reprends la plume. Voici donc l’avant dernière scène de cette pièce dans laquelle j’apparais pour la première fois jouant mon propre rôle. 

 

Le texte qui suit fut écrit et envoyé à Maitresse Trinity bien avant la fin officielle de notre relation électronique. J’y ai développé tout ce que je pensais de Maitresse Trinity et de notre relation par le truchement de mon propre avatar. Je tiens à préciser que je m’y exprime avec sincérité.

 

J’y fait état de mes doutes sur le sérieux de Maitresse Trinity tout en faisant preuve d’une étonnante indulgence. A la demande de Maitresse Trinity, cette scène a d’ailleurs été édulcorée puisque, si mon souvenir est bon, la première version était beaucoup plus directe.

 

J’y faisais part de ma curieuse découverte lorsqu’un jour l’idée saugrenue me vint de lui faire une offrande. Sans doute par maladresse de sa part, je reçus de paypal un mail  me confirmant la réception de mes petits sous par un homme, un coquin bien identifié, expert en informatique et sévissant  dans une bourgade du Périgord Pourpre…Et dire que voulant jouer au plus fin je  persistais à la ménager. Il est vrai qu’à l’époque Maitresse Trinity n’avait pas encore tenté de m’imposer un impôt obligatoire un peu  comme si le chef d’un grand restaurant vous envoyait, chez vous, l’addition avant même de vous avoir tendu le  moindre menu. 

 

Mais trêve aux longs développements. Tout est dit dans la scène qui suit et dans ma prochaine publication.

 

A bientôt,

 

Edouard

 

 

La scène

 

Scène (2) – Le Saint

 

EDOUARD

 

Bonjour Maitresse, je suis confus, je vous dérange sans doute…Excusez-moi je ressorts.

 

MAITRESSE TRINITY

(Lui faisant signe d'entrer)

 

Mais non mais non rentre donc, je t'attendais et ce ne sont pas ces messieurs qui vont nous déranger.

EDOUARD

(Faisant un pas vers l'intérieur de la pièce)

 

Bien Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

(Cordiale)

 

Alors, es-tu satisfait de me voir enfin?

 

EDOUARD

 

J’en suis soulagé car j'avoue avoir vécu comme une véritable torture morale le fait de ne pas vous voir...A l’heure où je vous parle je ressens  en moi comme une légèreté bienfaisante. La sensation est très agréable…

 

JOACHIM

 

Soulagé ! Mais vous êtes givré! Foutez le camp si vous voulez survivre!

 

Maitresse Trinity saisit sur une table un masque qui se prolonge par un long tuyau fixé au niveau de la bouche et s'approche de Joachim.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Aide-moi Edouard à terminer mon installation. (Désignant Joachim) Attache-lui le masque.

 

Après quelques instants d’hésitation justifiés par le souci de bien faire, Edouard passe le masque sur le visage de Joachim. Celui-ci est si tétanisé qui n'ose plus réagir.

 

EDOUARD

(A Maitresse Trinity)

 

Voila, cela vous convient-il?

 

MAITRESSE TRINITY

 

C'est très bien serf Edouard. Pour rebondir sur ta remarque sache que tant que tu trépignais d'impatience tes chances de venir à moi étaient quasi nulles.

 

EDOUARD

 

Je m'en étais aperçu en effet.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors pourquoi t’es tu obstiné à solliciter des rendez vous ? Te rends-tu compte que j’ai bien failli t’éjecter ?

 

EDOUARD

 

Je m’en rends compte…J’ai un coté idiot…j’en suis désolé, mais ma souffrance morale était trop intense.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Cela se traite comme tout travers. Pour autant, ne pense pas que l'on puisse me flouer avec la stratégie de la pseudo résignation. Les soumis résignés que je ne rencontrerai jamais sont légion. Et pourtant, certains sont en relation épistolaire avec moi depuis plusieurs mois.

 

EDOUARD

(Pointant le tuyau fixé à l’extrémité du masque)

 

Maitresse, qu'allez-vous faire avec ce tuyau?

 

Maitresse Trinity, sans répondre à la question d'Edouard relie l'autre extrémité du tuyau au robinet d'une bombonne de plusieurs litres hermétiquement fermée qui a été disposée en hauteur par rapport à Joachim.

 

MAITRESSE TRINITY

 

La bombonne que tu voies est remplie des latrines de mes soumis qui comme toi ont cru qu'ils ne pourriraient jamais dans mes geôles.

 

EDOUARD

(Inquiet)

 

Vous voulez dire que la bassine est remplie de…

 

MAITRESSE TRINITY

 

De merde qui marine dans de l'urine depuis plusieurs semaines à présent…

 

EDOUARD

 

Et vous…

 

Maitresse Trinity ouvre le robinet. Un liquide noirâtre commence à couler dans le tuyau arrivant directement dans la bouche de Joachim. Celui pousse un cri étouffé, mais ne peut recracher l'urine et la merde qui s'engouffre aussitôt dans son œsophage. Joachim réprime un mouvement de hoquet de dégoût et manque de s'étouffer. Maitresse Trinity ferme le robinet.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Doucement ne nous précipitions pas les choses. Il n'est pas dans mon intention que ce monsieur meurt noyé…

 

JULIEN

(Souffrant)

 

Madame, je vous en supplie retournez la croix…je vous demande pardon…

 

MAITRESSE TRINITY

(Etonnée)

 

Mais pourquoi me demandes-tu pardon? Tu n'as rien fait.

 

Edouard se tourne alors vers Julien dont la tête est devenue écarlate.

 

EDOUARD

 

Maitresse, le sang est entrain de monter à la tête de ce garçon. Je ne comprends pas. Est-il vraiment innocent?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Parfaitement innocent! C’est même un très gentil garçon. Malheureusement pour lui, il est venu jusqu'ici, au mauvais moment. Si tu veux lui rafraichir le visage tu n'as qu'à lui pisser dessus…

 

EDOUARD

(Intimidé)

 

J'avoue que pour l'instant mes tripes sont nouées. Je vais peut-être vous laisser et revenir plus tard car je vois bien que…

 

MAITRESSE TRINITY

(Autoritaire)

 

Tu reste! Tu réponds à mes questions! (Plus calmement) Comment s'est passé ton voyage?

 

EDOUARD

 

B…bien…. (Prenant sa respiration) Trois heures et demie de train à regarder le paysage et à lire les souvenir d'un vieux légionnaire.

 

 

MAITRESSE TRINITY

(Souriant)

 

Saine lecture…(Moqueuse) Monsieur aime se nourrir l'esprit. Tu es du genre mystique sans doute.

 

EDOUARD

 

Cà n'est pas complètement faux. En lisant l'article de votre blog qui classait vos soumis par catégories, je me suis dit qu'il manquait celle des "soumis mystiques" justement.  En général, j'ai toujours trouvé que la mystique et le sexe avaient parfois partie liée.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je le pense aussi, sache que dans l'antiquité, il n'était pas rare que les temples dédiés à certains dieux mettent à la disposition des fidèles, une ou plusieurs prostituées "sacrées".

 

EDOUARD

 

Ah je ne savais pas cela. Un peu comme si l'on était sensé atteindre l'extase mystique par le plaisir sexuel…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui, mais n'oublie pas quant à toi, que tout soumis mystique que tu sois ou que tu prétendes être, je me contrefiche de ton plaisir. Celui-ci fut nécessaire pour les besoins de l'écriture de ta pièce. J'espère d’ailleurs que tu n’as pas omis de bien t’astiquer le manche…

 

EDOUARD

 

Oui, de ce point de vue j'ai rétrogradé dans l'adolescence…

 

MAITRESSE TRINITY

 

(Désignant la bombonne) Je te laisse le soin de gérer le robinet. A toi de faire en sorte qu'il boive ses 10 litres réglementaires.

 

EDOUARD

 

Bien Maitresse, il faudra être patient. Quid s'il vomit?

 

Edouard actionne le robinet si bien que Joachim se trouve contraint d'absorber dans un cri muet une grande quantité du breuvage. Pendant ce temps, Maitresse Trinity ouvre le tiroir d'une commode située dans la pièce et en retire deux grosses bougies. Calmement elle s'approche de François qui commence à souffrir dans sa position à genoux. Maitresse Trinity allume une bougie, et la dispose entre les jambes de François juste au dessous de ses fesses qui commencent à chauffer.

 

FRANÇOIS

 

Mais arrêtez Madame, éteignez cela!

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ne t'avise pas à bouger sans quoi tu risques de t'empaler sur ces clous et de mourir en te vidant de ton sang.

 

FRANÇOIS

(Paniqué)

 

 Mais ça brûle!

 

MAITRESSE TRINITY

 

A toi de trouver la position qui te soulage…

 

Puis Maitresse Trinity renouvèle l'opération avec Cédric mais en plaçant la bougie sous son sexe. Le résultat ne se fait pas attendre ; les deux hommes sont obligés de se tortiller tantôt pour échapper à la brûlure tantôt pour échapper à l’inconfort de leur position.

 

CÉDRIC

 

Non Madame, pas cela…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ecoutez moi bien, vous quatre, si vous acceptez votre sort en silence, je vous libérerai sans aucun doute mais si je vous entends moufter, votre souffrance sera indicible…

 

FRANÇOIS

 

Mais pendant combien de temps?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Contente-toi de tortiller du cul, je te préviendrai en temps voulu.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Edouard)

 

Regarde comme ils sont terrifiés. Tu apprendras à découvrir ce sentiment mon ami. Bien…où en le manuscrit final?

 

EDOUARD

(Sortant de sa serviette un livre broché)

 

Le voici Maitresse, il est pour vous.

 

Maitresse Trinity, ouvre l'ouvrage et en tourne les pages, s'attarde sur quelques pages, esquisse certains sourires et repose le livre.

 

MAITRESSE TRINITY

 

C'est absolument parfait. Le résultat me plait bien. Alors, que penses-tu de ton "œuvre"?

 

EDOUARD

(Tout en s'afférant à ouvrir et fermer le robinet afin de contrôler le débit)

 

Totalement nulle sur le plan littéraire ; pas de vraie histoire, pas d'intrigue. Bref, une succession de scènes toutes aussi pornographiques les unes que les autres.

 

MAITRESSE TRINITY

(Souriant)

 

J'en conviens. En outre, tes premières pages étaient truffées de fautes d'orthographe, de conjugaison ou de grammaire, qui sont parfaitement indignes d'un homme sensé avoir été éduqué.

 

EDOUARD

 

Je vous demande pardon pour cela.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu as pourtant bien failli déraper à plusieurs reprises, heureusement que j’étais là.

 

EDOUARD

 

C’est vrai. Je me suis parfois déconcentré. Cela m’a fait de la peine de vous avoir déçu.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Le manque de vigilance. C'est là ton plus gros problème. C'est un trait de ton caractère qui va bien au-delà de l'écriture.

 

EDOUARD

 

En tout cas je n’ai jamais essayé de vous manquer de respect.

 

Léonard commence à vaciller sur ses genoux, ce qu'Edouard aperçoit sans bouger.

 

EDOUARD

 

Maitresse, je crois que l'un de vos invités est entrain de craquer…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Laisse-le ainsi, à lui de tenir…Alors parle moi de ta soumission. Comment a-t-elle évolué dans le temps?

 

EDOUARD

 

He bien au début, je crois que j’étais totalement pris dans votre filet. J’étais prêt à l’abandon le plus total, j’étais prêt à tout vous donner sans réfléchir. En somme, j’étais prêt pour le pire et voulais me livrer à vous comme un bourgeois de Calais.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

C'est bien ce que j'avais compris.

 

EDOUARD

 

Vous m’aviez totalement convaincu que la soumission à distance était le meilleure des systèmes afin d'être totalement sous votre emprise. Je la souhaitais ardemment.

 

 Entre temps, Léonard s'effondre tout en se déchiquetant sur les morceaux de verre et les clous. Celui-ci git désormais à terre tout en râlant dans une marre de sang qui s’épaissie.

 

FRANÇOIS

(Epuisé)

 

Maitresse, je vous en supplie, libérez-nous… Monsieur, je vous en supplie faites quelque chose…nous sommes entrain de mourir.

 

EDOUARD

(Plein de compassion)

 

Je suis absolument navré Monsieur, mais que voulez-vous que je fasse, je suis un soumis…tout comme vous.

 

FRANÇOIS

 

Mais nous ne sommes pas des soumis…nous sommes des prisonniers.

 

EDOUARD

(Sur le même ton)

 

Je voudrai bien vous aider, soyez-en certain cher Monsieur, mais je ne peux rien faire pour vous. Croyez que j'en suis bien désolé…

 

MAITRESSE TRINITY

(Ironique)

 

Pourquoi mens-tu Edouard…Ce spectacle n'est-il pas jouissif ? N'est-ce pas?

 

 

CÉDRIC

(Implorant)

 

Pourquoi nous faites-vous cela Madame?

 

Maitresse Trinity s'approche de Cédric, ouvre sa tunique en dévoilant sa nudité puis avec grâce glisse les doigts de sa main sur son sexe. Puis de son indexe trempé elle effleure le nez de Cédric.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Pour cela Cédric…pour cela. (S'adressant à Edouard) Alors, continue tes explications.

 

EDOUARD

 

Je m’étais fait à l’idée que je ne pourrai vous voir qu’après une très longue période et que vous rencontrer se méritait. Je planifiais une attente de plus de 6 mois. Je voulais subir et servir. M’abandonner.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et j'imagine que tu fus surpris lorsque finalement je t'ai fait comprendre que j'envisageais de te rencontrer immédiatement en chair et en os.

 

EDOUARD

 

Oui quand j’ai lu votre premier message qui me faisait cette proposition je fus stupéfait et me suis dit « c’est donc pour bientôt ».

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et ce bientôt n’arriva pas et faillit ne jamais arriver.

 

EDOUARD

 

C’est bien pour cela que vous êtes sadique. Vous créez, l’envie, puis le besoin, ensuite le manque et enfin le désespoir. Même moi qui suis relativement structuré et réfléchi, je me suis laissé prendre au piège.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Une façon de commencer à te briser mon ami. Je me suis juste rendu compte que te dominer à distance alors que tu présentais tous les signes de la docilité la plus parfaite allait être la chose la plus ennuyeuse de la terre. T’en es-tu rendu compte ?

 

EDOUARD

 

Pas au début…Au début, je me suis dit que je serai patient pendant plusieurs semaines. Ce fut très dure car, faute d’éducation à distance j’ai du trouver ma voie vers vous dans la plus grande solitude. Ce fut très dur. J’ai failli en devenir fou.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui je m’en suis rendu compte.

 

EDOUARD

 

Au bout de quelques mois, c’est vrai, je me suis impatienté, et me suis dit : elle ne me recevra jamais. Elle me fait mariner dans mon jus. Tout cela, c’est du pipo.

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est ce que j’ai fait et j’ai bien failli t’éjecter à plusieurs reprises. Te sens-tu plus soumis aujourd’hui qu’hier ?

 

EDOUARD

 

Disons que j’ai vraiment pris conscience de votre supériorité ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors il t’a fallu 8 mois pour comprendre ce que d’autres comprennent en trente seconde ? C’est là l’unique conclusion de ton chemin ?

 

EDOUARD

 

Ne soyez pas déçue Maitresse et permettez moi d’élaborer un peu mon analyse.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je t’écoute.

 

EDOUARD

 

Au début j’étais soumis comme une carpette, bien conscient de votre supériorité. Mais vous n’avez pas voulu que cela soit le cas.

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est exact.

 

EDOUARD

 

En me permettant d’écrire ma pièce, de prendre quelques aises avec vous, vous avez voulu que je sois plus réfléchi et plus intelligent. N’est-ce pas ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

C’est exactement cela. Mais ne crois pas que j’ai la moindre estime pour toi. Comme nombre de soumis tu es vaniteux.

 

EDOUARD

 

Je le suis sans doute encore un peu. J’en suis navré mais essaie de me corriger.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Agacée)

 

La suite…

 

EDOUARD

 

J’étais déjà convaincu de votre supériorité, je suis devenu un autre soumis, plus réfléchi, et ma conclusion étant que quelque soit le chemin, vous êtes toujours au dessus, vous êtes toujours supérieure. En un mot c’est sans issue pour moi.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bref tu t'es résigné.

 

EDOUARD

 

Oui je le suis fatalement. Vous m’avez laissé réfléchir pour me faire prendre conscience qu’avec vous je n’aurai jamais la moindre issue.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et comment as-tu vécu cette résignation ?

 

EDOUARD

 

Avec philosophie je dirai. Le chemin fut long et à force de cheminer vers vous sans jamais vous voir j’ai fait une sorte de pari de Pascal.

 

MAIRTRESSE TRINITY

(Goguenarde)

 

Rien que ça! Pauvre Pascal.

 

EDOUARD

(Souriant)

 

C'est-à-dire que je me suis dit la chose suivante: Soit Maitresse Trinity me reçoit et j'aurai eu raison d'être opiniâtre pour servir une femme hors du commun, soit elle ne me reçoit pas et de toute façon je n'aurai pas perdu mon temps.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Le pari de Pascal reposait sur l'existence de Dieu ou pas... As-tu seulement douté de moi?

 

EDOUARD

 

Je vous l'avoue franchement: Oui. Je n’ai pas cessé de douter de vous.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Je ne t’empêchais pas de penser cela.

 

EDOUARD

 

Vous avez voulu vous dévoiler au dernier moment pour être certaine de mon attachement à vous n’est-ce pas ?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui je veux que mes soumis aient une foi inébranlable en moi. Si j’étais une araignée et toi un misérable insecte, la moindre des choses serai que tu t’épuise à cheminer sur ma toile jusqu’à mon antre et qu’une fois arrivé jusqu’à moi tu te foutes à poil, te montrant le plus apetissant du monde afin que je daigne commencer à te déchiqueter délicatement en commençant par ton cul. Voici la foi que j’exige de mes soumis.

 

EDOUARD

 

Mais c’est une foi affreuse que vous demandez là.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Elle est affreuse oui car j’exige la résignation la plus absolue. Je veux que mes soumis s’offrent à moi travaillés par le doute et l’angoisse que je ne puisse jamais exister.

 

EDOUARD

 

Maitresse ce qui est affreux c’est que l’espérance que j’ai en vous c’est ma destruction…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Oui c’est bien te ta destruction programmée dont il s’agit. Je veux que l’objet ton espérance soit la plus ignoble possible tout en étant la plus délectable pour moi.

 

EDOUARD

 

Vous voulez que je garde mon espérance de mystique dans une foi de pervers n’est-ce pas ? C’est pour cela que vous me préférez plus intelligent.

 

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Exactement. Et je pense que tu n’as pas encore atteint les tréfonds de la perversité. Parle-moi de tes doutes.

 

EDOUARD

 

Le chemin de foi est un chemin de doutes.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Quels genres de doutes ?

 

EDOUARD

 

Que votre perversité extrême soit trop absolue pour être vraie. En un mot, que vous ne fussiez que le fruit de l’imagination dépravée d'un pervers narcissique.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mais c’est idiot. Comment puis-je ne pas exister !

 

EDOUARD

 

Permettez-moi de reformuler mon propos. Je voulais dire qu'il m'est arrivé de penser que vous fussiez qu’une imposture. C'est-à-dire que la personne qui m’écrivait ne fut pas la jolie jeune femme rousse qui s'exhibe sur votre blog. C'est-à-dire vous.

 

Edouard se tourne à nouveau vers Julien qui se trouve de plus en plus mal en point. Ses yeux sont injectés de sang. Ses tempes sont gonflées, un léger saignement apparaît à la commissure de ses lèvres.

 

EDOUARD

 

Maitresse, il est très mal en point…

 

Maitresse Trinity, s'approche de Julien s'accroupit et lui pisse en plein visage puis se redresse.

 

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bof, je n'ai pas l'impression qu’il soit rafraichi pour autant. Tant pis laissons le crever.

 

EDOUARD

(Indigné)

 

Mais Maitresse…

 

JULIEN

 

Je vous en supplie, laissez-moi vivre…

 

Maitresse Trinity s'empare alors d'un balai qui traine dans un coin de la pièce et s'approche de Julien.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Cela dépend de la réponse à ma question…As-tu déjà été sodomisé?

 

JULIEN

 

Non Madame…

 

Maitresse Trinity, écartant tant que bien que mal les cuisses de Julien et trouvant son anus y enfonce d'un coup sec une bonne partie du manche à balais. Celui-ci se retrouve planter à la verticale. Le pauvre Julien hurle de douleur.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mauvaise réponse…. (Se retournant vers Edouard) Alors comme cela tu pensais que j'étais peut-être une imposture? Cela t'est-il souvent arrivé?

 

EDOUARD

 

Oui souvent.

 

MAITRESSE TRINITY

 

J'espère que tu mesures l'impertinence de tes propos…

 

EDOUARD

 

Ceux qui discutent avec vous depuis des mois sans vous avoir vu et prétendent ne pas avoir le moindre doute sont soit des naïfs soit des menteurs. Moi je dis la vérité.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors comme cela tu rejoins la cohorte de personnes qui jugent impossible d'avoir un donjon de 500 m² et qui se moquent de mon cheptel si nombreux?

 

EDOUARD

 

Certainement pas Maîtresse.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Comment cela?

 

EDOUARD

 

J'adore l'idée d'un donjon de 500 m². Pour ne rien vous cacher, je trouve cela tout à fait plausible et si j'étais moi-même une dominatrice, mon donjon serait en Auvergne et ferait  plus de 1000 m²!

 

MAITRESSE TRINITY

 

Rien que cela?

 

EDOUARD

 

A condition de posséder un tas de vieilles pierres, ce qui est mon cas, il suffit de donner une fonction à chacune des pièces que l’on ouvre une fois l’an. Par exemple, imaginez une pièce miteuse, qui sente le renfermé, aux volets clos et fenêtres jamais ouvertes et couvertes de générations de toiles d'araignées. Une pièce dont le papier peint se décolle, dont la peinture du plafond achève de s'écailler et qui serait éclairée par une ampoule pendouillant du plafond et projetant une lumière blafarde.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Classique dans les vieilles bâtisses.

 

EDOUARD

 

He bien, rajoutez-y un verrou, jetez sur le sol un vieux matelas usagé couvert d'auréoles d'urines et de tâches de sperme et vous transformez votre pièce, en baisodrome pour soumises et soumis récalcitrants. Bref voici 40 m² de donjon réaffectés avec un budget nulpour un effet garanti…

 

MAITRESSE TRINITY

(Amusée)

 

Pourquoi pas.

 

EDOUARD

 

A coté de cela les petites pièces suréquipées des Maîtresses Françoise, Daphnée et consœurs me paraissent bien pitoyables. En tout cas, pas pour moi…

 

MAITRESSE TRINITY

 

D'accord mais tu ne réponds pas à ma question sur tes doutes.

 

EDOUARD

 

Qu'est-ce que cela peut faire? Pourquoi voulez-vous que je vous fournisse des détails.

 

Maitresse Trinity appuie de toutes ses forces sur le balai fiché dans l'anus de Julien qui pousse un nouveau cri de douleur.

 

EDOUARD

 

Maitresse, ce qui compte c'est que malgré mes doutes je sois resté fidèle. Je suis même resté chaste en décembre dernier alors que vous faisiez l'objet d'attaques virulentes sur un forum.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors explique moi pourquoi tu es resté fidèle…Mais avant cela je te demanderai de ne pas te déconcentrer et de continuer à nourrir notre ami Joachim.

 

EDOUARD

 

Oh, toutes mes excuses (actionnant le robinet) Voila qui est promptement corrigé. (à Joachim) Bois doucement car tu risques de t'étouffer. Ne t'inquiètes pas tout cela va ressortir par en bas…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu es aussi aveugle que bavard mon ami…

 

EDOUARD

 

Comment cela?

 

MAITRESSE TRINITY

 

Observe et constate…Rien ne va pouvoir ressortir. Et pourtant notre ami devrait sentir des envies bien pressantes tant la dose de laxatif rajoutée à ce mélange est puissante…

 

EDOUARD

 

Vous vous voulez dire que…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Qu'il devrait crever d'occlusion intestinale.

 

Sur ce Joachim s'agite dans tous les sens, mais parfaitement vainement tant il est bien ligoté. Edouard ne peut que constater les yeux pleins de détresse du pauvre homme.

 

EDOUARD

 

Mais c'est affreux.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Pire que cela c'est abominable…. Réponds à ma question. Pourquoi m'es-tu resté fidèle?

 

EDOUARD

(Réfléchi longuement)

 

Car même si vous eussiez été une imposture vous n'en auriez pas moins été la meilleure des dominatrices.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu es presque drôle.

 

EDOUARD

 (Toujours réfléchissant)

 

Je vous l'ai dit, soit vous existiez et j'aurai eu raison d'être fidèle soit vous n'existiez pas et j'aurai de toute façon passé un moment extraordinaire où j'aurai appris que la meilleure domination est tout de même la domination de l'esprit. Je pense que de ce point de vue, imposture ou pas, vous êtes exceptionnelle.

 

MAITRESSE TRINITY

(Amusée)

 

Intéressant.

 

EDOUARD

 

En un mot je préfère être votre soumis et douter plutôt que d’être celui d’une cruella ayant pignon sur rue qui essaiera de me dominer en vain, avec des techniques éculées, dans un donjon théâtrale.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Très intéressant, mais si j'avais été une vraie imposture?

 

 

EDOUARD

 

He bien j'aurai admis que cette personne aurait été d’un incroyable talent. Un talent qui mérite vraiment le respect. Rien que pour cela, je pense que je n'en aurai pas voulu à cette personne. Enfin presque…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Pas même pour les offrandes que tu lui aurais faites ?

 

EDOUARD

 

Pas même. Elle les aurait méritées (Au même instant Edouard aperçoit le visage défait de Julien) Maitresse, je crois que votre crucifié ne respire plus…

 

Maitresse Trinity s'approche de Julien et constate…Les yeux du jeune homme sont grands ouverts, le sang coule de sa bouche…il est mort.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Le pauvre garçon, il était persuadé qu'il m'avait fait jouir.

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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Lundi 23 août 1 23 /08 /Août 10:52

 

 

 

Cher amis,

 

GetAttachmentIl m’est toujours agréable de me mettre au vert. Perché à trente mètres de haut, j’observe par ma fenêtre, loin très loin, au delà de la plaine de la Limagne la courbe si caractéristique du Puy de Dôme au pied duquel l’on distingue le cône absolument parfait du Puy de Parioux. Les vielles pierres de ma tour de granit me suffisent à passer une partie de mon été à lire et réfléchir. Dans ces moments où l’on n'est plus tributaire de sa montre, la curiosité se porte sur des scènes ordinaires de la vie champêtre. Je me suis fait cette réflexion lorsque hier soir, à l’heure où la maison dormait des rumeurs inabituelles me tirèrent de ma lecture du moment. Mon esprit était dans les ruines de Stalingrad tout en tenant entre mes mains les mille quatre cent page des Bienveillantes, un pure chez d’œuvre littéraire possédant cette force de pénétration des âmes propres aux grands romans. Le bruit assourdissant, un vacarme pour ainsi dire, venait du poulailler dont les hôtes semblaient soudain pris de panique. Je descends lampe torche en main et me précipite à travers la nuit tiède vers les bâtiments de ferme. Je m’approche du poulailler, braque ma lampe torche à quelques mètres de celui-ci pour éblouir un de ces vieux renards rusés que l’on croise rarement. Dans le poulailler c’est l’hystérie ou milieu d’un nuage de plumes et de désolation…

 

Je viens aussi de découvrir une fille qui s'appelerait Sandra, dont je vous voyez sur la gauche une jolie photo. Elle aurait 27 aujourd’hui, cette photo ayant été prise en 2006 à l’époque où elle en avait 23 d’après ce qu’elle raconte. Je crois comprendre qu’elle habiterait Rouen et qu’elle serait infirmière de profession. Cela sens bon le racollage mais Dieu qu’elle est belle. Mais je sens que je vais être accablé de reproches. Alors voilà, ce n’est pas parce que Sandra ressemble à Maîtresse Trinity qu’il s’agit forcément de la même personne quand bien même la pose et le lieu sont identiques à la photo que l’on trouve sur le blog de la divine maîtresse. J’en veux pour preuve que Sandra est absolument nue tandis que Maîtresse Trinity est sensée donner son champagne à une soumise. Certes, la photo de Maitresse Trinity est censurée par ses soins mais pourquoi ne devrions-nous pas la croire sur parole ?

 

A bientôt,

 

Edouardnj

 

 

Par edouardnj - Publié dans : Réflexions
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Mardi 27 juillet 2 27 /07 /Juil 23:40

Le Commentaire

lede15doramortfaim

Je te retrouve, ma chère pièce, œuvre vivante, fleuve de impétueux…Bon gré mal gré tu nous conduis vers la fin. Vers la fin de cette histoire, vers la fin de ce blog. Encore une scène dans ce dernier acte qui n'en compte que deux, et tout s'achevera. Après je disparaitrai non sans rédigé, au préalable, l'Epilogue que je dois à mes lecteurs.

La pièce avait débuté dans la gaudriole et, à la demande, de Maitresse Trinity elle va se terminer dans la violence et la mort. 

A part cela, je n’ai rien de spécial à rajouter. J’ai bien apprécié la nouvelle photo de Maitresse Trinity sur son site. J'ai tout particulièrement apprécié ce visage qui est celui d'une jeune quadra.

Je parts en vacances demain, je reviens en septembre pour terminer ce blog.

Bonnes vacances et bonne lecture

Edouardnj

   

La Scène

 

La scène s’ouvre sur la salle de torture. Un fonds de musique occupe l'espace sonore. Il s'agit de l'adagio de Barber. Les cinq lascars sont prisonniers dans l’impossibilité totale de s’échapper :

 

· Le petit Julien et ligoté sur une  croix christique la tête en haut;

 

· Joachim est ligoté contre un poteau. Ses cuisses sont relevées, et reposent ligotées sur deux trépieds. Il est entièrement nu ;

 

· Léonard, Cédric et François sont nus à genoux sur un sol jonché de clou, de tessons de bouteilles et autres objets contendants. Ils ont les mains liées derrière le dos et les chevilles attachées.

 

Maitresse Trinity fait son entrée dans la pièce. Elle est habillée d’une longue robe noire à bretelles découvrant ses bras bronzés et laissant entrevoir la naissance de sa poitrine généreuse. Cette robe moulante descendant jusqu’aux chevilles est fendue sur toute la longueur de sa jambe droite. Aux pieds, elle porte des sandales noires à talon. Maitresse Trinity s’avance avec grâce vers les cinq prisonniers.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bien Messieurs…je vous propose de débuter par un quizz…

 

JOACHIM

 

Madame je sais maintenant qui vous êtes.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ah bon ?

 

JOACHIM

 

Oui, vous êtes sans doute Maitresse Trinity, cette dominatrice sadique dont je lis le blog depuis des mois. Si je m’étais rendu compte que c’était vous, jamais je ne vous aurai traité comme cela, je suis vraiment désolé.

 

CÉDRIC

 

Oui, Madame Trinity, nous ne savions pas non plus.

 

FRANÇOIS

 

Joachim nous a dit qui vous êtes et j’vous jure, nous ne voulions pas vous faire du mal.

 

LÉONARD

 

S’il vous plait, nous ne sommes pas des soumis! Nous vous respecterons!

 

FRANÇOIS

 

Si vous le souhaitez nous pouvons vous trouvez des tas de soumis…

 

JULIEN

 

Et puis, vous m’aimez bien, je vous ai fait du bien moi.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu as raison Julien mais assez d’explications. J’ai dit que nous commencions par un quizz…Répondez et ensuite on verra.

 

JOACHIM

 

On vous écoute.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Merci…Première question. Cette musique vous paraît-elle gaie?

 

Les hommes n’osent pas répondre. Maîtresse Trinity reste silencieuse tandis que l’adagio de Barber remplit la pièce d’une douceur mélancolique. Puis, après quelques secondes Maitresse Trinity reprend la parole.

 

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ne répondez pas tous à la fois…Dépêchons.

 

JULIEN

(Craintif)

 

Elle est triste Madame…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Voilà qui est brillamment répondu. Cette mélodie est triste car c’est un adagio. C’est très bien Julien. Tu es brillant.

 

Maitresse Trinity embrasse le front de Julien avec douceur puis fait pivoter la croix en sorte que Julien se retrouve la tête en bas.

 

JULIEN

(Terrifié)

 

Madame, qu’est ce que vous faites ? (Implorant) Je ne vous ai rien fait !

 

FRANÇOIS 

(Courageusement)

 

C’est un gamin Madame, mettez-moi à sa place et libérez-le. C’est un gentil, pas comme moi. Il n’a jamais fait de mal à personne.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Ne t’inquiète pas Julien, je ne te veux aucun mal.

 

JULIEN

 

Vous allez me libérer ? C’est pour rire ?

 

Maitresse Trinity se contente de sourire, sans répondre à la question.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Deuxième question : De qui est cette musique ? François une idée ?

 

 

FRANÇOIS

 

Je ne sais pas moi…Je n'écoute pas ce genre de musique de nase!

 

Maitresse Trinity s’approche de François une dague à la main. Après une courte pose au cours de laquelle elle observe avec curiosité sa victime, elle fait lentement glisser la lame particulièrement effilée de la dague sur le corps du jeune homme lui tranchant la peau du haut thorax jusqu'au bas du ventre. Le sang du jeune homme se met à couler.

 

FRANÇOIS 

(Hurlant de terreur)

 

Arrêtez ! Je vous en supplie !

 

MAITRESSE TRINITY

 

L’heure n’est plus à la gaudriole mon ami. J’exige que l’on soigne son langage quand on me parle. Compris ?

 

Les cinq hommes terrifiés opinent de la tête. Puis Maitresse Trinity continue à déambuler entre ses victimes, pointant sa dague sous le menton de Léonard, de Cédric et de Joachim.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Léonard)

 

Une réponse ?

 

Léonard dénie de la tête. Maitresse Trinity laisse Léonard après lui avoir coupé légèrement le dessous du menton et passe à Cédric. Léonard hurle à son tour.

 

MAITRESSE TRINITY

(A Cédric)

 

Et toi ? Pourrais-tu me répondre ?

 

Cédric essayant de remonter son menton le plus possible afin d’éviter le couteau pointé sous son menton, est contraint d’avouer son ignorance.

 

CÉDRIC

 

Je ne sais pas Madame.

 

Maitresse Trinity passe à Joachim, non sans avoir blessé Cédric.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Alors Joachim, toi tu sais ?

 

JOACHIM

 

Adagio de Barber, Madame.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bravo…cultivé…et pourtant cette bouche qui site Barber disait de moi que je n’étais bonne qu’à bouffer de la merde.

 

JOACHIM 

(Embarrassé)

 

Le contexte était différent, c’était un jeu…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Mais Joachim, est-ce un jeu de me faire souffrir ? Tu appelles cela un jeu ?

 

JOACHIM

 

Mais…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Sache pour ta gouverne que maintenant le contexte est également différent et que contrairement à vous cinq, moi, je ne joue pas.

 

JOACHIM

 

Je vous ai répondu Madame, alors s’il vous plait, libérez-moi.

 

Maitresse Trinity ignore la demande de Joachim et attrape une coupe remplie de bouchons de bouteilles « impériale » avant de les présenter à Joachim.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Sais-tu à quel type de bouteille de bordeaux ces bouchons correspondent ?

 

JOACHIM

 

Des Impériaux Madame. Pour l’amour du ciel détachez-moi et laissez-moi partir.

 

Maitresse Trinity enduit un bouchon de lubrifiant et le  plaçant au niveau de l’anus de Joachim commence à appuyer dessus pour le faire rentrer. Elle appuie doucement, puis soudain appuie de toutes ses forces si bien que le bouchon rentre dans l’anus de Joachim lui arrachant un cri de stupeur.

 

JOACHIM

(Haussant le ton)

 

Madame, je ne suis pas un soumis, je ne suis absolument pas consentant ! Faites cela avec d’autres hommes mais pas avec moi ! Nous avons eu notre compte. Nous sommes quittes.

 

MAITRESSE TRINITY

(Souriante)

 

Allons, allons, plus de peur que de mal. La sodomie n’est donc pas ton truc ?

 

JOACHIM

(Véhément)

 

Non ! Je ne suis ni pédé, ni soumis !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Allez, c’est bon, Monsieur l’hétéro, recrache-moi ce bouchon. Pousse un peu. Allez, toi qui pourrais si bien déféquer sur moi, expulse donc le bouchon de ton cul.

 

Joachim se met à pousser et finit par expulser le bouchon que Maitresse récupère entre le pouce et l’index avant de le reposer dans la coupelle contenant quatre autres bouchons de la même espèce.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bien. C’est parfait.

 

Puis Maitresse Trinity s’approche de François avec la coupelle.

 

MAITRESSE TRINITY

 

François, je te sens bien mal en point, je te laisse choisir. Voici cinq bouchons de la même catégorie. Des impériaux. Voici donc ma question. Souhaites-tu que j’enfile ton cul avec ces bouchons ou celui de Joachim ?

 

FRANÇOIS

(Grimaçant)

 

Ca ne va pas non ? Pas question de me mettre cela dans le cul!

 

Maitresse Trinity, se retourne vers Joachim.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Désolé, Joachim, mais François a choisi. (Enigmatique) Voyons voir cela.

 

JOACHIM

(Hurlant)

 

Je vous dis que je ne suis pas un soumis !

 

Sur ces paroles, Maitresse Trinity s’assoie calmement en face de Joachim. Sans se soucier des protestions de Joachim elle entreprend de travailler calmement l’anus de Joachim avec ses doigts. Constatant que celui-ci se trouve bien assoupli, Maitresse Trinity verse dans la coupelle une solution gluante qui enduit aussitôt les bouchons. Puis, avec grande précaution, elle enfonce un premier bouchon dans l’anus de Joachim pour aussitôt recommencer l’opération avec le deuxième bouchon, puis le troisième, le quatrième et enfin le cinquième.

 

JOACHIM 

(Inquiet)

 

Mais enlevez-moi cela ! Je vous rembourse votre argent ! (Paniqué) C’est ça que vous voulez ? Du fric ?

 

MAITRESSE TRINITY

(Impassible)

 

Essaie de pousser maintenant.

 

Joachim essaie de pousser, mais n’arrive pas à expulser les bouchons. Joachim comprend qu’il se passe quelque chose d’anormal.

 

JOACHIM

(Paniqué, les yeux écarquillés)

 

Mais que se passe-t-il ? Qu’avez-vous fait ! Les bouchons sont bloqués !

 

MAITRESSE TRINITY 

(Très calme)

 

Je vais te montrer.

 

Maitresse Trinity trempe un doigt de Joachim dans la solution avant de l’appuyer sur le poteau en bois. Elle attend quelques secondes et relâche la pression.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Vas-y maintenant, essaie de retirer ton doigt du poteau.

 

Joachim n’y arrive pas et se rend à l’évidence...

 

JOACHIM 

(Paniqué tout en vociférant)

 

C’est de la colle ! Comment vais-je faire désormais pour…

 

MAITRESSE TRINITY

 

Pour chier?

 

JOACHIM

(Criant de toutes ses forces)

 

Oui! Vous êtes entrain de me mutiler!

 

LÉONARD 

(Paniqué par contagion)

 

François, merde, pourquoi as-tu voulu venir! C'est une psychopathe!

 

MAITRESSE TRINITY

 

Tu souhaites une réponse Léonard? Et bien la voici…(Après un moment de silence) Vous qui pensiez être bien tombés, vous qui pensiez vous éclater, vous allez maintenant comprendre votre malheur.

 

JOACHIM

 

Vous voulez nous tuer! Alors vous êtes pire que ce que vous écrivez à longueur de journée!

 

MAITRESSE TRINITY

 

Calme-toi Joachim, tu n'es pas mort. Ton cul est simplement bouché. Il faudrait simplement de l'acide pour faire sauter tout de cela…(Enigmatique) Tu comprends?

 

Joachim comprenant son drame s’effondre en larmes.

 

JOACHIM

 (Implorant)

 

Non pas de l'acide Madame, je vous en supplie!

 

MAITRESSE TRINITY

 

Pas d’empressement…je n’ai pas terminé mon travail.

 

Sur ce, Maitresse Trinity prend du fil et une aiguille incurvée. Puis se glissant sous les cuisses de Joachim et sans prendre garde aux cris de terreur de Joachim, se met à coudre consciencieusement l’anus du prisonnier afin de l’obstruer définitivement.

 

MAITRESSE TRINITY

 

On ne sait jamais si ces colles sont si fortes que les pubs veulent bien l’annoncer. Et puis, je ne suis pas convaincue de mon mélange de super glue  3  et de néoprène.

 

Joachim hurle de terreur et de douleur sans discontinuer. Cédric qui comme ses comparses assiste impuissant à la scène, comprend que la situation est extrêmement grave et se met, lui aussi, à hurler de terreur, bientôt suivi par Léonard,  François et Julien.

 

MAITRESSE TRINITY

(Haussant le ton)

 

Doucement, messieurs, doucement ! C’est inutile de crier personne ne vous entend dix lieues à la ronde et vos cris me fatiguent. Alors assez !

 

La terreur est trop importante et les quatre hommes ne prêtent pas attention aux propos de Maitresse Trinity. Bien au contraire, ils redoublent dans leur concert de cris.

 

MAITRESSE TRINITY 

(Vociférant)

 

J’ai dit assez. Taisez-vous immédiatement !

 

Les cinq hommes hurlent tout ce qu’ils peuvent et n’arrivent plus à se contrôler.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Messieurs, je vous le dis pour la dernière fois. Taisez-vous immédiatement !

 

JOACHIM

(Hurlant)

 

Elle veut nous tuer ! Nous faire souffrir à petit feu !

 

MAITRESSE TRINITY

 

Très bien.

 

Ayant prononcé ces paroles Maîtresse Trinity, s’approche de la croix où Julien n'en fini plus de hurler et saisissant un marteau et des clous, cloue les mains et les pieds de Julien sur la croix. Le pauvre enfant hurle tandis que ses comparses sont pétrifiés d'horreur.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Voila…un mélange du Christ et de Saint-Pierre. Comprenez-moi bien. Je ne joue pas. Alors taisez-vous et tout devrait bien se passer.

 

LÉONARD

 

Pour…pourquoi nous faites-vous cela?

 

Puis Léonard  perd totalement le contrôle de lui et pique une crise de nerfs et se met à nouveau à hurler.

 

MAITRESSE TRINITY

(Autoritaire)

 

Doucement Léonard, calme-toi je te dis !

 

CÉDRIC 

(Implorant)

 

Arrête Léonard, elle va te tuer, et tous nous tuer ensuite.

 

 

 

FRANÇOIS 

(Hurlant)

 

Arrête de gueuler putain !

 

Léonard ne cesse pas de hurler. Maitresse Trinity saisit alors une petite matraque flexible avec un bout en plomb, s’approche de Léonard et à toute volée l’abat sur sa mâchoire droite qu’elle brise immédiatement avant de faire la même chose avec autant de violence sur la mâchoire gauche. Léonard pousse un cri rauque bientôt étouffé. L’horreur de cette violence stoppe net les cinq hommes dans leurs cris.

 

MAITRESSE TRINITY

(Autoritaire)

 

Je ne veux plus entendre le moindre concert de cris. Compris Léonard !

 

Léonard répond dans un gargouillement de salive et de sang.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et toi Cédric ?

 

CÉDRIC

 

Oui Madame.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Et toi François ?

 

FRANÇOIS

 

Oui Madame.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Bien reprenons. Soyez coopératifs et tout cela s’achèvera rapidement.

 

Maitresse Trinity, se lève et remet de la musique classique. Cette fois-ci elle choisi de la musique sacrée russe. Elle revient munie de billes en plastic et se rassoit devant Joachim. Calmement elle lui saisit le sexe et commence à le sucer, jusqu'à ce que Joachim soit suffisamment en érection.

 

MAITRESSE TRINITY

 

Voilà qui est parfait. (Puis regardant Joachim) Dommage, c’était un beau sexe…

 

Maitresse Trinity enduit les billes de colle avant de les faire glisser une à une dans l’urètre du sexe de Joachim. Voyant que le conduit uro-génital est définitivement bouché, elle contemple son « œuvre ».

 

MAITRESSE TRINITY

 

 Un dernier point de couture et nous pourrons passer à la suite. Car mes amis, il y a du boulot.

 

Et s’emparant à nouveau du fil et de l’aiguille, Maitresse Trinity, se met à coudre l’ouverture du prépuce de Joachim qui ne peut réprimer ses cris de douleur. Les autres hommes sont pétrifiés par le spectacle, tant et si bien que Cédric défèque sur lui même avant de vomir.

 

MAITRESSE TRINITY

(Contemplant le sexe massacré de Joachim)

 

Voici un magnifique résultat, je m'en félicite. (S'adressant à Joachim) Es-tu satisfait Joachim?

 

Joachim tremble de froid et n'ose pas répondre si bien que Maitresse Trinity saisit sa dague et la fait glisser sur le buste du supplicié. Celui-ci réagit immédiatement.

 

JOACHIM

(Terrifié)

 

Si, Madame, si…je suis très satisfait…très satisfait…

 

MAITRESSE TRINITY

 

J'aime mieux cela.

 

Au même instant on frappe à la porte.

 

 

MAITRESSE TRINITY

 

Entrez!

 

La porte s'ouvre doucement et serf Edouard fait son entrée dans la pièce portant une serviette en cuir sous le bras. Il est fort surpris par le spectacle et se trouve très embarrassé.

 

 

Par edouardnj - Publié dans : Pièce
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